mercredi 28 février 2007

Méthodologie scientifique

Voici nos conclusions préliminaires, basées sur les travaux de [1]. La lecture de [2] et [3] ont été également une grande source d'inspiration.



Ayant déjà une bourse (qui permet de financer cette étude) nous envisageons comme perspectives d'étudier la formulation d'hypothèses.

Références :
[1] http://www.besse.at/sms/
[2] http://www.besse.at/sms/matter.html
[3] http://www.besse.at/sms/evolutn.html



mardi 27 février 2007

Lubrique rittéraire - suite


LST-blog-bd 36 : Les élections, version les tous petits

D'après une mini idée de Mista Glou


Je reposte cette bd pour plus qu'elle soit une bd cachée :p

Libellés :


Little Endian et la fin des péripéties macaotiennes

Epuisée, au bord de la mer et de la fatigue, mais globalement assez contente de ce zeugme de ouf, Little alla s'asseoir au bar du FBB.
"Un champomy pour moi, un verre de lait pour Maurice", commanda-t-elle à l'hôtesse de l'air ; cette dernière, interloquée, la regardait avec des yeux ronds, en se demandant comment diantre Little Endian avait bien pu se tirer de son mauvais pas de l'épisode précédent.

"Vous vous demandez comme diantre j'ai bien pu me tirer de ce mauvais pas de l'épisode précédent, pas vrai ? demanda Little en glissant une paille violette dans son champomy.
_ C'est que, vous avez été enlevé par Hans hier soir et aujourd'hui vous revenez comme si de rien n'était, ni vue ni connue je t'embrouille, c'est un peu déstabilisant.
_ Vous savez, dés que je suis entré dans "l'avion", commença Little en mettant manuellement des guillemets autour de l'avion - ce qui n'est pas évident - j'ai compris qu'il se tramait quelque chose de louche. D'abord, c'était la première fois qu'il y avait des hôtesses dans un bus RATP. Et puis, cet enregistrement du commandant de bord, c'était grotesque, j'ai tout de suite reconnu Gérald Dahan qui faisait une imitation d'enrico macias."
La barwoman ne comprenait pas, elle demeurait fixée sur Little en se demandant visiblement si le décalage horaire associé au Gin-tao ne lui avait pas définitivement ramolli le cervelet.
"Je vois bien que vous ne comprenez pas, lui dit Litlle en jetant une poignée de cacahuètes à Maurice, l'éléphant bleu qui l'avait arrosé dans la chaleur torride du désert - à droite en sortant de la jungle où elle avait parachuté. Vous demeurez fixée sur moi en vous demandant visiblement si le décalage horaire associé au Gin-tao ne m'a pas définitivement ramolli le cerveau.
_ Le cervelet, corrigea la pianiste de bar qui avait fait des études sur Wikipedia, vous savez c'est cette partie qui est à l'arrière de la tête et reçoit des informations du cortex cérébral (notamment du cortex visuel et du cortex somatosensoriel) avant de les renvoyer en code VDL vers les neurones moteurs, le thalamus et le cortex."
Mais Little n'avait pas le temps pour ce genre de bêtises. Elle n'était pas là pour vendre des gauffres.
"Je suis pas là pour vendre des gauffres", répondit-elle en chatouillant Maurice sur le ventre ; celui-ci, très joueur, était allongé sur le dos, les pattes en l'air, la trompe [CENSURE -- CENSURE ]
"Ensuite quand je suis arrivé à mon rendez-vous de 22h30
_ En retard, précisa Yas.
_ Non, non, j'étais dans l'intervalle flou, et pas seulement au niveau des horaires je l'admet. Mais bien sûr j'ai tout de suite reconnu Zak Galou sous les traits d'Hans Aveclui.
_ Alors ça j'aimerais bien savoir comment que vous avez pu le percer à jour son déguisement vu qu'on y a passé deux journées de thésard à le préparer."
Little partit d'un petit rire moqueur et leva sa chope pour qu'on la lui remplisse à nouveau. Elle sortit de sa poche un paquet de tabac à rouler et du papier. La femme-taxi pâlit un peu : "Vous savez que fumer tue ? Que c'est mal ? Que vous risquez une maladie cardiovasculaire cancéreuse avec des boutons sur l'anus ?"
De nouveau Little eut ce même petit rire.
"Le seul personnage que je n'arrivais pas à situer dans cette gigantesque grotesquerie, c'est Maurice."
Se sentant appelé, l'éléphant bleu leva le groin, les oreilles aux aguets.
"Et puis j'ai trouvé ça dans une de ses poches, ajouta-t-elle en désignant le tabac à rouler et le papier.
_ Arf, oui, c'est pas facile cette loi anti-Jeanmarc, admit l'hôtesse de l'air en se grattant la tête.
_ Il ne s'agit pas de ça !! Cet éléphant bleu, c'est Pata je l'ai reconnu !! Allez, je sais bien que je suis dans Surprise sur prises ! Allez, sors de sous le bar Marcel Beliveaux !"

Little pendant une bonne demi-heure fouilla le bar à la recherche des caméras, en braillant qu'elle était dans une émission de télé, que Marcel Beliveaux cherchait à la piéger avec Gérald Dahan. Finalement, c'est quand les infirmiers sont venus la chercher pour la rapatrier à Kennedy qu'elle se calma un peu.
Dans l'avion qui la ramenait en France, bien emmitoufflée dans sa camisole blanche, Little commença à envisager comment elle pourrait faire passer son voyage - catastrophique elle s'en rendait bien compte maintenant que les cachets faisaient effet - pour ce qu'il n'était pas, à savoir touristique.


lundi 26 février 2007

Un peu d'histoire ne fait pas de mal


Suite de nos grande série sur les animaux à la con. Aujourd'hui : Louis XIV.


Né au mois de septembre, celui qui deviendra roi de France est vierge, ce qui est courant à la naissance. Aimant la subversion dès son plus jeune âge, Louis-Dieudonné était prédestiné de par son deuxième prénom à dire des conneries et à se présenter aux élections, surtout qu'à l'époque il était le seul candidat et personne n'allait voter - mais que faisaient les collectifs de banlieue ??

Elève bon mais pas top, Louis sera abonné à la mention bien - il faut dire que ses profs savaient quand même qui c'était.
Reconstitution historique : le petit Louis est à son pupitre, la maîtresse - Mlle Yas - rend les copies :
"Louis-Dieudo : 14, c'est bien mais pas top. Enfin, c'est toujours mieux que ton père qui avait que des 13.
_ Et attends, demande à Nono qu'a eu mon grand-père Henri, il avait que des 4", répondit Loulou.


Autrichienne, sa mère aime la choucroute et Louis lui rendra hommage toute sa vie en en portant une sur la tête. Elevé dés l'âge de cinq ans par le cardinal Maïzena - à ne pas confondre avec la Mazarin qu'on met dans les crèpes et les gâteaux - Loulou est un sacré chenapan. Adepte de la main leste et du jeu de paume, il se distingue dés son plus jeune âge par sa modestie et sa simplicité : il prend comme emblème le Soleil, vu que la pluie était déjà prise par les anglais et tous les autres symboles annexés par les chevaliers du zodiaque.
Pété de thunes, Louis organise des rave-partys et se bourre la gueule comme pas permis. Ses talents de stand-up lui permettront cependant de se sortir toujours de situations délicates :

Reconstitution historique : le roi est au lit avec une ou deux donzelles, la femme de ménage entre pour passer
un coup d'aspirateur. Devant le désordre, elle maugrée : "Oh lala, dans quel état elles ont mis la chambre ces
pétasses !" Loulou, beau joueur, lui répond : "L'état c'est moi".


La formule depuis est restée célèbre, et fut déclinée dans toutes les langues : qui a pu oublier Lady Di annoncer à son valet de chambre qui venait débarasser le plateau du petit déjeuner :
"Prenez-nous !
_ Qui ça ? s'inquiéta le valet en songeant aux oreilles du prince Charles.
_ Les tasses et moi !"

Après le collège, Louis-Dieudo va au lycée Louis-Le-Grand, ce qui lui vaudra d'ailleurs son nouveau surnom de Louis-Le-Grand. Les cours de sciences économiques et sociales le marquent durablement et le convainquent de la supériorité du libéralisme sur le socialisme - il en profite pour se déclarer monarque absolu de droit divin.
Peu après, il révoque Lady de Nantes, une anglaise un peu trop protestante à son goût. La jeune femme finira d'ailleurs bien mal :

Reconsitution historique : Lady de Nantes est au rez-de-chaussée. Elle est triste. "Je suis au rez-de-chaussée
et je suis bien triste", dit-elle. Finalement, elle monte et s'pend.


Grâce à un prêt Robien qui lui permet d'acheter un bien à taux zéro, Louis fait construire un châlet à Versailles, en donnant des ordres précis pour les travaux :

Reconstitution historique : Le roi est dans le jardin. "Pour construire ici, il me faut un homme affable, dit Louis à son assistant personnel.
_ La Fontaine", rétorqua celui-ci, il fera l'affaire. Et pour la déco ?
Louis regarda les différents candidats et en désigna un : "Le Brun".
_ Et pour le jardin, qu'est-ce qu'on fait, on prend mon jardinier ou le vôtre ?
_ Le Nôtre".

Grand amateur d'Haagendass, le roi se fit construire une galerie des glaces où il aimait l'été aller se rafraîchir la tête.

Malheureusement, son règle fut assombrie par une sombre histoire : alors qu'il attendait un héritier, sa gourdasse de femme accoucha d'un dauphin, ce qui le plongea dans une profonde déprime, noyée dans l'alcool. Sa maîtresse de l'époque eut beau essayer de le réconforter, elle n'y pouvait mais.
"Et Maintenon, que vais-je faire ? lui disait-il souvent.

En 1715, il finit par décéder le jour de sa mort. Auparavant, il avait monté un bric-à-brac qui lui valut le surnom de Louis la brocante.


Les Tribulations etc... - Episode suivant : Episode avant le prochain

Previously, on Les Déambulations déambulatoires d'un déambulateur chez les Macao :
Officiellement en voyage à Macao pour se refaire les seins, Little Endian, née American, rencontre dans l'avion une hôtesse de l'air un peu louche. Elle échappe de justesse aux chinois du FBI - Funestes Babars Intrigants - en changeant de couverture. Ensuite, elle rencontre dans un taxi une chauffeuse de taxi qui se trouve être l'hôtesse de l'air. Celle-ci la conduit de gré ou de force à son hôtel, le Fucking Blue Boy, haut lieu touristique pour Européens Coquins en Tourisme Sexuel (ECTS). Là, elle rencontre au bar une barwoman qui se trouve être la chauffeuse de taxi ; celle-ci la fait boire alors que d'habitude pas du tout, et du coup Little est pétée. Dans sa chambre, elle trip grave sa mère. Ensuite, elle arrive à son rendez-vous de 22h30 avec un peu de retard et Hans est grave vénère. Ah, et elle rencontre aussi une pianiste qui est en fait barwoman. Et il y a un éléphant bleu qu'on dirait qu'il est un peu partout à la fois. Dans la suite, cet éléphant bleu s'appelera Totoro.

Les éléments qui suivent prennent place entre 01H32 du matin et 03h43 du matin.


Little évanouie ronflouillait à l'arrière de la camionette. Hans Kiogène conduisait à vive allure, le bras gauche à la portière. "Pour conduire, c'est la classe", expliqua-t-il à l'hôtesse de l'air qui était aussi taxi, barwoman, pianiste de jazz et féministe. "Tu sais Yas, continua-t-il en faisant jouer l'avertisseur dans les rues de Macao-bas - le Macao football club venait de battre les Antonio Spurs en trois sets et Hans adorait la danse classique ; tu sais, je n'ai rien personnellement contre Little, c'est juste le boulot tout ça.
_ Quand même, tu y as été un peu fort sur le jus d'orange, la pov' petite risque de tout dégobiller sur le tapis de sol !
_ That's allright Mama". Hans était fan du King.

Ils roulèrent quinze-vingt minutes, ils avaient de la chance le périph était plutôt dégagé cette nuit-là ; dans son sommeil, Little rêvait de sous-ensembles flous, preuve s'il en fallait une de son implication dans le programme socialisto-umpiste. Malgré son agitation et les soubresauts de la calèche sur les pavés, elle entendait distinctement les brâmes des chameaux et la voix chaude et vigoureuse de Hans. Mais bercée et par les relents d'alcool et par l'odeur forte maintenant - elle n'avait pas eu le temps de prendre de douche depuis son départ de la Courneuve - elle s'endormit profondément.

Quand elle reprit conscience, ce fut au son tonitruant des réacteurs d'un biplan. Elle vit que son ravisseur conduisait et elle songea qu'elle pourrait défaire ses liens pour l'attaquer ; c'est alors qu'elle remarqua le regard qu'il lui lançait dans le retroviseur.
"Ny songe même pas, Petite Indienne. Tu n'imagines pas à qui tu as affaire.
_ Ben si, tu t'appelles Hans et tu es le méchant."
Hans rit de toutes ses dents, ce qui n'était pas évident même avec Polydent.
"Dis-moi qui je suis, je te dirais où on va, riposta-t-il.
_ Hans Ka ?
_ Non.
_ Hans Upposant ?
_ Ahah, tu refroidis Petite !
_ Oui il fait un peu froid, je peux fermer la fenêtre ?
_ Oui ne te gêne pas. Tu veux une écharpe ?
_ Volontiers merci.
_ Allez je te donne un indice, je ne te fais pas un peu peur ?
_ Ah si !"
Little fit un effort visible pour trouver le mot : "Ah, vous êtes Hans Kiolitique ?
_ Presque ! Je m'appelle Hans Kiogène."
Tout en discutant, Little s'était approchée du hublot pour le fermer. Elle vit qu'ils étaient en train de survoler la jungle au sud de Bassora-saura.
"Vous n'arriverez jamais à me faire parler, plutôt mourir !"
Sur ce elle attrapa un parachute qui attendait là et sauta dans le vide en hurlant : "Banzaï !".

Hans referma la porte derrière elle, un peu dépité : "Mince je n'aurais ptet pas dû la taquiner. Elle est à fleur de peau ces temps-ci ... Espérons qu'elle atteigne la Corée du Nord par ses propres moyens."

Il retourna au poste de pilotage et appela le Laipsiks en SSH.
"Allo, Nono ?
_ Yep, grouille-toi Zak, chui au 2ème niveau de World of Warcraft, faut kjle termine avant d'aller faire un cours à ces connards d'étudiants.
_ J'ai paumé Little, dit Zak qui enleva son déguisement de Hans - une fausse barbe, une casquette de l'ex-RDA et un tee-shirt "I am a berliner".
_ Arf. Que s'est-il déroulé ?
_ Elle a sauté.
_ Noooon ??!! Je t'avais bien dit de ne pas emmener de grenades !
_ Nan, elle a sauté par le hublot.
_ Elle a sauté Nicolas Hulot ? Mais qu'est-ce qu'il faisait là ?"
Zak Galou raccrocha, comprenant que Nono ne l'écoutait pas réellement. Il attacha sa ceinture de sécurité, brancha le radio-cassette et fit demi-tour vers Moscou aux sons des trompettes de la BO de Camping.

Pendant ce temps, Little Endian parachutait tranquillement au-dessus de la jungle. Un observateur attentif du ciel nippon aurait pu la voir nager en grenouille vers la Corée du Nord.
"Tiens-toi bien Maurice, dit-elle à l'éléphant bleu qui ne l'avait pas quitté de la journée. Je vais rétablir la paix dans le monde ! Communistes, me voici !"

Qu'adviendra-t-il de Little Endian en terre inconnue ? Où est passée l'hôtesse de l'air ? Quel est vraiment le rôle de Nono dans cette embrouille intergalactico-nippone ?
Vous le saurez, mais c'est pas sûr, dans la prochaine aventure des TRIBULATIONS DE LITTLE MISS ENDIAN


samedi 24 février 2007

Les histoires d'une chinoise au pays du soleil déjà un peu levé : Épisode Round(Math.PI*2) : Autant en emporte le Qi

_ Tique, corrigea le laveur de voiture
_ Souhait

- Mais qu'est ce que vous faites à laver des voitures? Tout à l'heure vous étiez au piano, encore avant au bar... Oh! j'ai compris vous êtes Jarod! Tient tant que vous y êtes vous sauriez sûrement faire ca, kiki mon éléphant à besoin qu'on lui change ses langes.

- Shh moins fort! Je suis Jack Badkid, service secrets canadien, il faut que je vous parle d'un sujet de la plus moyenne importance.
- Maintenant? s'étonna Little Endian, vous auriez pas pu en parler quand on était encore dans l'avion, par ce que 14h c'est long, surtout après le décollage quand il reste encore 13h58 de vol*.
- Mais je n'ai fait que ca! On m'avait dit de vous contacter par les mécènes, mais vous ne m'avez jamais répondu le mot de code : "kikoo lol XD"
- Mais je ne vous ai toujours pas répondu! Et puis qu'allez vous chercher, je suis une simple touriste en mission pour... euh je veux dire une simple touriste en demi-espion pour deux... Ah zut! A chaque fois c'est pareil je me trompe.
- Braaaaaaa?
- Du calme kiki! Maman s'occupera de toi plus tard.
- Inutile du perdre du temps avec les protocoles, de toutes facons ils on étés concus par des informaticiens qui ne connaissent rien aux contraintes du terrain et il ne nous reste que très peu de temps! Je sais que vous n'étes pas Huguette Grossemiche comme c'est écrit sur votre faux passeport Disneyland, vout êtes l'agent Pépé des Aimes en mission pour la section Lip 6 des services de renseignement de sa majesté le roi de France...Je doit vous transm... ils, je... je... ils m'ont eut fuyez avant qu'il ne soit trop tard pour vous... aaargh...
- Mais non, c'est bon pour moi le bar ferme dans un heure, on a tout notre temps! Hé vous dites plus rien?
Little Endian poussa du pied le corps inerte de l'hotessse-*-laveur de voiture qui ne bougea pas. "Bon bah si vous voulez plus parler je m'en vais hein, par ce que kiki s'impatiente". "Et si c'est juste que vous vouliez pas le changer il suffisait de le dire! Tu viens kiki?". Little Endian était sur le point de partir, mais auparavant elle voulait en avoir le coeur net sur l'identité de Jack. Ni une ni deux (ni trois, ni quatres nous précise Glou), elle lui tata l'entrejambe de sa chaste main - et de toute façon moins de trois secondes ca ne compte pas se dit Little en sont for intérieur. Car malgré la pilosité de singe de Jack, elle avait encore un doute sur son genre. C'est que l'oeuil perd de son discernement avec tous ces mangas où on a de plus en plus de mal à savoir avant le tome 27 si oui ou non on peut se permettre de fantasmer sur les formes androgynes du personnage principal - et Little en lizait beaucoup.

Ni hao matemoizelle Grozemich!

Little Endian et kiki, prompts comme l'éclair, se retournèrent comme un seul éléphant. Un grand blondinet se tenait devant elles**.

Qui êtes vous?

- Il me semble que c'est pour ce genre d'information que votre gouvernement vous paye n'est ce pas... Alors vous n'imaginez tout de même pas que je vous la donnerais sans une petite contrepartie de votre part? Vous pouvez m'appeler Hans.
- Qu'est ce que vous me voulez? Je ne sais rien! Si c'est Zach Galou que vous cherchez, son bureau c'est le n°519 et il laisse toujours un double du passe magnétique en dessous du bac à fleur du rez-de-chaussée!
- Allons allons ne faites pas l'enfant, nous savons déjà tout cela, même pour les bugs que vous avez caché en fonctionalité lors de votre soutenance de stage. Mais si vous me permettez, je vais vous convier à une petit excursion, ca ne sera pas long...
Little Endian était sur le point de dire "Oh chouette! Où ca?" quand deux hommes se saisirent d'elle. Elle sentit une piqure à la nuque, la salle vacilla comme sous l'effet de Gin-Tao, puis elle ne sentit plus rien.

Qui est Günter? Qu'adviendra t'il de kiki? Pourquoi est ce que cette histoire est complètement pourrie? Vous aurez la réponse à toutes ces questions en lisant le prochain épisode de :
LES AVENTURES DE LA VACHE MILKA EN CÔTE D'IVOIRE

* : au vu des tarifs pratiqués par les boutiques "on board" on peut prendre le terme vol dans au sens propre et au sens barbouillé.
** : oui l'éléphant est une éléphante, quand il est question d'audimat il n'y a jamais trop de personnages féminins.


mercredi 21 février 2007

Les péréré d'une Chinoise en République du Congo - Episode pas loin de 5 : Lost in rotation

"Oulala purée c'est fou cette chambre qui tourne !" songea Little Endian en s'agrippant à son lit. Elle avait bien remarqué, tandis qu'elle était dans l'ascenseur, que le liftier avait tendance à aller beaucoup trop vite entre les étages, mais là, c'était pire. Surtout qu'elle n'avait pas commandée une chambre-manège et elle commençait à se demander si ça n'allait pas lui grever ses comptes - pire, dans un renvoie de Tsin-tao, elle songea avec horreur que le LaipSiks pourrait bien ne pas lui rembourser ses frais professionnels si elle continuait sur ce bus de vie.

A 23h15, elle s'éveilla en sursaut, en sueur et en panique. "Oulala purée j'avais pas un rendez-vous mystérieux à 22h00 heure locale moi ?" songea-t-elle en essayant de se redresser dans le lit. Malheureusement, Little se rendit compte avec stupeur - mais toute seule - que la chambre s'était redressée et non son corps. Inclinée vers le bas tandis que Little demeurait allongée, la chambre lui parut tout à fait saugrenue, presque démesurément. En plus, les meubles s'insurgeaient et refusaient de tomber, provoquant un remous dans la force ; du coup, pour des questions de conformité aux règles de la gravité, la chambre revint à sa position normale et Little régurgita un peu de son cocktail sur l'oreiller.

A 23h23, Little se réveilla en sursaut, sa micro-sieste lui rappelant qu'elle était en retard à son rendez-vous. En ouvrant les yeux elle se rendit compte que la lumière faisait un bruit infernal dans sa tête - un peu comme quand Yoann lui parlait autrefois, mais l'obscurité en moins. Elle se leva avec difficulté, prenant la chambre de vitesse pour qu'elle ne lui refasse pas le coup de 23h15.
Visiblement, le manège était fermé parce que la chambre avait cessé de tourner. Elle attrapa son appareil photo et courut prendre l'ascenseur, en se disant que, quand même, c'était drôlement bizarre cette sirène des pompiers en pleine nuit.

L'hôtesse-taxi-barwoman était au piano et jouait Stouaingeur nineu night, de Frank Sinatra. Little envisagea d'aller lui demander des explications sur ce visible cumul des emplois - elle soupçonnait même du travail au noir, bien que le taxi soit jaune, mais elle se dit que, après tout, ce n'était déjà pas facile pour elle de devoir s'occuper d'un éléphant bleu en permanence et que mieux valait ne pas en rajouter.
Au bar, un homme se tourna vers elle, visiblement excédé de l'avoir attendu si longtemps.
"Ah Miss Endian, vous êtes en retard.
_ Ah non, pas du tout, je les ai eu la semaine dernière."
L'homme lui jeta un regard un craie dule tandis qu'elle se commnandait un Gin-tao, "mais sans Tao j'ai l'impression que je ne le digère pas", précisa-t-elle.
Elle se tourna vers l'homme sans voir que le barman intérimaire stagiaire, en s'évanouissant, confirmait.
"Alors, vous vouliez me voir ? dit-elle
_ En fait non, pas vraiment, mais bon, vous savez ce que c'est. Des fois un gars vous dit, tu dois voir telle personne à tel endroit à telle heure, et vous le faites alors qu vous n'en avez pas vraiment envie, vous voyez ?
_ Oui j'ai mis mes lunettes.
_ D'accord.
_ Et sinon, pourquoi ce rendez-vous ? c'est que j'ai beaucoup à faire pour visiter toute la ville ; c'est si grand le Bangladesh.
_ Vous avez raison, dit l'homme en sirotant un sirop de grenadine. Venons-en droit au fait : j'ai le passeport diplomataque que vous m'avez demandé pour la Corée du nord.
_ Diplomatique, corrigea Little qui était très soucieuse de la langue française, surtout depuis que l'éléphant bleu, qui visiblement était étranger, les écoutait par dessus l'épaule de son interlocuteur.
_ Comment ? Mince, on m'a bien dit que vous vouliez un passeport diplomataque ! Je ne peux rien faire pour vous."
Sur ce l'homme s'éloigna rapidement en lui laissant la note à payer.

"Kacelanetienne, songea Little en prenant l'éléphant bleu sur ses genoux, une paille dans son Gin-Gin-Tao. Il ne me reste plus qu'à changer de tactaque.
_ Tique, corrigea le laveur de voiture.
_ Souhait."


LST-blog-bd 35 : Monitorat : question d'audition.


Dérivé d'une idée de ZG. Dialogues et textes par Glou.
D'après un dessin de qui vous savez.

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mardi 20 février 2007

Les pérégrinations d'une chinoise au pays du lotus #0000FF : Épisode 4.99 : Le pousse-pousse siflera trois fois

Mais, mais, mais alors vous n'êtes pas vraiment une hôtesse de l'air !!" s'écria Little.

- "Si bien sur, mais c'est que vous comprenez la vie c'est pas facile alors je fait ce petit job pour arrondir les fins de semaines"
- "Ah d'accord!" soupira
Little Endian rassurée, mais qui n'en regardais pas moins assez inquiétée le taximètre : à peine avait elles démaré qu'il affichait déjà 1500 euros. "La vache c'est cher!" s'écria little - elle avait beau avoir eu la carte blanche des services secrets, mais Florent Pagny risquait d'en faire un chanson si ca continuait comme ca.
- "Vous connaissez la ville?", demanda la taxiste-hotesse-de-l'air.
- "Bien sur que je connais la ville! Ca fait 10 ans que j'habite à la Coureneuve, vous me prenez pour qui?"
- "Non en fait je vous demandais si vous connaissiez - cette - ville..."
- "..."
- "Macao..."
- "Oh pardon oui! Enfin je veux dire non, je ne connais pas! C'est quoi ca la bas?"
- "Les grand ca là bas ce sont des grattes-ciel, et les petit ca en bas de sont les grattes-gratte-ciel, on le appelle comme ca par ce que depuis en bas on à l'impression qu'ils touchent les grattes-ciel..."
- "Oh!"
- "...mais c'est un peu stupide par ce que d'en haut c'est plutôt l'inverse"
- "Ah vous avez bien raison, avec le temps qu'il fait on ne sait plus comment s'habiller, moi même la dernière fois que je suis sortie je me suis demandée : "
Little Endian, ma fille, vas-tu mettre ce haut ou non, c'est très important", et bien finalement je ne l'ai pas pris alors qu'il fallait faire l'inverse!"
- "c'est cela oui, et les petit ca ce sont les jeans-marcs, on les appelles comme ca par ce que d'en bas on a l'impression que c'est jean, alors qu'en fait c'est marc."
- "Ou ca?"
- "Là bas"
- "Oh!"
Le taxi s'arreta.
- "Nous sommes arrivés, cela ferra 7500 yuans s'il vous plait"
- "Euh un yuan c'est combien d'euros"
- "1000"
- "Ok...que voici, gardez la monnaie"
- "Oh non je vous en pris"
- "Sisi j'insiste"
- "Je n'en ferrais rien"
- "Madame vous m'obligez, mais je vous demande d'accepter! De toute façon ca n'est pas moi qui paye, c'est Florent Pagny"

A peine arrivée devant le Fucking Blue boy de Macao,
Little Endian se dit que celui ci n'avait rien du rade cradingue où elle avait ses habitude à Garge-les-Gonesse. C'était un hôtel énorme d'au moins 50 chambre de haut, 4 suites royales de large et 5 étoiles de long. L'endroit était plus que chic. Mais Little Endian n'en avait cure, elle ne pensait déjà plus qu'à sa mission. La porte s'ouvrit sur son passage et elle demanda cash-direct au réceptionniste si ses rognons de boeuf impérial étaient bons. Sur quoi il lui répondit qu'on lui disait le plus grand bien de ses sushis pomme à l'huile, et lui indiqua de la tête la direction du bar. C'était le code convenu.

Au bar elle commanda un Tsing Tao. Pour nos amis qui seraient incultes ou qui n'auraient une culture nous précisons qu'un Tsing Tao est un cocktail composé de précisément 50% de Tsing et 50% de Tao, d'où le nom. Le barman qui était une barwoman en fait (il faut être vendeur, il n'y a que des filles dans cette histoire) lui dit "Oh! et comment allons nous sur MSN?" pendant qu'il lui préparait son milkshake.
Little Endian en avait un peu marre, mais lui dit que ca allait très bien et qu'elle aurait déjà changé son status si on n'arrêtait pas de la déranger toute les 3secondes avec ca... "Mais, mais!", s'écria t'elle, "vous êtes l'hôtesse de l'air, vous n'êtes pas vraiment taxiste alors?". "Si, enfin non", bredouilla elle "je veux dire que oui je suis taxiste et aussi barman, par ce que pour arrondir les fins de mois, taxiste c'est pas trop ca alors je prends un petit job à côté". "Ah ok!" fit Little Endian d'un air rasséréné, mais néanmoins inquiet quand elle vit le prix de la consommation : 10000 euros! "Non c'est des yuans" lui précisa la barman qui ne l'était pas vraiment en lui servant son banana-split. Quelqu'un vous attends, il vous demande de le retrouver ici même ce soir à 22h. Soyez précise. Little Endian calcula automatiquement de tête l'interval flou que cela représentait et se dit, satisfaite, qu'avec une bonne t-norme on ne pouvait ne jamais vraiment être en retard.

Qui est l'homme? Que fera
Little Endian en attendant ? Arrivera-t-elle à s'habituer aux yuans ? Et surtout, surtout, pourquoi les femmes sont-elles si méchantes ? Autant de questions dont vous aurez la réponse en lisant le prochain épisode de :
LES DÉAMBULATIONS D'UNE CHINOISE EN CHINE


samedi 17 février 2007

Les déambulations d'une Chinoise en Chine - Episode 4 à Singapour : Episode 3

Purée ça fait long ! On dirait un post de Monsieur Glou
, songea Little Endian en précisant au passage à l'intention des lecteurs qu'elle m'appelait toujours Monsieur, rapport au respect inhérent à ma stature internationale ; par le hublot du paquebot qui venait de se poser sur le tarmac de la gare SNCF de Macao, elle vit les agents de la douane se diriger vers l'escalier de secours de l'appareil.
Oh la la ça m'a l'air inquiétant comme un partiel d'ICATAL


Officiellement venue en Afrique du Nord pour se faire refaire les seins, Little Endian était en réalité envoyée par les autorités françaises justes afin d'entrer en Corée du Nord - sa mission consistait en trois points principaux et deux alinéas :

  • Suivre le programme de désarmement nucléaire de Ou-jean-tao, le fameux dictatateur ;

  • Botter le cul des méchants ;

  • Et ramener des jeux vidéos pas chers pour le labo ;


Cette mission était périlleuse, mais qui d'autre qu'elle aurait pu la réussir ? Zak Galou était interdit de territoire en Chine depuis qu'il avait amalgamé à la tribune des Nations-Unis en un discours resté célèbres : "Les jaunes, les noirs et les arabes, même combat !". Bubu ? Depuis qu'il sortait avec Manu, il avait complètement rangé les armes et ne militait même plus pour Ségolène. Glou ? Outre qu'il avait tendance à confondre les présidents chinois et nord-coréens, il était foutrement incapable de reconnaître l'Afrique du Nord de l'Amérique du Sud. Quant à Nono, le seul finalement ayant suffisamment d'expériences en sushi, il avait déjà échoué l'année précédente en se rendant au Japon, au terme d'un imbroglio juridico-aéroporté à la gare St-Lazare.
Bref, il ne restait que Little Endian.
Et maintenant qu'elle voyait monter dans l'autobus les chinois du FBI de Macao, elle n'était pas loin de penser que sa couverture était foutue. D'autant qu'elle avait mangé des nouilles avec baguettes - elle avait toujours aimé le pain frais - et qu'elle en avait mis partout.
"Pardon Mlle l'hôtesse de l'air, z'auriez pas une autre couverture ? J'ai l'impression que la mienne est foutue.
_ Oh yeah obladi oblada, répondit l'hôtesse dans un anglais parfait.
_ Merci beaucoup. Vous savez toute ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air, toute ma vie j'ai rêvé de voir le bas d'en haut...
_ Oh moi vous savez les bas, je préfère les collants", interrompit l'hôtesse avant de s'éloigner pour répondre à un appel en PCV sur MSN, la couverture de Little sur les épaules.

En arrivant dans l'habitacle intérieur sport, les policiers Macacaotèques aperçurent l'hôtesse et la fouillèrent longuement, laissant les passagers sortir.
Hihihi, je les ai bien roulé dans la Maïzena
.

Little Endian prit un pouss'pouss' café sur le pouce au bar de l'hôtel des Trois faisans. En regardant autour d'elle, elle se rendit compte qu'elle regardait autour d'elle et qu'il valait mieux se fondre dans la population. Aussi quitta-t-elle la gare routière en se jetant dans le premier taxi : "Emmenez-moi au Fucking Blue Boy, c'est là que je dois rencontrer mon contact", dit-elle au chauffeur, un Béarnais qui avait été candidat à la présidence de la république. "Oh, vous êtes sur MSN ?" lui répondit le chauffeur en se tournant vers elle. C'est alors qu'avec horreur, Little reconnut l'hôtesse de l'air !

"Mais, mais, mais alors vous n'êtes pas vraiment une hôtesse de l'air !!" s'écria Little.


NB : Ce qu'il est advenu de notre héroïne - en fait, Zag Galou s'est fait un fix - son aventure au Fucking Blue Boy de Macao, comment elle va gagner la Corée du Nord par l'Ouest, qui est vraiment cette hôtesse de l'air, vous le saurez, dans le prochain épisode de :
LES DEAMBULATIONS D'UNE CHINOISE EN CHINE


vendredi 16 février 2007

Premiers TDs : le problème

Le problème ça n'est pas ceux qui se plaignent que ça ne marchent pas et qui lorsque vous leurs dites qu'ils ne procèdent pas de la bonne manière s'exclament l'air hébété de l'agneau innocent "ha bon? mais alors comment il faut faire?" alors même que vous venez de passer au tableau pour la troisième fois expliquer ce point particulier à tout le monde.
Même quand c'est la cinquième fois qu'un élève vous fait le coup.

Le problème ça n'est pas non plus ceux qui confondent type et nom de variable ou oublient que l'affectation se fait de droite à gauche et non de gauche à droite. Non, ceux là font partit des élus. Ils apprenent vite pour peu qu'on leur dise ce qui ne va pas.

Le problème c'est ceux qui ne comprennent pas : ceux qui ou n'ont aucune connaissances de base ou qui ne font aucun efforts de réflexion. Dans tous les cas ils attendent religieusement l'oeuil brillant et l'air faux cul que vous régliez - à leur place - leurs problèmes de compilation. Que vous disiez une chose ou son contraire ils n'ont qu'un seul mot à la bouche : "oui". Vous leur expliquez : "oui", vous leur demandez si ils ont compris ils disent : "oui", vous leur dites de le faire ils répondent : "oui" - et puis ils ne bougent plus. Vous voyez bien à leur expression fixemi-vide mi-alerte qu'ils n'ont pas compris, alors vous leur ré-expliquez : "ahhhh oui", vous leurs demandez si ils ont compris : "oui!", vous leurs dite de le faire : "oui" - et puis il ne bougent plus.

En TD j'aime aussi bcp les gens qui demandent l'air de rien l'énoncé du dernier td (le premier), et qui fatalement ne comprennent rien à ce qui se passe au td. C'est ce qui m'a valu la remarque illuminée d'un élève alors que j'en étais au l'explication de la clause GROUP BY dans MySQL : "mais alors monsieur, ne fait une base de données c'est comme un fichier texte dans lequel on affiche une ligne!".Hm . Et encore je parle même pas du fait que le cours est la veille et que si on les interroge dessus ils se souviennent encore moins du contenu que du titre.

Sinon ca va je n'ai pas trop à me plaindre de mes élèves, ca serais même plutôt le contraire pour l'instant! :) Par ce que faire prof c'est pas évident même si on passe trois à quatre fois (voir beaucoup plus) le temps du td à le préparer. Sinon je suis désolé pour ceux - nombreux apparemment - qui trouvaient que ce blog devenait drôle depuis que je n'écrivais plus (combien je les comprends) mais en ce moment c'est moi qui tient le haut de la plume! :P Pour terminer je n'aurais qu'un mot :

pointeur : nm, [pwonteur] 1. manière de préciser la localisation d'un point 2. machine à faire des pointes 3. notion d'autant plus délicate à expliquer qu'ils sont nombreux ex: "la vache, elle utilise un double pointeur dans sa fonction et elle n'a même pas de SIGSEGV!" (E. Zola)


Les déambulations d'une chinoise en Chine : épisode 2, Les pyramides de Macao

En posant le pied pour la première fois sur le tarmac taïpeïois Little Endian réalisa enfin pleinement qu'elle était en vacances à l'autre bout du monde* et les implications que cela comportait : elle allait rater deux semaines des nouvelles saisons de DH, 24 et Lost - "unanimement acclamé comme les meilleures que l'on ai jamais vu" se rappelait elle d'avoir lu dans cablérama.

Cela dit rien n'y fit on refusa net de la laisser remonter dans l'avion, combien même elle mettrait ses promesses à exécution de remplacer l'autopilot de l'avion par un contrôleur flou J2EE avec interface ouaib dynamique en PHP5. La mort dans l'âme et les poches sous les yeux, Little Ppdm se raisonna et décida qu'il valait peut être mieux finalement profiter du voyage semblaient l'y inviter les différents garde de sécurité qui la maintenait plaquée au sol depuis qu'elle avait tentée d'agresser le pilote de TraitresNationalistes Airways.

Soit va pour les pyramides! - L.E.

Oui par ce qu'elle n'était pas encore arrivée à destination! Bien qu'elle vu déjà en Chine, c'est avec dégoût qu'elle était coincée sur le dernier bout de terre (un petit îlot à peine plus intéressant que Mururoa, mais nettement moins bien située - la faune y est également nettement moins originale) - le dernier bout de terre disai-je avant d'être sauvagement interrompu par une digression** à être encore contrôlée par les disciples de ce petit minus de Chen Shuibian.
Little Endian avait même du mal à prononcer son nom - non pas qu'elle le détestait (comme il le mérite) par ce que de toutes façons elle savait pas qui c'était - mais bien par ce qu'elle trouvait son nom, je cite, "la vache pfiou c'est compliqué olala!".

Je crois que j'ai oublié mes écouteurs... Ah non ils sont là! - L.E.

Que faisait
Little Endian à Taïwan sachant qu'elle allait dans la seule vraie et unique chine,la République populaire et démocratique où tous les enfants sont uniques et les travailleurs heureux de Chine? Et bien par ce que c'est apparemment le plus simple pour aller jouer aux quilles et prendre un crème à macao.

A peine arrivée en vraie Chine et débordant d'enthousiasme malgré la fatigue,
Little Endian se précipita jusqu'au point info touristique le plus proche après avoir récupérer ses bagages. "Je veux aller là" lui dit elle dans un mélange de francais-espagnol-portugais-anglais-chinois en pointant du doigt une image du tombeau de Kheops. Après quelque instants de réflexion le pâle fonctionnaire de la joyeuse compagnie d'information et de retorsion des touristes lui fit comprendre dans un mélange de portugais, de mandarin et d'anglais encore plus incompréhensible que celui de Little que ce qu'elle avait là c'était un guide touristique du Nunavut. "Et la grande pyramide de Chine alors, c'est de la niaiserie?!" lui dit elle avec aplomb et un léger accent bengali.
Devant la mine déconfie de son interlocutrice il précisa que même si ce pays n'était pas encore chinois ca ne saurait tarder; et qu'elle pouvait tout de même toujours visiter la grande muraille de Chine. Si elle n'avait pas fait la différence peut être que ses amis non plus pour peu qu'ils n'aient aucune culture ou soient vraiment compatissants ajouta t'il.

Adieu balades à dos de chameaux dans le désert!
Adieu descentes du Nil au couché du soleil (quand tous les moustiques sortent)!
Adieu attentats terroristes des frères musulmans!
Ne saurais je donc jamais consulter correctement un site internet autre que l'API Java 5?
- La vie de Little Endian, acte II, scène 4

Ouais c'est ca, faudrais voir à pas pousser mémés dans les orties! lui dit elle se rappelant d'une bonne tirade de Glou. Mais la pique eut l'effet d'une pétard atomique nord coréen étant donné qu'elle n'était plus sur de se souvenir si mémé étant censé tomber dans les orties ou non à la fin et que de toutes façons l'employé était déjà occupé avec une autre cliente qui gesticulait en lui montrant un guide de randonnée du Yucatan.

Dépitée elle alla prendre un macao à la machine à café.

* : c'est une façon de parler, je sais très bien qu'une sphère n'a pas de bout - à moins que la susdite sphère ai une forme de baton; cela dit si le baton n'est pas parfaitement rectiligne, on n'est plus tout à faire sur que ce soit un baton - à moins de redéfinir aussi la définition d'une sphère . Bonne nuit blanche à nos amis ontologues.

** : ex : tiens, il est 18h30, va falloir aller faire les courses au Franprix, je crois que je me referais bien thé, non en fait il est 18h31, ou alors chez l'épicier, il a fait beau aujourd'hui, peut être que je le ferrais moins fort cette fois, non l'épicier c'est trop cher et en plus je soupçonne Hamid de m'avoir mentit sur ses origines picardes, ah non en fait il est 18h32, du twinings ou du lipton? je crois que j'ai déjà vu ca dans un sketch des inconnus.


mercredi 14 février 2007

LST-blog-bd 34 : Un saint Valentin presque parfait...

Eh oui, le LST n'échappe pas à cette fête même pas fériée !

d'arès une idée et une réalisation de Little Endian

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mardi 13 février 2007

Les tribulations d'une chinoise en Chine - épisode 1 : épisode 1

En descendant de l'avion qui l'amenait sur la terre des ayeux, Little eu une vague pensée émue envers le commentaire que Zak Galou avait laissé pas plus tard que la veille au soir (en France) ou que le matin même (en Chine) sur sa dernière "bd". Il faut dire que depuis l'aréoport (c'est comme un aéroport mais seulement pour les sydléxiques) où elle consultait internet pour la modique somme de trois mois de salaires d'un ouvrier ingouche par minutes, ce fut la dernière chose qu'elle lu avant de s'embarquer dans l'avion qui devait l'emmener sur la terre de ses ayeules.

Alors forcement comme partir c'est mourir un peu (surtout quand on voyage en charters) et que les voyage forment la jeunesse (surtout quand on v... à non je l'ai déjà faite celle-là, au temps pour moi) Little trouva là une bonne occasion pour réétudier son rapport à la vie et à l'art dans une perspective transcentalle totalement novatrice, et que par exemple suivre les scénarios (ou scénarii?) qu'on lui donne serait décidément une très bonne idée. Et puis de toutes façons pendant les 14 heures d'avion qui l'attendait avant avant d'arriver en mer de Chine, il lui fallait bien s'occuper. Surtout que c'était pas avec les 80 dB d'un quadriréacteurs, ni avec l'odeur de chou rance tenace* des vols longues distance qu'elle arriverait à s'endormir. Pas plus que ce n'est avec des films chinois sous-titrés coréen avec une bande son en japonais qu'elle arriverait à tromper l'ennui (pour lui faire une bonne blagounette, par exemple celle du Banard, je vous ai déjà raconter la blague du banard ? Si non, n'hésitez pas à me demander!). C'est pourquoi à peine entrée dans l'avion elle prit la décision ferme de ne pas en ressortir avant d'avoir rajouter les 5 cases qui manquent à cette putain de bd! Pardon, je m'égare (quinet).

En ressortant de l'avion Little, fatiguée - mais fière d'avoir réussit sa meilleure bd - su grès à Zak Galou de lui avoir permis, grâce à ses propos railleurs et déplacés, d'avoir pu se révéler à elle même et face au monde entier quelle merveilleuse artiste elle est.(Le résultat dans deux semaines sur le blog. :P)

Il ne restait à présent plus qu'a trouver ces fameuses pyramides qu'elle avait tant hate de visiter.

* : et encore je suis gentil


dimanche 11 février 2007

LST-blog-bd 36 : Les élections, version les tous petits


D'après une mini idée de Glou

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LST-blog-bd 33 : un monde effrayant...

Le monde effrayant... du monitorat !

ZG entre dans une nouvelle partie de sa vie, celle de partager son savoir à des ptits zétudiants ! :D

Une idée de ZG

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Lubrique rittéraire

La lubrique rittéraire s'intéresse maintenant à l'un de nos plus brillants philosophes, qui en toute circonstance sait ... disons... philosopher.

La philosophie tarte, en une leçon.


samedi 10 février 2007

Lubrique rittéraire - où il est question de malveillance

On dira ce qu'on voudra sur ses orientations professionnelles et sexuelles - sont-elles bien différentes ? - mais il n'empêche que ce petit galopin de Bubu n'en finit pas de créer des émules. Après avoir lancé le concept novateur (dés 2006 !!) du blog, il enchaîne ces derniers temps avec l'ultra-réaliste "Un jour, un disque", dont nous avons décidé de nous inspirer librement dans le Galou Mag, afin de vilipender un brin sur les livres que l'on a lu (ou pas).
C'est donc avec une émotion totalement feinte et un début de migraine que j'ai l'honneur d'inaugurer, les doigts dans le nez, la Lubrique Rittéraire de ce blog.

On commence donc avec l'admirable Mon nom est rouge, de Orhan Pamuk, puis on change de continent pour lire Indian Blues, de Sherman Alexie, dont on a déjà aimé la vie aux trousses.

La prochaine étape est de se tourner vers un classique de la littérature anglaise, Middlemarch, de George Elliot (oui Bubu, elle a deux prénoms).

Un fan à tics remarque qu'il y a beaucoup de Wikipedia ici, non que j'en sois un fidèle - loin de là - mais bon ils ont un accord avec Gogole pour arriver en tête de toutes les requêtes. Moi ce que j'aime bien avec Wikipedia, c'est qu'on peut y dire n'importe quoi tranquillement. Un peu comme ici, mais en mieux achalandé.


mardi 6 février 2007

LST-blog-bd 32 : Le destin fabuleux de Nolédge Ispawer







32, déjà! presque 2^5

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LST-blog-bd 31 : Souvenirs lointains d'une pelleteuse

Vous vous souvenez surement de cet évènement fort en émotion avec une pelleteuse devenue très célèbre !!



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lundi 5 février 2007

Libertés spolliées & Ralalapouetpouet

Ca y est, c'est officiel depuis le 1er février, le Jean-Marc est interdit dans tous les lieux publics.

Il va falloir que ces salauds de fumeurs arrêtent de nous conjectiver les narines avec leurs rejets malodorants. L'interdiction du Jean-Marc marque un tournant décisif dans la lutte contre le cancer, mais pas seulement : ce sont aussi les risques de maladie cardiovasculaire qui, après cinq ans sans Jean-Marc, reviennent à la normale. Les mégères du Laipsiks vont pouvoir aller prendre le café sans froisser le nez, les femmes enceintes vont arrêter de nous emmerder avec les risques pour la santé de leur futur petit cancéreux, bref la salle de pause du labo va devenir terne et sans vie maintenant que le Jean-Marc n'y a plus droit de cité. Les vrais lieux à la mode, désormais, ce seront les toilettes pour homme de l'étage à Bubu et le trottoir devant Kennedy. Là, vraiment, on pourra retrouver les grandes discussions philosophico-foireuses qui ont sont (tout ?) le charme du Laipsiks.
Plus de Jean-Marc, et ce sont également les chansons de notre enfance qui vont disparaître little à little : "J'ai du bon Jean-Marc dans ma jeanmartière", "Le Jean-Marc c'est tabou on en viendra tous à bout", etc...

En ces temps de deuil national, nous avons notamment une pensée toute particulière pour Pata, que la dépression guette depuis qu'il ne peut plus fumer son Jean-Marc à rouler en toute tranquillité. Il se dit même qu'un bon quart de l'intérêt d'aller au labo vient de partir en fumée...


dimanche 4 février 2007

Les réflexions philosophiques de Zak Galou - Réflexion 6

En conclusion :


Un scénario de Mr. Glou


Les réflexions de la machine à café :

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A consommer avec modération tout abus sera puni, bloguer tue et réduit la fertilité, n'oubliez pas la damepipi a l'entrée etc. etc.