samedi 30 juin 2007

In which case everything is trivial

Le retour de la vengeance du point b du corollaire 5 de la demonstration 7.



J'ai ri, mais Oh! j'ai ri, en voyant cela. Et afin que ceux qui nous lisent avec elinks car trop pauvres pour acheter une carte VGA puissent rire aussi :

Example 5.7. (More on empirical processes) Sometimes, the X_{n} take values in a subset D ⊂ l∞ (F) admitting a Polish topology. If the X_{n} are also measurable and converge in distribution under such topology, something more can be said. To be concrete, suppose X = [0, 1] and F = {I[0,t] : 0 ≤ t ≤ 1}. Let D be the set of real cadlag functions on [0, 1], D the ball σ-field on D with respect to uniform distance, and

X_{n}(t) := X_{n}(I_{[0,t]}) = \sqrt{n}(\frac{1}{n}\sum_{i=1}^{n}I{ξi ≤t} − P (ξ1 ≤ t)), t ∈ [0, 1].

Then, X_{n} : Ω → D and X_{n}^{-1} (D) ⊂ A. If D is equipped with Skorohod topology, the Borel σ-field on D is D and X_{n} converges in distribution to a probability measure µ on D. Since D is Polish under Skorohod topology and µ{x} = 0 for all x ∈ D (unless ξ1 has a degenerate distribution, in which case everything is trivial)


L'article incriminé est celui-ci.

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vendredi 29 juin 2007

Les A.E. de Zak Galou - Ep. 22 : La route de la colombie - PART 3


(Ici, ce que vous voulez avant le lien)
(Ici vous racontez votre vie)

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jeudi 28 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 22 : La route de la colombie - PART 2


Bd d'hier complétée !
-> To be continued !


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mercredi 27 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 22 : La route de la colombie - PART 1


Et tout de suite, sans plus attendre, c'est parti, vous aurez la 2eme partie de la bd demain ou après demain :)

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vendredi 22 juin 2007

LST-blog-bd 71 : La fête de la musique !

Tralalalilou, trop super la fiesta de la mousica ! tralalala !



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jeudi 21 juin 2007

LST-blog-bd 70 : Les vacances bien méritées de Zak Galou

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dimanche 17 juin 2007

LST-blog-bd 69 : Joyeuse fêtes des Pères (et d'impaires) !

avec l'aide de Jasrah pour le scénario

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mercredi 13 juin 2007

LST-blog-bd 68 : La VRAIE journée du thésard


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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 21 : une mission-suicide, une banane, pipi et au lit


Previously on Zak-Galou's story :
Zak Galou, après avoir bien accroché avec une manifestante écolo-nudiste de gauche - personne n'est parfaite - s'accrocha avec Federer et lui fit perdre Roland. Puis, alors qu'il se rendait au QG de campagne de Flo Galou, dont le demi-pourcent lui aurait fait dire : "Je fais mieux que Taillefine et Sveltesse, c'est énorme !", Zak Galou reçoit un message volatile de la part du sombre totobubu. Le maître des pigeons lui donne rendez-vous, un dimanche soir !, au Laipsicks. A ce qui paraît que ce serait hyper important.


Zak Galou pénétra dans son bureau. La pénombre nappait les formes Ikea de son bureau d'un voile de mystère, que le lapin rose, en journée, avait toujours tendance à déchirer. Pourtant, habitué aux situations loufoques - souvenez-vous de la prise d'otage dans la salle des stagiaires du troisième, l'an dernier - notre héros interlabo sentit rapidement qu'il y avait quelque chose de louche. Et pas seulement parce que Mortadelle se parfumait à l'amsterdamer. En un éclair défila dans son esprit les différentes possibilités :

  • ils avaient organisé une fête d'anniversaire surprise - tellement surprise qu'ils avaient choisi une date aléatoirement grâce à un vote combinatoire multi-critère ;

  • ils étaient venus pour le violer en réunion - une possibilité qui n'était pas à négliger dans la mesure où, la veille, alors qu'ils jouaient tous ensemble au ping-pong dans le (grand) bureau de Little, quelqu'un avait proposé une tournante, provoquant deux trois rires gênés mais pas plus ;

  • ils étaient venus pour lui piquer les sujets d'exams qu'il comptait présenter aux ratrapages, ignorant les ignares qu'il ne préparait JAMAIS ses sujets à l'avance ;


Malheureusement, Zak Galou n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que la lumière s'allumât.

Ils étaient venus, ils étaient tous là, même ceux de la place d'Italie, y a même Florent le frère-maudit. "Elle va mourir la mamma ? supposa Zak Galou, toujours prompt à conclure. _ Non, dit Little Endian, mon chef va arriver. _ Bernie ?" Elle secoua la tête. Dans le bureau exigu, il y avait Pata qui jouait à Frozen Bubble, Bubu qui se faisait gratter le dos par Psycharmachin, Morbeth qui sifflotait dans une bouteille de bière, Flo Galou qui relisait un discours concernant la pelle des Cordonniers, totobubu qui nettoyait son manteau des fientes qui le maculaient - "C'est l'inconvénient de frayer avec les pigeons !" expliqua-t-il.
Alors un grand hélicoptère bleu descendit silencieusement devant les fenêtres du bureau, noyant la pièce dans une lumière crue ; les vitres explosèrent, des filins furent accrochés aux rebords, puis quatre hommes en costumes et noeuds-pap' firent irruption dans la pièce, passant chaque participant devant le canon de leurs armes automatiques.
Une passerelle fut jetée entre l'hélico et le bureau ; et Zak Galou vit un petit homme en vélo s'engager sur la passerelle et venir jusqu'à eux. D'abord, il ne le reconnut pas, puis, avisant le jogging, le tee-shirt "I love myself very very" et le bandeau dans les cheveux, il s'agenouilla de concert avec tous ses amis :
"Bienvenue M. le président !" psalmodièrent-ils tous.
Nicolas S. les releva tous un à un, signant des autographes sur leurs vêtements et leur adressant à tous un mot gentil. A Little, il dit : "Merci d'avoir organisé la rencontre, je suis content de toi. Tu as beau être indienne, il se pourrait que je ne te renvoie pas tout de suite dans ton pays, d'autant que tes compatriotes ont été un peu génocidés ; j'en parlerais à Georges au prochain G8."
Puis, se tournant vers Zak Galou :
"Zak Galou ! Je te l'ai dit lors de ma soirée au Fouquet's, je ne pouvais pas te proposer un poste dans mon gouvernement afin de faire l'ouverture - toi et tes amis êtes trop proches de moi pour réussir à vous faire passer pour des hommes de gauche ; en plus vous n'êtes pas assez bons acteurs, il faut être au moins aussi doué que Ségolène R. pour réussir ce tour de passe-passe !"
Tout le monde l'écoutait, comme en communion dans une totale liberté d'esprit cosmique vers un nouvel âge réminiscent.
"Si je vous ai réuni ici, c'est parce qu'il faut libérer Ingrid. Ce n'est plus possible ! L'état français ne peut pas supporter cette situation plus longtemps ! Cette chanson de Renaud est insupportable ! Je l'ai eu au téléphone, il menace de continuer à la chanter tant qu'Ingrid ne sera pas libre. Je ne peux plus regarder la radio et je n'écoute plus la télé. Zak Galou, tu prendras la tête de cette mission, vous allez aller en Autriche-Hongrie ...
_ En Colombie, précisa Pata qui s'y connaissait en Google Earth.
_ Ah tu es sûr ? Enfin peu importe, allez-y et libérez Ingrid. Nous ne serons libres que quand Renaud arrêtera de chanter définitivement."
Tous s'agenouillèrent à nouveau et le président leur déposa un bonbon à l'anis sur la langue. Il agita son goupillon devant leurs visages ébahis puis partit dans une nuage de fumée.

Après son départ, ils allèrent tous à la machine à café. Little prit la parole :"J'ai déjà effectué ce genre de missions à l'étranger, Nono sera notre chef opérateur au LST, Lapin-Rose fera les recherches sur internet si besoin - nous prenons l'avion dans huit heures, direction Bamako !"

De retour chez lui vers une heure du matin, alors qu'il préparait son sac à dos, Zak Galou songea à la lutte contre le Mal qu'il allait livrer le lendemain. C'était l'occasion qu'il attendait depuis longtemps, et pour peu qu'il ne soit pas éliminé en première semaine, il y avait moyen de moyenner. Il raconta à ses parents qu'il partait quelques semaines en conférence dans les pays de l'est, vérifia sur Google Maps que Bamako était bien en Amérique du Sud, puis referma la porte sur sa chambre d'enfant.

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mardi 12 juin 2007

Toto Bubu, grand Pigeon de Paris...



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lundi 11 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - épisode 19, Black Pigeon Down (suite)

Totoboy, ln -s totobubu, contemplait Paris du haut de son nid-de-pigeon. Il savait que l'heure de la confrontation avec Zak Galou allais bientôt arriver. Voila des heures qu'il meditait. Le soleil s'était déjà couché depuis longtemps et la ville lumière à ses pieds semblait plus sombre et chaotique que jamais. Sur sa volière il n'arrive pas à faire le vide. Il focalise sur le diaphragme, augmente son énergie, réveille le pigeon qui dans son âme est tapie. Il vient de terminer sa préparation mentale. ll devait gagner, il doit gagner, il devrait gagner.

Zak Galou pend ce temps là arrivait au lip6, c'était étrange mais le temps était à la pluie, et les transports en commun en grève générale surprise. Il avait du tout se taper à pieds depuis l'hippodrome d'Arceuil dans l'Est parisien près de la porte de la muette (dans le 18 ème). En plus il avait réussit à se paumer : il n'arrivait jamais à se rappeler que c'était la première à droite après le Fouquet's qu'il fallait prendre et non la 8 ème à gauche. Mais il avait enfin réussit à se trouver sa direction, il doublait la statue de la liberté, longeait la seine sur le côté du bord et ca y est il y était.
En arrivant au seuil du lip6 il sentit bien qu'il y avais une ambiance électrique dans l'air. Les bateau-mouches passaient en faisant leur bzz caractéristiques, et la tour Eiffel était illuminée. Après une courte - quoi d'intense réflexion - Zak Galou se dit que tout cela était finalement totalement banal et qu'il ferait mieux de monter voir ce que voulais Totobubu plutôt que de rester là plutôt que d'être trempé.

Il était tard, le hall était vide. Seul le bande sonore des films pornos que les gardiens regardent sur leurs écrans de contrôle quand ils coient être seuls emplissait l'espace.
Zak Galou se rendit directement au fond du couloir, pris l'ascenseur le plus à droite des ascenseur à droite, et appuya sur le bouton du dernier étage. Sans même badger celui ci s'illumina alors, et la cage se mit en branle.
Le 11 ème était vide comme de toujours. Zak Galou ouvrit une fenêtre, sauta sur la coursive et grimpa jusqu'au toit en s'aidant de ses seuls mains, pieds, genoux, hanches, épaules et coudes.

Debout sur le toit, le marcel moulant déchiré (l'escalade n'avait jamais été son fort) trempé d'eau et de sueur collant à son torse nu et le visage fouetté par la pluie, il contemplait Paris. Des feux de joies éclataient un peu partout, et c'était à s'y méprendre, mais il semblait qu'une odeur de poils de culs de riches allais emplir l'atmosphère.
Soudain il sentit une présence. Près d'ici à l'horizon, il le savait, c'était Totobubu qui le contemplait depuis sa cache ultra secrète en haut de la tour Saint Jacques. Il savait que le moment était venu, il ne pouvaient plus reculer à présent.

Cependant la place du Chatelet c'est tout de même à 30 minutes de Bus, et les Bus en ce moment ils étaient paralysés par la grève générale. Alors le temps que Totobubu arrive, il avais bien le temps de lire au moins 3 shorts papers. D'autant plus qu'il avait repérer récemment une filon très prometeur sur des pommedp biologiques avec des utilités multicritères non-additives qu'il avait hâte d'explorer. La complexité du problème associé était d'ailleurs seulement 4-NEXP^NEXSPACE complet, ce qui était très prometteur! En arrivant au cinquième il croisa Patrice qui lui demanda si il n'avais pas vu Pasta. "Qui ca? Non vraiment je vois pas", lui répondit il avant de s'engouffrer dans son bureau.

Mais comment font ces scénaristes pour délayer à chaque fois un peu plus l'action? Y aurait il de la voix active et des temps verbaux autre que la passé antérieur dans la prochaine aventures? Pourquoi la grève générale (ou bien est ce le grand début de soirée de l'insurrection générale?) a elle été déclarée - et par qui? Vous le saurez sans doute en lisant le prochain épisode des aventures extraordinesques zakgalouiennes que Glou rédigera avec une probabilité subjective (sachant que la nuit tous les pigeons sont gris) de 0.42 sur l'échelle de Richter.


Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 20 : Zak Galou et le frère maudivers-gauche (et autres billevesées)

Après avoir fini la nuit chez Bubu à Brou, Zak Galou rentra chez lui aux premières lueurs de l'aube. Cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas passé la nuit avec Bubu, et son estomac dérouillait grave (entre autres endroits de son anatomie que la décence ainsi qu'une vieille camaraderie m'empêche de citer ainsi - vous ne saurez rien de moi, inutile d'insister - je peux juste dire qu'il s'agit d'un orifice mais c'est tout.

Alors qu'il dévalait les rues de Meudon à vélo, luttant pour garder les paupières ouvertes - d'autant que c'est pas facile de rester debout sur un vélo en permanence, mince j'en ai trop dit - Zak Galou songeait à la jeune haltère-mondialiste qu'il avait rencontré la veille ; il lui fallait bien reconnaître qu'elle était un peu costaude, mais ça ne l'arrêterait pas pour autant ; il était à un âge où il connaissait les bienfaits du sport sur la santé, notamment celle des autres. Meudon ronflotait encore, la rosée faisant à peine claquer les dentiers dans les verres à moutarde, et notre héros sans peur et sans reproche - enfin pas beaucoup - filait tel un abatros dans les quarantième rugissants. Il pénétra dans la maison familiale à pas feutrés, pour ne pas réveiller tata marceline qui dormait dans le salon depuis qu'un "foutu chenapan de merde" lui avait piqué sa "cyclette" (sic) ; incapable de rentrer chez elle - il est vrai que les parents Galou ne lui avaient pas proposé de la raccompagner à Grenoble - elle attendait d'économiser suffisamment sur ses points carrefour pour se payer une patinette et ainsi tenter le voyage de retour.
La troisième marche de l'escalier grinça sous sa chaussette, mais même le chat n'ouvrit pas un oeil ; et notre sympathique héros put aller se coucher peinard avec son marsupilami et le tux géant piqué... euh prêté par Morbeth.
"Le dimanche c'est le jour du saigneur", avait coutume de dire Pépé-Galou, qui était boucher-charcutier sur la grande place de Meudon, pendant la guerre. Zak se leva à 14h en ronchonnant ; un épais brouillard l'entourait, comme chaque matin. Il rejoint ses parents dans la cuisine ; sa mère, qui finissait de manger son entrée de calamars-ketchup à la béarnaise rouspéta : "Ah Zakounet, je t'ai déjà dit de ne pas venir dans la cuisine quand tu es dans le brouillard ! Tu nous fous des goûtelettes d'eau partout ! La dernière fois tata-marceline a mis six mois à se solidifier le coccis ! _ Tu préférerais que j'ai la tête dans le pâté ?"
Zak Galou avait horreur de la publicité, mais le fait est qu'à peine son café avalé, le brouillard se dissipa et le chien put aboyer pour faire marrer tout le monde.

Il arriva pile-poil à l'heure pour la finale de Roland. Il disait Roland parce que ça faisait branché et qu'il avait toujours aimé être au courant. ll fut introduit dans les loges juste avant que les joueurs ne rentrent sur le terrain ; il aimait bien Nadal, qui constituait de son point de vue la preuve bondissante qu'on pouvait être chevelu et gagner plein de fric, un éclaircissement nécessaire depuis la fin de carrière de Christophe Lambert et le best-of de Francis Lalanne. Il allait se diriger vers Federer quand un type vachement chevelu, genre mouton gris à lunettes, l'attrapa sans ménagement par le bras :
"Hello Zak ! How are you ! Oui Michel Jean-paul, je suis avec le grand l'immense Zak Galou ! Zak how does it cost to obtain the desk near the pink rabbit ? Zak comment abordez-vous cette finale ?
_ Euh ben sta-dire ...
_ Oui Michel, Zak estime que Feder a ses chances mais que c'est Nadal le meilleur sur cette surface incroyable de la terre battue. Zak, zak, what's the fuck about your brother Flo, what's this branlee he's gonna take ? Zak : serez-vous tout à l'heure à la remise de la coupe de l'america ?
_ Ah ba, bon je sais pas, mais ok.
_ Et bien michel Zak Galou, le merveilleux Zak Galou comme on l'appelle ici ou là, ne pourra malheureusement pas être là pour la remise des médailles du travail, et c'est bien dommage."
Il parvint finalement à se dépatouiller du grand chevelu à lunettes et, avisant Zidane, alla vers lui. Ils se serrèrent la main, se touchèrent le coeur et se cognèrent la poitrine, puis Zak lui dit deux mois à l'oreille. Zinedine devint tout rouge et alla prendre Federer à parti : "Eh dis-donc rogère ! A ce ki paraît t'as dit que ma soeur c'était une pute terroriste de droite ?" Le brave suisse n'eut pas le temps de dire ouf une fois, et Zinedine lui colla un coup de boule dans la poitrine - par la suite, Federer devait inévitablement en souffrir un peu pendant le match.

Après le premier set et une bonne sieste, Zak Galou alla fureter dans le carré VIP, mais il n'y avait là rien à pécho que des starlettes de M6. Le présentateur de Pékin-Express insista pour avoir son numéro, si bien que Zak Galou finit par lui donner le portable de Bubu, histoire d'avoir la paix. Puis il décida de se rendre au QG de campagne de Flo Galou - avec un peu de chance, il y aurait une ou deux groupies crédule (sans quoi elles ne seraient pas là, hein ?) sur laquelle jeter son dévolu ; avec un peu de chance, il pourrait oublier la fille à poil de la veille ...
Il marchait tranquillement sur le quai de la gare lorsque, stupeur et pétoches, un grand pigeon gris vint se poser tout près de lui :
"Zak Galou, croassa-t-il - il avait des origines corbellifères - j'ai un message pour toi ! Tu dois te rendre au Laipsicks au plus vite ! La vie de plusieurs jeunes femmes est en jeu !
_ Oh mon dieu mais c'est horrible ! s'écria Zak Galou, un pigeons qui parle on aura tout vu ! C'estotobubu qui t'envoie ?
_ Oui, il te lance un défi : si tu gagnes, il aura perdu. Mais si tu perds, tu devras renoncer définitivement aux bonbons haribo et à la machine à café du 6ème !"

Que s'est-il passé dimanche soir dans les locaux humides et sombres du Laipsiks ? Flo Galou réussira-t-il à bloquer autre chose que son transit intestinal cette année ? Qu'est-ce que c'est que cette menace à la con ? Totobubu est-il vraiment méchant, et surtout, pourquoi ?
Vous le saurez vous êtes filmez, dans les prochaines aventures extra-tiptop de Zak Galou !


Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 19 : Zak Galou (tout) contre la bicyclette du vice

Zak Galou avait eu une mauvaise semaine : il s'était battu avec des pigeons, il avait chu dans l'ascenseur, il était allé bosser presque tous les jours. Bref, c'était une semaine de merde. Heureusement, ce week-end s'annonçait plein d'opportunités d'avenir, et il comptait bien en profiter pour asseoir sa domination et sur le monde et sur un strapontin de sa rame de métro.

"Il y en a qui contestent, qui revendiquent et qui protestent", se disait Zak Galou en enfilant son plus beau t-shirt, le mauve avec un Che pastel façon Andy Warhol. "Moi je vais les prendre en photos".
Ce samedi, c'était un grand jour. Peut être le plus grand de l'année, à égalité avec l'ouverture du camping naturiste de la grande-motte. A la grande-motte, Zak Galou donnait un sens à sa vie - vers les sanitaires - en même temps qu'il comprenait enfin pourquoi il avait pris allemand en LV1. Ce samedi, donc, c'était encore mieux que le camping de la grande-motte, parce qu'il avait pas de billet de train à prendre, pas de retard en gare, pas de contrôleur. Non, ce samedi, il y aurait plein de filles à poil luttant pour une noble cause.
En apprenant la tenue de cette manifestation hautement symbolique, le sang de notre héros ne fit qu'un tour dans ses coui... euh dans ses veines : il appela sa tata marceline pour lui emprunter sa bicyclette - que même qu'il paraît qu'Yves Montand s'en serait inspiré pour écrire les feuilles mortes - de tata marceline, pas de la bicyclette.

A Paris en vélo, c'est vrai qu'on dépasse les autos. Mais sur le périph beaucoup moins. Au final, Zak Galou arriva à peine cinq minutes avant le départ de la procession - il avisa Bubu qui prenait des clichés pour la prochaine affiche du gala doc'down. Quand celui-ci l'avisa, il passa son appareil à Psycharwar et fondit sur Zak Galou, l'air furax : "Eh dis donc Galou, t'as pas vu que t'étais sur mon territoire là ?" Bubu lui montra une rigole de pisse qui, il est vrai, séparait assez nettement les participants - l'odeur accentuée par la chaleur créant un embargo juste. "Tout ça - d'un geste il engloba un cinquantaine de participants, hommes, femmes, chiens et enfants - c'est à moi !"
Ne voulant pas créer de conflits internationaux, Zak Galou s'éloigna un peu et engagea la conversation avec six charmantes révolutionnaires aux torses nus et charnus, dont les shorts minuscules firent grandir sa détermination. Elles parlaient de l'avenir de la planète qui va bientôt mourir avec la pollution et tout, et que même que Sarkozy il fait rien et que même s'il fait kekchose ben Bush il veut pas c'est trop un nul c'type putain ! Y voyant sa chance de faire un strike, Zak Galou se mit en slip et s'intégra au groupe : "Vous savez les filles, tout ça c'est la faute à la mondialisation ! _ Ouais clair !" firent-elles en coeur et il sut qu'il avait marqué un point. Il leur parla de la lutte des classes ("Entre le CP et le CE1 c'est la galère !"), des enjeux de la lutte contre les gazs à effets de serre ("On se sent tout balloné, vous trouvez pas ? _ Ouais, clair !"), du pactécologique de nicolahulot ("P'tain l'autre jour j'ai vu Chouaya-nature, il était dans la jungue ben y a un singe qui s'est mis un doigt dans le cul ! _ Hihihihi lol mdr !" Puis prenant l'une des filles à part pendant que les autres sont mortes de rire : "Et sinon toi ça te dirait ?")

Au moment du départ, il fit croire à la plus crédule d'entre elles qu'il s'était fait pécho son vélo et il obtint une place sur son porte-bagage. Certes il craignait un peu de se coincer le bigoudi dans un rayon de la roue arrière, mais les rares moments où sa chauffeuse se mettait en danseuse suffisait à son bonheur.
Après que les CRS aient commencé à charger, il la convainquit de lui donner son numéro de téléphone ; bien sûr, comme ni elle ni lui n'avaient plus ni vêtement ni papier, elle écrivit son adresse MSN sur son avant-bras - "ah non ça, c'est pas mon bras", remarqua-t-il, un peu gêné. _ Oups pardon c'est à s'y méprendre ! lol kikoo mdr !"
Il la raccompagna à sa station de métro, tristounet. Tous les deux s'étaient rhabillés et un peu de la magie de l'après-midi avait disparu - surtout de son point de vue. Alors qu'ils se quittaient d'une chaste bise sur la bouche du métro, Bubu passa près d'eux avec Psycharbidule en laisse : "Alors toi non plus t'as pas baisé ? Bah, tu sais ce qu'on dit : un coup de perdu..."
Ils allèrent picoler pour oublier leurs malheurs, puis Bubu lui proposa d'aller assister à la finale du top14, en tribune présidentielle. "C'est Roselyne qui m'a invitée, depuis qu'elle est ministre des sports, elle est folle de moi. On fait du iogging ensemble"
Zak Galou allait refuser, le rugby n'étant pas vraiment son truc, puis il songea qu'il y aurait sûrement un cocktail après, et que son amitité avec Roselyne et le président lui permettrait d'y être introduit ; là, il y aurait forcément des gonzesses, ptet même des serveuses, et là, elles verraient ce qu'elles verraient !
"T'as bien raison Bubu, on va pas se laisser abattre, nous aussi on pourra ptet participer à une mêlée !"


samedi 9 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou : Episode 18.5, La chute du pigeon noir (suite)

"Il fait beau ce matin" se dit Bubu, qui aimait citer le Fürher, en arrivant au LIP 6. Cette journée s'annonçait sous les meilleurs auspices. Non seulement il avait fini dans le train le sudoku n°2 du 20 minutes (il mettait un point d'honneur à les faire dans l'ordre) mais en plus son horoscope lui avait prédit "Balance : Hercule est dans la Vierge, si vous êtes né à Brou sur Chantereine, houlala il va vous en arriver des trucs aujourd'hui !". Il allait entrer au 104 Passy Kennedy* quand une ombre fuyante - et vaguement orientale - en sortit en trombe et le bouscula. Mais les astres étaient avec lui, et il eut dans le débandade même le temps de mater l'hôtesse d'acceuil.

A peine retardé par la fouille complète des gardiens, il se mit en pas pour monter à son bureau où, il le savait, sa carrière le mènerait loin. Il appuya d'une manière assurée mais hésitante mais quelconque sur le bouton d'appel de l'ascenseur. En attendant, il essayait de se remémorer le visage de l'homme qui l'avait bousculé en entrant au lip 6. En effet, il lui semblait en effet l'avoir déjà vu quelque part...
Mais les souvenirs de sa soirée Maso-Sado au Fucking Blue Boy de Garge-les-gonesses s'évanouirent au moment même où les portes de l'ascenseur s'ouvraient. Il trébucha alors en entrant sur Zak Galou qui gisait dans l'ascenseur.
"Mais qu'est ce tu fous là, j'ai faillit me ramasser?" lui dit-il en guise de salutations.
"Ah putain, où est il?", réussit à gémir Zak Galou qui le salua à son tour.
"Euh qui, le pape? A Rome." répondit du tac-o-tac Bubu qui se sentait des ailes avec les prévisions des voyantes du 20 minutes.
"Mais non le mec avec une moustache à la Clark Gaybeul. Tiens, tu peux m'aider à me relever?"

Bien que collaborer fut dans la veine de la famille, Bubu ne se sentait pas trop l'envie de l'aider. En effet n'était-ce pas Zak Galou qui lui avait piqué sa bourse de thèse tant recherchée ? Certes , mais n'était-ce pas lui aussi qui s'était occupé de son doudou lorsqu'il était parti en mission en Ritalie ? Il se sentait partagé entre l'envie de lui remettre quelques coups de pompes et celle de lui tendre la main.
"Bon, tu te dépêches connard?" l'interrompit Zak Galou qui commençait à saigner méchamment du nez.
"Il faut que je réfléchisse, vite un papier, du crayon et beaucoup d'eau chaude !" fit Bubu qui suivait méticuleusement les conseils de la formation "Premiers secours" du CIES - quoi qu'il ne fut pas tout à fait sûr de son évaluation de la situation.
Il se mit alors a crayonner
"Bon alors si je formalise le problème de la manière suivante : je représente Zak Galou par un noeud que j'appellerais A et je le relie à un noeud qui représente la politique exterieure de l'Azerbaïdjan et que j'appellerais Catherine; comment fais-je pour maximiser mon utilité tout en diminuant celle de tous les autres?" se demanda Bubu en tentant de se rappeler de ses cours de RP.
"C'est simple, il te suffit d'utiliser un agent égoïste" dit Zak Galou qui s'était relevé "et oublie pas que tu dois sauver Ingrid Betancourt avant la fin de la journée sinon le président te retire ta bourse et ton financement pour la thèse" ajouta-t-il en s'éloignant.

Comment se fait-il que Zak Galou soit au rez de chaussé alors qu'il était au sixième pas plus tard que tout à l'heure et qu'il a une réunion au cinquième pas plus tard que tout de suite ? Et surtout, pourquoi Bubu a-t-il appuyé sur le bouton ? Vous le saurez un jour (ou pas) en apprenant ce que c'est et comment fonctionne un ascenseur.

* : "Passy Kennedy c'est un peu mon ghetto" aimais il souvent conter à ses copains de vieuxville.


Nicoprout - un jeu qui a du souffle

Un petit jeu sympa !


jeudi 7 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 19 : Zak Galou et la légende poitevine de Totobubu

Tandis qu'il somnolait tranquillement durant la réunion de labo heb-dodo-madaire, Zak Galou fut visité par un nain cul-de-jatte qui lui tint à peu près ce language : "Je veux vous parler de l'arme de demain, enfantée du monde, elle en sera la fin. Je veux vous parler de moi et de totobubu".

En Islande, à mi-chemin entre l'échangeur de l'A10 et du parking à vélo, naquit en 1515 un enfant dont la pilosité visageale était déjà si développée qu'on crut qu'il était lusitanien. L'enfant, dont la mère maternelle mourut quinze jours avant sa naissance, montra dés son plus jeune âge des prédispositions toute particulières : alors que les autres enfants, abandonnés dans les supermarchés, restaient comme des cons à chialer au rayon surgelé, lui retrouvait toujours son chemin, un peu comme un bison vachement futé.
Comme c'était la tradition dans le Poitou à l'époque, ses parents lui laissèrent choisir son prénom à l'adolescence : puisqu'il était friand et de blagounettes et des aventures illustrées de Bubu à la plage, l'enfant le jour de son baptème annonça qu'il s'appellerait désormais totobubu. Puis il leva son verre de rouge et lança : "A nos femmes, à nos chevaux, à nos escaliers et à ceux qui les montent !" Après il fut mis au lit - il avait à peine un an.
A douze ans, totobubu emménagea avec ses parents (et tout son boat-people) dans le 13ème, où il commença à bosser pour les Yakuza ("Ok, je bosse pour vous, leur dit-il le jour de son embauche, mais déjà je fais les 35h et je veux une Yakuza de fonction, pour pouvoir prendre les couloirs de bus"). Son job consistait à livrer des pizzas pepperonis et rapidement il monta en grade : à 16 ans, il avait son propre manteau !
Dés lors, il commença à nouer avec les enfants du quartier des relations privilégiées : il leur racontait des blagues pour les amadouer, puis leur piquait leurs bonbons en échange de sa protection.
Bien vite, il devint vachement connu, les enfants l'appelait "totoboy", ou encore "hé-ducon". Ses talents ne se limitaient évidemment pas à passer à tabac les chenapans voleurs de fraise-tagada ; souvent il se servait de son incroyable talent pour retrouver des personnes disparues, si bien qu'il effectua même un stage aux Zunaïe-ted-stète-hoffamérica, en bossant pour le FBI sous le pseudonyme de toutoubioubiou. Une série télé fut même créée en Amérique pour raconter ses exploits dans le retrouvage de personnes disparues.

Devenu une référence internationale en Ardèche, totobubu décida de ne plus jamais vivre dans la dèche. A 24 ans, il s'acheta un nouveau manteau et commença une carrière de super-héros. Sa première affaire fut ...

Zak Galou se réveilla brusquement, la lapine rose lui ayant envoyé un violent coup de coude dans les cotes. Sa directrice de thèse le foudroyait du regard depuis quelques secondes. Répétant sa question concernant la présentation des travaux d'un chercheur tchéko-croate spécialiste en "réseau de neurones de pétri pour le vote combinatoire en petits comités" :
_ Alors M. Galou, qu'en pensez-vous ?
_ Euh, ben... c'est sûr que c'est possible ce qu'il raconte, mais il faudra vérifier ça sur wikipédia avant.
_ Et la preuve qu'il apporte, vous en pensez quoi ?
_ La preuve ? Quelle preuve ? Il n'a fait que nous raconter son histoire !"
Cette saillie provoqua l'hilarité dans la salle. L'intervenant fut lynché puis jeté par la fenêtre.

De retour dans son bureau, Zak Galou réalisa que, finalement, c'était assez sympa ces réunions de labo : non seulement il pouvait tout à loisir récupérer son retard de sommeil, mais en plus il parvenait de mieux à mieux à avoir l'esprit critique - ce qui lui servirait forcément dans la lutte-à-mort qu'il comptait bien engager avec totobubu.

Qu'est-ce que Bubu a à voir dans tout ça ? Quel sera le rôle de totobubu dans la libération d'Ingrid ? Pourquoi Renaud n'a-t-il toujours pas pris sa retraite ?
Vous le saurez - enfin bon, on verra - en suivant les aventures extraordinaires de Zak Galou.


mercredi 6 juin 2007

LST-blog-bd 68 : le jour le plus long de l'année

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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 18 : Zak Galou et la chute de l'ascenseur-maudit

"Il y a des jours, il y a des jours", se disait Zak Galou en appelant l'un des innombrables ascenseurs du Laipsiks, tout en reluquant par en-dessous une accorte standardiste de RFI (Radio-Filles-Intelligentes).

Son altercation de la veille l'avait mis de bonne humeur et il avait même un peu écouté sa voisine de bureau lui raconter ses déboires sentimentalo-professionnels.
Après une bonne demi-heure d'attente, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et notre héros pénétra - je vous en prie - dans la sombre cabine. Il donna des coups de poing sur le bouton 6 jusqu'à ce que les portes daignent se bouger un peu la coulisse et entamer leur fermeture automatique.
Se faufilant telle une anguille guillerette, un fier moustachu entra dans la cabine avant que les portes ne se fermassent. Il était petit, rondouillard et avait l'air fumasse.
L'ascenseur se mit en branle.

Alors, dans la pénombre obscure et la moiteur torride de la cage d'ascenseur, l'étrange étranger lui envoya un coup de poing dans le gras du bide, le faisant se plier de douleur. "Nom de dieu, ça fait vachement bobo, pleurnicha Zak Galou, qui en avait vu d'autres mais bon quand même. L'étranger, qui avait un peu une tête de chinois cela dit, l'attrapa par le col de son tee-shirt et le plaqua contre la paroi : "Ecoute moi bien connard de gauchiste de merde, si jamais tu t'en prends encore une seule fois à un enfant du voisinage, je te pète les dents avec les pieds c'est compris ? _ Mais qui es-tu ? demanda Zak Galou en proie et aux affres de la douleur et à une franche envie de rigoler. _ Je suis celui qui va te passer à tabac si tu touches encore une fois à un chti n'enfant dans tes aventures ridicules ! _ Ah ouais mais là non, parce que c'est interdit de fumer ici."
Ne se sentant plus de rage, l'étranger le jeta par terre et le roua de coups de pieds. Puis, arrêtant l'ascenseur au 4ème étage, il ajouta avant de sortir : "Et n'oublie pas que je suis capable de te retrouver n'importe où, j'ai fait un programme en prolog capable de détecter n'importe quoi !"

Evanoui jusqu'au 6ème étage, Zak Galou se leva au carillon de l'ascenseur - il avait mal partout et sentait déjà que s'envolait le souvenir de la charmante standardiste. Il allait sortir et poser sur la moquette du sixième son auguste tennis lorsqu'il trébucha sur le bord de l'ascenseur - cette "putain de cabine de merde" s'arrêtant toujours un peu trop bas depuis qu'y étaient montées d'un seul coup toute l'équipe floue.

Il croisa Little Endian qui revenait des toilettes pour hommes. "Salut, ça va ? demanda-t-elle. _ A partir d'aujourd'hui je ne prendrais plus jamais l'ascenseur."

Qui était l'étrange étranger moustachu maîtrisant le prolog ? Quel était son lien avec l'enfant au pull-à-pigeon ? Que faisait Little Endian dans les toilettes des garçons au sixième ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de moquette ?
Vous le saurez - ou pas - en suivant les aventures de Zak Galou !


SpringerSiks : Journal of Computing Anneries, June 2007, Vol. 1

Le LaipSiks s'agrandit et devient publieur! Voici en exclusivité un preprint du seul article qui lui ai été soumis pour son premier numéro du Journal of Computing Anneries. Le JCA : un gage d'excelence scientifique, une communauté active, et une reconnaissance internationale!

Introduction aux POMMEDP


Certains crypto-sarkozystes m'ont fait remarquer que j'avais volontairement ommis (et non pas oublié) la bibliographie. Qu'a cela ne tienne, face à la clameur montante de la jeunesse (UMP), la voici :

[1] R. Bellman, Journal of Mathematical Mechanics, 1957
[2] Adam & Eve, Old Testament, Genesis, versets 47-53, -4000
[3] L. Nôtre, Plantes et jardins n° 53, 1995

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mardi 5 juin 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 17 : Zak Galou et l'attaque des pigeons-farceurs

"C'est pas donné à tout le monde d'être un héros intergalactique, surtout quand on a pas le permis", songeait Zak Galou en se rendant au travail, en ce début d'après-midi du 5 juin 2007.

Il se balladait sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu. Il avait, en quelque sorte, envie de dire "Wakatépé baboun" à n'importe qui. N'importe qui, et ça aurait pu être cette adolescente presque plus mineure, qu'il suivait depuis une demi-heure en se proposant de lui proposer sa barre à mine.
En allongeant le pas, il s'apprêtait même à l'aborder avec une admirable blagounette concernant le coup de grisou qu'il venait de subir en l'apercevant, lorsque, saperlipopette et palsambleu, il trébucha sur le corps inanimé et un peu plat d'un pigeon crevé. Les pigeons, ils sont comme ça, il faut toujours qu'ils crèvent sur les trottoirs aux pieds des honnêtes gens.
Zak Galou ne détestait pas à proprement parler les pigeons, il lui arrivait même souvent d'en être un, comme la fois où il avait accepté de garder le sac de la lapine rose pendant qu'elle montait dans Space Moutain seule avec un thésard plus jeune qu'elle**.
Pourtant, malgré toute l'amitié qu'il pouvait éprouver pour Nicolas Hulot, il y avait des moments où ça allait bien : "Bon, dit-il au pigeon allongé, j'ai rien contre Nicolas Hulot, mais il y a des moments où ca va bien !". Du coup, la donzelle envolée et hors d'atteinte, il balança un coup de pied rageur dans le cadavre du petit rongeur à plumes. Las ! A peine avait-il levé sa tennis decathlon-à-fond-la-forme que la petite bête - qui ne la cherchait pas - se redressa sur ses pattes et s'envola sur la première branche venue, où se trouvaient perchés ses copains. Zak Galou, tout à son tir au but, partit en arrière et tomba sur le cul.
"Cot cot cot, fit le pigeon qui avait été élevé par des poulets, on l'a bien eu ce grand nigaud !
_ Cot cot, tu l'as dit Maurice, fit le second en secouant un peu les ailes, tout à son hilarité volatile.
Zak Galou, humilié, confus, rougissant sous les rires moqueurs des passants plus encore que sous les sarcasmes des oiseaux, se redressa avec toute la superbe dont il était capable et lança un regard noir à la branche au-dessus de lui (ses lunettes, faut-il le préciser, s'était échappée de son nez et flottait maintenant dans le caniveau).
"Cot cot, la prochaine fois, il fera attention où il marche !" conclut le troisième pigeon, qui n'était pas la cinquième roue du carrosse de la cuisse à Jupiter.

Bien entendu, et comme pour toute histoire qui le vaut bien, la morale fut un peu sauve car notre héros, rentrant dépité au labo, avisa un chti n'enfant, pas plus de quatre ans, dont le pull en laine tricoté par mémé s'ornait d'un de ces petits quadrupèdes à deux pattes qui, sur un mur, picorait du pain dur. Il s'approcha sans bruit, l'air de rien comme lui seul savait en avoir l'air. Puis, dans un hommage et à Rolland-Garros et à la campagne de 2002 de Bayrou, il lui mit une bonne claque dans la gueule, en coup droit.
"Ah ah, tu fais moins ton kéké maintenant, dit-il au mioche en pleurs, fallait pas me chercher ! Avec moi, c'est dent pour dent !!

A suivre...

** toute ressemblance avec une situation ayant existé serait purement fortuite, vu qu'on n'a toujours pas vu la BD exacte de cette journée "Sauvons Minnie".

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LST-blog-bd 67 : La programmation par contrainte


Une idée de Zak Galou !

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dimanche 3 juin 2007

LST-blog-bd 66 : Bonne fête des mères

Bonne fête à tous les mamans d'informaticiens !

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vendredi 1 juin 2007

LST-blog-bd 65 : Joli mois, mois de juin...


Idée de Glou

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The Big Gala Show



Et n'oubliez pas : 2 places achetées 1 rein offert !


Enfin une vraie de vraie BD !

Hum hum, je vois en Pata, un adversaire à ma taille qui va m'obliger à vous montrer mon vrai talent !

Attention, voici en avant-première, les aventures de Gerro !

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Enfin une vraie BD !

Voila quelques années que chaque Mardi soir, en cachette, je me rends a mon cours de Dessin. Jamais, quand j'ai commencé cette folle entreprise, je n'aurais cru atteindre un tel niveau ed perfection. LaïpSiksiens, aujourd'hui est le jour ou le LaïpSiks va se scinder en 2 ! Les vieux conservateur, qui en ont une petite, qui se rangeront aux coté du médiocre coup de crayon de la petite indienne, et les révolutionnaires beaux gosses, qui en ont une grosse, qui se rangeront aux coté de mon genialissime talent.

Treve de bavardages, et place à l'art ! (le vrai !)





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