mardi 31 octobre 2006

Les aventures potiron-potiron de Zak Galou - Episode suivant : Zak Galou et Halloween

Quand j'étais petit - disons, comme Little Endian (je dis ça pour me venger du post précédent qui ne mérite même pas un commentaire tant il est perfide et infondé) - on ne fêtait pas Halo-ouine à la maison. Ce n'est pas que nous considérions cette fête, hautement culturelle, comme un nouveau parangon de l'américano-commercialisme rampant dans notre cher pays - j'en veux pour preuve qu'on chiait aussi sur Mardi-gras - mais simplement nous ne connaissions pas cette charmante galéjade consistant à aller braquer le bourgeois avec ses enfants.
Le diabétisme en phase terminale de mes parents n'y est peut-être pas pour rien.

S'il y a bien une fête à la con, à part Noël, qui est comme chacun sait une entreprise coca-colesque visant à discréditer la classe parentale aux yeux des morveux pleurnichards qui ont reçu une figurine en plomb de Bernard Hinaut récupéré dans le grenier des grands-parents, alors qu'ils avaient demandé une playstation 2, s'il y a bien une fête à la con, c'est bien Allô-oui. Car, en y réfléchissant un peu - même au dixième étage vous devriez y arriver :p - la motivation première des parents, quand ce n'est pas de simplement tenter d'égarer les gosses dans les ruelles sombres de la résidence afin qu'avec un peu de chance ils soient enlevés - "Oh mon dieu mais c'est terrible je t'avais bien dit Maryvonne que c'était pas une bonne idée' - la motivation première des parents consiste en un savant racket des voisins en bonbons, chocolats et autres sucreries qui vont définitivement entartrés vos artères si vous continuez sur ce rythme - "Oh mon dieu mais c'est terrible je t'avais bien dit Marielouise que c'était pas une bonne idée.
En envoyant leur progéniture au front, les parents augmentent de près de 200% leur chance d'aller piquer des bonbecs aux voisins. Il suffit pour vous en convaincre que vous vous rappeliez la dernière fois que vous êtes allé récité un poème gerbant à votre voisine à serre-têtes et collier de perles : vous a-t-elle pour autant offert de lui mettre la main au panier ? Que nenni ! Tout au plus est-elle partie d'un hurlement strident afin, soit de vous vriller les tympans, soit de prévenir le père de ses douze enfants afin qu'il composât le 17.

Nous venons donc de mettre à jour la motivation réelle des parents, mais qu'en est-il de celle des enfants, ces êtres à mi-chemin entre Alien (1 à 4) et un Télétubbies ? On peut d'ores et déjà exclure l'appât du gain, puisqu'il n'a généralement pas le droit de se goinfrer de sa récolte, savamment confisquée par papa-maman. On peut douter qu'il le fasse pour le simple plaisir d'aller se ridiculiser dans son costume de pirate des caraïbes en papier kraft.
La raison de son engouement ne vient évidemment pas de l'envie de faire plaisir à ses parents, qui outre leur gourmandise ont un autre pêché : la vanité. Ils sont si fiers d'envoyer leurs demi-portions parader dans le voisinage que c'en est répugnant, même pour les gosses en question.
Non, la véritable raison qui les pousse à hanter les hall d'immeubles en sonnant aux interphones et aux portes, c'est qu'ils ont le secret espoir, au choix :
_ d'assister, voire participer, à une tournante ; plutôt rare dans les milieux ouvriers, les tournantes en cave sont néanmoins courantes dans certaines résidences bon-chic-bon-gore.
_ d'échapper au policier de TF1, au docu-politique de France 2, au Thalassa-Pour-Un-Champion de France 3, au docu sur la seconde guerre mondiale sur Arte, et pour finir au docu-coaching de M6.
_ de se barrer : c'est là un espoir commun à tout enfant qui se respecte : mettre les voiles. Malheureusement, il y a une troisième catégorie qui tire profit de cette fête grotesque où l'on déguise les mioches en monstres - "Oh mon dieu Mariodile ! Le déguisement de ta fille en catin du 18ème est super, et ce maquillage façon clavier-azerty, c'est splendide ! _ Elle m'a piqué une robe, et elle est pas maquillée, connasse".

Cette troisième catégorie est constituée des adolescents qui, trop vieux pour apitoyer les voisins , ne peuvent se prévaloir d'aller chercher les bonbons. Ils sont les baby-sitter ambulants d'un groupe de mioches, payés par plusieurs familles à la fois, ou pire faisant bénévolement pour faire plaisir aux parents.
Combien de fois Zak Galou n'a-t-il pas accompagné deux ou trois mioches dans Brou sur Chantereine, dans le secret espoir de tomber sur une bourgeoise seule et accueillante ?

Voyons ensemble ce souvenir émouvant d'une soirée d'Halloween : Zak Galou chapote trois moutards, la fille déguisée comme il se doit en sorcière au bois dormant, et les deux garçons respectivement en Bill Gates et un tenant du non à la constitution. Zak Galou, lui, n'est pas déguisé : il est le garant de l'intégrité intellectuelle, morale et physique des enfants. Il a mis son jean dégueu et son tee-shirt du Che, celui où il fume un pet' avec Mahomet, qui est assis sur les genoux de Staline dont il chatouille négligemment la moustache. Rien de bien effrayant, donc.
La maison dont ils approchent est dasn le noir - de loin, on jurerait qu'elle est abandonnée, mais la boîte aux lettres porte un nom : "Palamède B.".
"Eh, gros connard, demande gentiment la fille à notre héros, pourquoi ki met pas son nom dans toutes les lettres complètes ?
_ Ce doit être une star anonyme, répondit Zak Galou en ne s'offusquant pas du ton un peu familier de la fillette.
Ils sonnent à la porte, qui s'entrouvrent au bout d'un long moment sur un être efflanqué, à l'allure pas tibulaire mais presque. Il contemple un moment le groupe de visiteurs et dit :
"Bon Ségolène, c'est pas la peine que tu viennes, je t'ai déjà dit sur ton blog que je voterais pas pour toi ok ? Quant à toi, Bill, je trouve que ce que tu fais avec ta company, c'est complètement glucose, tu piges ?" Il se tourne ensuite vers le tenant du non à la constitution : "Toi mon petit, tu es un brave gars, rentre, je vais te montrer mon sucre d'orge." Puis à l'adresse de Zak Galou, plutôt content de s'être débarassé d'un des trois : "Ecoute jeune prépubère, tu vas te tirer d'ici vite fait, et tu n'as rien vu ok ?
_ C'est que... c'est mon p'tit frère Flo Galou que vous venez de faire entrer chez vous. J'aura bien aimé le récupérer pour plus tard."
Mais l'étrange habitant avait déjà fermé sa porte. Zak Galou ne revit plus jamais son frère, enfin au moins jusqu'à ce que la police le retrouve le lendemain.


LST-Blog-bd - 2 : Entre filles...



Qu'est-ce que ces regards mauvais dirigés contre moi ? O_o

Libellés :


lundi 30 octobre 2006

Journée d'accueil des nouveaux doctorants

Le compte rendu en images qui bougent (on reconnaitra Zak Galou et son inimitable fougue) :


LST-Blog-bd - 1 : le café

Eh oui, la mode du blog bd, c'est come la grippes en ce moment, ça s'attrape vite, et on veut s'en débarasser vite aussi :p Mais pour l'instant zaller devoir subir ces bandes de bd pas toujours au même niveau de comicité et dont on ne sait jamais quand il va frapper !




Libellés :


dimanche 29 octobre 2006

Les longeurs des violons monotones bercent mon coeur d'une langeur comme l'automne

Si mon firefox n'avait pas honteusement planté après un nombre paire d'heure de redaction laborieuse et pointilleuse, un nouveau post aurait du voir le jour hier soir ici même.


Un magnifique post de 3,2-3,5 ko qui commencait un ces termes : "La nouvelle est tombée aujourd'hui comme une tête de noble en 1789" et vous annoncait de la manière la plus divertie qui soit la nouvelle de la journée, de la semaine, du mois et de l'année : l'obtention au terme d'une série de non efforts acharnés et d'une soutenance fleuve de 40 minutes - que putain a cause de toi j'ai raté mon rdv enculé - du diplome de Master d'informatique de l'UPMC par l'illustre, le grand, l'incroyablement mal rasé : Flo Galou himself.

Pour agrémenter le tout, se trouvaient des extrait choisis de sa soutenance "le branch&bound c'est comme l'énumération intelligente mais en mieux", "la complexité de la fonction qui est très compliquée, déjà que parfois n au carré on se dit que c'est trop alors là pfioulala! wow!", "on fait une demonstration par l'absurde à la fin de laquelle on trouve des absurdités";

Ainsi que des extrait d'un post inédit qui lui avait été consacré mais jamais publié (normal puisque c'est un inédit) :

Mais revenons à l'origine d'une si belle vocation de fonctionnaire. Un soir de noël 83, sa mère lui offrit son premier Bernard Thibault en plastique en lui glissant ces mots doux à l'oreille : "Plus tard tu sechera les cours du matin grace au CEVU ceux du soir grace au CA et tu arrivera en retard au stage grace au CS, Inch' Allah". Ce à quoi elle ajouta : "Et pour être sur que tu reussisse mon fils tu empechera les autres d'étudier en bloquant la fac, comme ca vous serez tous égaux". Et l'égalité pour Florent, c'est sacré - surtout quand il s'agit de la sienne.


Que même à IPMU il en voudrait pas

Si on en croit le petit Robert l'arrivisme et l'attitude adoptée par une personne qui arrive souvent. Et c'est vrai que Florent arrive souvent en retard.


Voilà, la bonne parole ayant été prechée je me doit de vous laissez, sachez bien que je suis navré de n'avoir pu remettre ici toutes les miettes de blagues du feu le précédent post (notament la mention et l'apparition en guest star de RageAgainstThisUserName), mais bon c'est la vie (lily). La prochaine nous ferrons une critique de la recherche publique en France (attention des noms vont tomber), trouverons trois bonnes raisons pour mettre le feu au CIES, à la scolarité général et à l'élysée et on ferra aussi des dessins avec des feutres de couleur si vous etes bien sages.

ps : il n'y avait effectivement aucun rapport avec le titre.


samedi 28 octobre 2006

Bubu et le premier Tédé

En s'avançant de son pas chaloupé sur le parvis de Joussieu, il sait que le combat sera rude, que l'ennemi auquel il va donner son premier travail dirigé ne va pas le lâcher avant qu'il n'ait flanché et tendu l'autre joue - déjà la veille Zak Galou l'avait prévenu : "Ils vont t'en faire voir de toutes les couleurs ces petits enculés. _ Oh, tu sais, c'est juste un TD d'Initiation à Java", avait-il répondu en frissonnant.
Le ciel et son moral sont bas. L'étrange sensation d'être passé de l'autre côté de la barrière - du bureau, me précise le Comité de Relecture - lui rappelle la fois où il avait dû garder un petit neveu pendant une soirée, passant d'enfant opprimé à tyran oppresseur de gosses pleurnichards. Souvent son neveu, en regardant passer les trais depuis sa chambre permanente de la clinique pour handicapés moteurs-cérébraux, se souvenait de la fois où il s'était envolé du huitième étage à la poursuite de la baballe que son tonton Bubu lui avait envoyé.

Bubu doit être fort, il le sait ; il espère qu'il n'y aura pas trop de demoiselles aguichantes - enfin, pas trop de gonzesses, quoi - sans quoi il pourrait se retrouver dans une situation périlleuse : "Ecoute Gwendoline, tu as un prénom à la con, mais si tu veux, tu passes dans mon bureau après les cours et tu me montreras ton String".

Il entre dans la salle de classe. Les trois étudiants qui ont fait le déplacement sont des petits boutonneux à lunettes - le genre informaticien ordinaire. Bubu sait que sa détermination doit être à toute épreuve. Il repense à ses vacances en Italie avec Manu - là aussi il avait dû faire des concessions à sa virilité.
Le TD commence avec le programme Hello World !, qu'il leur explique consciencieusement. Les trois boutonneux ont l'air d'en savoir plus que lui. Y en a même un qui se tire en plein milieu de sa blague sur le public statique.
Dix minutes avant la fin du cours, le dernier étudiant a fini de lire ses mails et se tirent aussi. Bubu, excédé, déprîmé, déçu de n'avoir pu faire partager son savoir colossal, l'arrête :
"Dis-donc, ça vous intéresse pas ce que je raconte, c'est ça ? Tu crois tout savoir ?
_ C'est pas ça, m'sieur, fait l'autre, un peu gêné.
_ Putain, vous les étudiants, je vous comprend pas, on a une heure de cours ensemble et vous vous en foutez vos races ! C'est pas croyable ! Pourtant j'ai fait trois ou quatre pauses pour pas aller trop vite, pour que vous ayez le temps d'assimiler, mais vous vous en branlez, c'est ça ? Tout ce qui vous intéresses, c'est brûler des bagnoles, c'est ça ? Mais vous êtes de droite ou quoi ?
_ Vas-y, insultes pas ma mère !
_ Ecoute-moi bien p'tit merdeux, donne-moi ton cahier de correspondance !
_ Eh, mais moi j'suis inscrit en histoire de l'art, mon gars, c'est une salle de station-service ici!
_ De libre-service, connard !"
L'étudiant se tire et Bubu se rend compte, un peu honteux, qu'il s'est trompé de salle. Dans le couloir, il croise un étudiant encore plus petit, encore plus boutonneux et avec encore plus de lunette.
"Eh, tu saurais pas quand c'est qu'on ratrappe le cours de Java ? Le prof y s'est pas pointé.
_ T'as qu'à aller voir chez Nicole, qu'est-ce que j'en sais moi ? répond Bubu avant de retourner faire une pause avant son prochain TD.

Finalement, il se dit que c'est pas si mal. Il a plutôt bien répété son TD. Et pis, à midi, il va pouvoir aller faire du ET avec les animatlabiaux.
Et soudain, l'espoir renaît.


Souvenirs d'antan : Le temps des Projets

Rappelons-nous de ces temps inimaginables où nous devions travailler une fois rentré chez soi. Oh que oui, c'était il y a bien longtemps... Heureusement qu'il y a toujours de jeunes volontaires pour perpétuer la tradition.




vendredi 20 octobre 2006

Les superhéroïques péripéties de l'illustre Flo Galou, le nouveau Jedi - couverture

Que deviendrait le monde sans Flo Galou ? Voilà en avant-première la couverture de ses péripéties à suivre dans la réalité et les actualités télévisées (ya pas que le blog dans la vie, hein !)
Voilà donc la série des couvertures pour histoires de super héros des temps modernes fini ! :D


mercredi 18 octobre 2006

La vraie vie - premier morceau

ça a commencé comme ça. par deux JAJD. Straight. Il faut dire ce qui est, les acronymes à la con, c'est chiant. Non seulement c'est un facteur de discrimination à l'égard du JD qui n'y comprend goutte, mais c'est aussi un moyen extrêmement habile d'habiller d'officiel ce qui ne veut rien dire - ou, du moins, ce qui ne présente pas le moindre intérêt. Ainsi, JAJD, c'est "Journée d'Accueil des Jeunes Diplômés". Et c'est tout le temps comme ça. Le moindre truc qu'ils font, ils l'acronymisent. Prenons un exemple à l'attention des abrutis et des animatlabiaux qui nous lisent très nombreux chaque jour : imaginons que tous les matins, au réveil, vous alliez uriner debout la tête dans le cul (bonjour la gymnastique, soit dit en passant), et bien vous pouvez sans problème déclarer, dés demain, que vous allez UDTC.

Bien sûr, il n'y a pas que des acronymes à la con pour se parler. Il y a aussi les mots anglais doctement glissés dans la conversation pour faire international. Il faut le dire, le success de la boîte passe par là. Améliorer les process, développer les low cost, updater les collaborateurs - ah oui, je vous ai pas dit, mais c'est un peu comme la SNCF où il n'y a pas de clients mais des usagers, ben là il n'y a pas d'employés, il y a des collaborateurs. Bubu nous fait justement remarquer la connotation toute World War II de ce terme, mais il faut savoir que ce sont, malgré tout, des informaticiens, alors la collaboration, disons que ça leur évoque vaguement quelque-chose, mais bon... Au mieux ils y pensent en allant à Laval, ou lorsqu'ils Pétain coup.

Après les JAJD, rien ne s'arrange. Place à Java Net Centric Level One. Même le type qui fait la formation chez Sun a rigolé en entendant ça. "Vous allez voir, ça va être super Net Centric, on va se servir de Google à la pause", qu'il a dit. Donc bon, on revoit ce que c'est qu'une classe, une méthode, un package, c'est passionnant.
Demain, un entretien pour être staffé - en gros pour être mis sur une mission. Sinon, j'aurais le droit à Java Net Centric Level Two. Je ne sais pas si je vais supporter. Mais bon, il y a du café gratis.


mardi 17 octobre 2006

Le journal de Zak Galou : ma semaine d'intégrationktan ^__^

La station d'observation du 9ème a réussi aujourd'hui à intercepter un message inachevé provenant de l'Agent fêlé-grave dans sa mission au-bout-du-mondesktan. Nous vous rettransmettons les fragments qui ont pu être déchiffrés malgré un fort taux de parasites et des fautes d'orthographe.
Little Endian en direct du LST


Ce qu'il y a de plus genant dans un pays etranger - mis a part les etrangers eux memes et leur moeurs incroyablement primitives - c'est tout de meme qu ils ne parlent pas la meme langue que nous. A cause de cela il est tres difficile pour eux de se faire comprendre par des non étrangers et vice et versa.

Mais le plus genant quand on va en Irakistan c'est tout de meme le fait que la France est une notion encore plus abstraite que l'Iranistan ne l'est en France. Ils ne savent ni qui on est ni ou on vit ni ce qu'on a mange a midi, en bref : ils se fouttent de nous comme de leur premiere ceinture de kamikaze en pate a sel! Mais le pire de tout c'est qu'ils le vivent tres bien et ne nous envient même pas les rafinements de notre splendide societe.

Bon, ils se branlent peut être de la France, mais ils regardent tout de meme le Mondial, et sur les 0 taxis interogés, 55% pensent que Zidane a bien fait de lui mettre un coup de boulle, 25% qu'il aurait du viser (beaucoup) plus bas, 10% qu'il aurait du vise plus haut et 0.0001% pensent que Zidane etait effectivement un fils de putes terroriste.

Plutot que de m'eterniser dans ces considerations politico-culturelle de haut volee, je m'en vais plutot vous compter une scene de la vie quotidienne; et plus particulierment une histoire qui m'est arrive : mon agression en plein appartement. C'etait le matin, il faisait beau, les oiseaux chantaient allah akbar, et les prisoniers politiques de la veille venait d'etre execute - bref une belle journee qui s'annonçait, une journee banale ici. Je me preparait tranquillement pour ma promenade quotidienne. Aujourd'hui je devais passer a la kommandantur pour dénoncer les voisins qui [là, il faut mettre un truc marrant mais on s'en fout un peu parce que c'est pas l'histoire principale qui est la suivante : au moment ou je ferme mon sac je me fait sauvagement agresser par un tabouret communiste qui me mord profondément le dos de la main avec ses bords agresse, le virus commence à agir et ma main commence a devenir rouge comme le drapeau de l'URSS ! En partant, j'ai oublié de demander à mon médecin de me prescrire un traitement a basse de miette de pauvre en cas d'infection par le communisme - mais heureusement tel un Mag Gyver (normal je suis un super héros) j'arrive à me tirer de la situation dramatique en frotant contre ma main un billet de 5 dollars US que j ai eu la presence d esprit d apporter - les virus sont tue net sur le coup et je m en tire juste avec un petite cicatrice en forme de poignee de faucile (ou de manche de martau). La petite blagounette de la fin consistait a dire que ces tabourets sont en fait des armes secretes laissees un peu partout dans l'ex urss afin de contrer un éventuelle invasion americaine; le principe est de creer des hemroragies mortelle du petit doigt quand les soldat insoupconneux se cogne les pieds dedans en sortant de la douche ]



mardi 10 octobre 2006

Google arbitre le duel entre Bubu et Zak Galou

Bubu le chantonnait encore l'autre jour dans l'avion qui le ramenait d'Italie - où il était allé combattre Berlusconi, le fascisme et Materazzi : "Je fais un voeu, le voeu d'un duel avec Zak Galou...".
Certes, Bubu est un fan inconditionnel d'Etienne Daho. D'abord parce qu'ils partagent cette passion pour les noms de famille en deux syllabes, qui sont infiniment plus classes que les patronymes en trois bouts, ensuite parce que Daho comme Bubu passe ses week-ends à Rome, ce qui n'est pas rien comme point commun.

Bref, voilà le combat tant attendu, l'ultimate figth :
Bubu vs Zak Galou


lundi 9 octobre 2006

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 14 : Zak Galou et les Mytères de l'Hi-Ha

En prenant le RER pour se rendre à l'aéroport - notre héros avait décidé d'aller libérer l'Ousbékistan du joug de celui qui gouverne actuellement l'Ousbékistan et qui est forcément un peu louche quand on sait que ce pays entouré par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan et le Turkménistan, autant de pays en "tan" sur lesquels on n'a pas le temps de s'éterniser - Zak Galou se remémora ces deux années passées à Joussieu.


Joussieu l'avait accueilli les bras ouverts - du moins la fille qui distribuait les tracts de l'UNEF à l'entrée. Dés la première fois où il avait posé le pied sur le parvis, faisant face à cet énorme appendice phallique qui n'était pas sans lui rappeler ses crises de priapisme post-google-images, Zak Galou avait été saisi par l'allusion tacite à Tintin sur la lune : car, au fond, cette dalle accidentée, cette tour dressée vers les cieux tel le cri muet de millers d'étudiants prisonniers d'un futur sans avenir aux senteurs sarko-royalistes (bon ok, à l'époque, il le savait ptet pas encore, enfin pour Royal), ce tableau tout entier de l'entrée principale de Joussieu n'était-elle pas une allusion toute poétique à la couverture de Tintin sur la Lune ? Je me permet de vous poster ici un bref rappel historique à l'intention de ceux qui, comme moi, se servaient de leurs BD, au mieux comme dessous de plat, au pire comme échelle de secours pour lits superposés.



Ensuite, tout était allé très vite : son entrée en Master IAD (pour Intelligence Artificielle et Dadadirladada), sa rencontre avec Bubu qu'il connaissait déjà de longue date, les transports en communs, la canicule de l'amphi B2 en plein hivers, les projets, les partiels, les examens, les associations, les paninis, le RU, ...
Il avait l'impression que ces deux années étaient passées d'une seule traite, ce qui n'était pas inexacte si l'on considère qu'il avait occupé ses quatre mois de vacances entre la première et la deuxième année à chasser la touriste-femelle dans les hauts-lieux de la capitale, ce qui l'avait conduit notamment à croiser Bubu bien des fois - c'était juste avant que celui-ci ne parte écrire une part importante de son existence dans le Sud, avant donc la rencontre avec le Poulpe Géant.

"Tu vois, voisine de strapontin, dit-il à la grosse femme qui débordait dans le strapontin voisin du sien, Joussieu a été pour moi l'école de la vie. J'y suis entré innocent et pur comme un nourrisson, avec les mêmes aspirations : la tétée, le rot, le pipi, le popo ; je suis devenu adolescent quand j'ai compris comment marchait le plan de la fac et que j'ai pu trouver mes salles de cours à l'heure ; je suis devenu un homme dans les toilettes du sous-sol de la tour 42, avec une obscure étudiante en Bi-DEUG Sumo et Culture du Japon (spécialité Rouleau de printemps) ; j'ai pris vingt ans d'un seul coup en allant en TD de MIA le vendredi aprem ; j'ai pris ma retraite en choisissant le parcours Recherche en M2 ; et comme les autres maintenant j'attend la mort en suivant une thèse.
_ Ah bon, répondit la grosse femme, moi je descends à Réaumur-Sébastopol."
Zak Galou étudia un moment la réponse très pertinente de la femme, avant de se rendre compte qu'il s'était trompé de ligne.

"Tu te rends compte, voisine forcée de barre, expliqua-t-il quelques dizaines de minute plus tard à la grand-mère qui s'agrippait désespérément à la barre centrale du wagon, j'ai fait deux ans de Master IAD, et je ne sais toujours pas ce que c'est que l'IA.
_ Qu'est-ce qui dit ?"
Zak Galou se pencha vers le sonotone : "Je disais, au bout de deux ans, je ne sais toujours pas ce que c'est que l'IA !"
Il dut ensuite changer de ligne précipitamment lorsque la petite vieille, croyant à une agression à caractère sexuel sauta sur la manette d'arrêt d'urgence de la rame.

"L'IA, c'est pas ce truc qu'on met dans le sauté de porc ? lui demanda fort justement la jeune femme qui était assise à côté de lui dans la salle d'attente de l'aéroport.
_ Non, je ne crois pas. A mon avis, tu confonds avec le sel et le poivre.
_ Ah, je sais, c'est ce que font les ânes : Hi-ha, hi-ha ?
_ Euh oui... il y a de ça ; mais je ne crois pas que ce soit une définition."

Quelques minutes plus tard, il dut procéder à l'embarquement, après s'être mis entièrement nu pour que les douaniers soient certains qu'il n'emmenait pas une bombe (sous forme liquide ou solide) dans ses vêtements. Zak Galou, toujours prompt à découvrir de nouvelles sensations, profita de ce qu'il avait un peu de temps pour demander à assister à un toucher rectal - il avait entendu dire que certaines personnes pouvaient cacher ainsi tout un tas de trucs : des médicaments, des diamants, des crocodiles, des roumaines, etc...
Malheureusement, il semblait écrit qu'il n'aurait aucune réponse positive ce jour-là. Le douanier lui rit au nez.


jeudi 5 octobre 2006

Mon ordinateur est de droite

Il est courant que l'informaticien ordinaire allume son ordinateur dés avant le lever du soleil, que ce soit pour vérifier ses mails, ou plus simplement pour savoir quelle heure il est.


En démarrant, l'ordinateur affiche aimablement tout un tas d'informations passionnantes sur l'état de sa mémoire - on ferait bien de s'en inspirer pour les petits vieux avant qu'Alzheimer ne les emporte tout à fait - sur l'état du périphérique intérieur et extérieur, etc... Puis, il prévient Grub, le démon à trois têtes qui fait les branchements pour que vous puissiez démarrer sur le système d'exploitation de votre choix. Grub est un petit être tout rouge à cornes, très gentil pour peu qu'on l'alimente correctement en eau de source.list ; par défaut, il préfère Ubuntu, qui est sur ma machine son Pygmalion.
Avec ma tasse de café, je m'assois à mon bureau et prend en main la souris pour faire un peu de surf - je suis très sportif, le sport est ma première passion dans la vie, avant les moules normandes (un peu de calme, Bubu) et les paris socialisto-électoraux.
Hélas, trois fois hélas ! Je venais de cliquer sur le marque-page "Le Monde" de Firefox lorsque brusquement, sans prévenir comme l'aurait fait Windows d'une erreur fatale nécessitant de contacter les développeurs, mon ordinateur reboota.

(Je me permet ici une parenthèse toute linguistique à l'intention des plus incultes d'entre-vous qui comme moi ont profité des cours d'anglais tout au long de votre scolarité pour, au choix, imaginer un monde meilleur, terminer du boulot à rendre pour la veille, rattrapper du sommeil en retard, flatuler en silence sur l'inanité de tels enseignements, ou simplement s'interroger sur les raisons qui vous ont poussé à adopter l'un des comportements précédents à tous les cours d'anglais que vous avez suivi jusque là dans votre vie. "Reboota" est un terme anglo-franco-informaticien pour désigner le redémarrage de l'ordinateur ; il vient du verbe anglais "to reboot", utilisé à l'origine par les jardiniers et qui a donné en français des mots tels "rebouter", "bout de ficelle", ou encore "Met tes Reboots, tes Nike sont foutues". Vous me direz, si ça vient de l'anglais, que vient faire ce "a" intempestif qui certes ajoute une pointe d'humanité au mot, mais le rend également bien plus abscons ? C'est que ce "a", chers lecteurs, c'est le "a" anglais signifiant "un" et que l'on peut placer derrière le verbe suivant la technique fort célèbre de "l'inversion sujet-verbe", qui a donné par exemple des phrases aussi connues que : "Puis-je vous aider à traverser la place de la Concorde hors des clous, je vois que vous êtes aveugle et vieille ?", ou encore "Est-ce que tu baises ?" (ces citations sont tirées de l'intégrale Bubu))

Le PC reboota, donc, et il n'arrêta pas là sa forfanterie ; non content de me casser les couilles, l'alimentation du PC se mit à produire une étrange odeur de brûlé qui n'était pas sans me rappeler le pet d'un chien post-barbecue (cf. Image 1).
Rapide comme les Claire, je cognai violemment du poing l'interrupteur à l'arrière de mon ordinateur et mesurai les conséquences de cette odeur en décidant de me retirer définitivement de la vie informatique.

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas de ça que je voulais vous entretenir aujourd'hui. Un indice dissimulé dans le texte - ainsi que le titre du post, je le signale à l'intention des endormis du ciboulot qui croient réellement que mes titres sont choisis pseudo-aléatoirement - devrait vous mettre la puce à l'oreille, expression canine s'il en est.
Oui, ami lecteur, mon ordinateur est de droite. Sinon pourquoi aurait-il ainsi refusé d'aller sur le site du Monde ? Vous me direz, quelle idée d'aller sur ce site ? Oui, mais il y a souvent des dessins et puis les pubs sont rigolotes aussi (Sous un article consacré à la greffée du visage, une pub nous indique la sortie en DVD Edition Collector de Elephant Man, par exemple).
Et puis, d'abord, m'objecterez-vous en vous rappelant la parenthèse ci-dessus, depuis quand le Monde est-il de gauche ?

La réponse est simple, vous-même devriez être à même de la comprendre : si le Monde n'est pas de gauche, pourquoi mon PC aurait-il redémarré brutalement au risque de mettre sa santé en péril (il va mieux, merci), puisqu'il est de droite ?

Gloument vôtre, en direct de chez moi.

Mon chien a l'air intelligent


mardi 3 octobre 2006

Les vacances du petit Bubu

En cette heure (21h30 pile) de célébrité éclatante de notre super héros Zak Galou, il ne faut pas oublier nos classiques ! Voici donc, avec émotion, la première parution des aventures de Super Bubu dans un pays qui a toujours su découvrir les meilleures séries télé.


Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 13 : What really happens

Previously on extraordinary Zak-Galou's story ...
Comme tous les agents secrets de l'équipe SMA (Secret Mega-Agent), Zak Galou se doit de dissimuler ses activités, en contrevenant aux lois si nécessaires. La notoriété du LST l'oblige à bruiter ses aventures pour que la population croit à un personnage de fiction, un Jack Bauer du troisième étage. Malheureusement pour la sûreté du monde libre, des hommes (je vous en prie) comme Zak Galou sont nécessaires - voici ce qui s'est réellement passé ce matin-là, sur le RER D.

Une source anonyme sur Internet m'indiqua les horaires de train : je devais me rendre à 9h07 à la station balnéaire Châtelet-Les-Halles pour y prendre le RER D. Je devais y parvenir coûte que coûte et à 9h00 - l'épisode commence toujours à l'heure pile - je sortai de chez moi en courrant, mon kit-main-libre-bluetooth vissé à l'oreille (pour être tout à fait exact, j'avais fixé mon portable à l'aide de 5m30 de ruban adhésif tue-mouches sous mes cheveux, afin que le dispositif demeurât invisible aux hostiles*). Malheureusement, trop éloigné de la gare SNCF de Merdon, je n'avais d'autres choix que de demander un support héliporté au centre de commandement des SMA :
"Yasmine, je veux que tu m'envois un hélicoptère devant chez moi dans une minute, prévois aussi une carte imagin'R 4 zones, un slip de rechange et un jambon-beurre-cacahuète."
Trente secondes plus tard, l'hélico atterrissait sur le toit de mon immeuble - une terrasse appartenant à Ariel Juifberg : "Agent fêlé-grave, laissez-moi entrer ou je vous dénonce à la prochaine guerre".
Je fus hélitreuillé devant la gare de Châtelet-Les-Halles (station balnéaire, ou y a rien à faire, fredonnai-je en promettant d'en faire une chanson) et me ruai à l'intérieur pour attaper le RER D prévu.
Les affichages sur les quais étaient complètement broken, il me fallait improviser, j'étais en terrain ennemi et le portable ne passant pas, je ne pouvais demander à Yasmine de m'envoyer le plan des lieux ainsi que le numéro du quai sur mon PDA. Sous tension, j'attrapai une fille qui semblait bien renseignée (je dirais, disons, 95D) et la menaçai de perforer ses implants mammaires si elle ne me conduisait pas right now sur le quai du prochain RER D en partance pour Evry-Courcouronnes.

Je libérai mon otage juste avant que les portes automatiques du wagon ne se ferment et m'installai sur un strapontin.
J'en étais à déballer mon sandwich de mon slip de rechange lorsque je me rendis compte que celui-ci était tâché de mayonnaise, ce qui était impossible dans la mesure où je ne l'avais encore jamais mis. Damned !, me dis-je dans mon quant-à-moi. Un cadre supérieur sur le strapontin d'en face me jeta alors un coup d'oeil hostile* que j'interprétais comme une menace potentielle pour la sûreté de l'état - je lui assenai un terrible coup de boule dans la poitrine et lui baissai son pantalon pour envelopper mon sandwich. Mais, comme je m'en étais douté, il portait un string et était donc à la solde de l'ennemi. Affamé, je me forçai à terminer l'intégralité du sandwich en priant pour que je ne me retrouve pas coincé à Evry-Courcouronnes.
C'est alors que mon téléphone se mit à vibrer :
"Zak ? Ici Nono. On a un problème.
_ Qu'est-ce qui se passe-t-il ?
_ Il semblerait que quelqu'un ait changé la zone de Evry-Courcouronnes. C'est en zone 5 et ta carte ne va qu'en zone 4 !
_ L'information est sûre ?
_ Elle émane d'une source sur internet.
_ Hassan Cehef ?
_ C'est possible.
_ Crap ! C'est ma source. L'info est fiable. Je vais tâcher de trouver une confirmation. Stay online."

A la Gare de Lyon, je sautais du train dés avant l'ouverture des portes et me précipitai vers un plan de Paris et proche banlieue, écartant sans ménagement un couple de gros touristes américains pour raison d'état. Nono avait raison.
Je décidai de remonter à la surface pour aller chercher un billet - mais d'innombrables hostiles m'attendaient devant les guichets, ce qui risquait de me retarder. J'envisageai en un instant d'ouvrir le feu mais je n'étais armé que de deux slips sales et je risquais de toucher des civiles innocents.
Je n'avais pas le choix - je devais redescendre underworld pour tenter ma chance à une prochaine gare. Unfortunately, le train ne m'avait pas attendu.
Le prochain RER D pour ma destination ne devait pas passer avant 9h46, ce qui m'empêcherait de remplir ma mission. Je devais agir. Un train arrivant en contre-sens, je traversai les voies au péril de ma vie et pénétrai dans la cabine de pilotage.
Je brandis ma carte de chercheur sous le nez du chemineau :
"Agent fêlé-grave de l'équipe SMA du LST ! Je prend le contrôle du train.
_ Ah ba non, vous avez un titre de transport ?"
Je me saisis du micro pour faire une annonce aux passagers : "Bonjour mesdames, bonjour messieurs, ici la police. Il y a une bombe dans le train, veuillez évacuer immédiatement les wagons, sauf ceux qui veulent aller à Evry-Courcouronnes.
_ Non mais dites donc, vous ne pouvez pas faire ça, objecta le chemineau qui contre toute attente comprenait ce que je disais.
_ Shut up ! Faites marche arrière, je dois me rendre à Evry Courcouronnes !
_ Mais c'est impossible, il y a d'autres trains sur la voie ! On va rentrer en collision avec le train suivant !"
Je devais résoudre tous les problèmes de transport de l'île de France visiblement !
"Nono, ici Zak Galou ! Reprogramme l'aiguillage à la sortie Ouest du train dont l'ID est 45014575842 (j'avais retenu le numéro du train par coeur).
_ Ok. Je programme un agent VDL pour faire ça.
_ Maintenant, ordonnai-je au chauffeur sans prendre garde aux mouvements de foule sur le quai, faites marche arrière. Do it now !"

Le train repartit vers Evry-Courcouronnes ; à la sortie de la gare, un agent VDL nous fit passer sur la voie du bon sens - il me fallait juste m'assurer que nous ferions assez vite pour ne pas entrer en collision avec le train suivant.
"Yasmine, tu m'entends ?
_ Oui Zak Galou. Je suis là.
_ Préviens le chauffeur du train n°45014575843 qu'il ne doit pas dépasser Evry. Je répète, il ne doit pas dépasser Evry, It's a question of life or death !
_ Ok. Je programme un agent VDL avec un attribut binaire valant false initialement et qui passera à true si vous vous collisionnez."
Je pus enfin souffler un peu, mais je devais garder sous surveillance le chauffeur du train afin qu'il maintienne une allure rapide.

Malheureusement, à Villeneuve-Prairie, un convoi militaire envoyé par la FINUL (Force d'Interposition des Niacoués Ultra Liberticides) m'attendait avec un détachement d'hostiles pour m'empêcher d'aller plus loin. Dés que je les eu aperçu sur mon PDA (Yasmine m'y avait envoyé l'image satellite de la gare de Villeneuve-Prairie), je ligotai le chemineau avec mes deux slips sales et sautai hors du train. J'effectuai un roulez-boulez somptueux et courrut me mettre à couvert derrière un transformateur électrique, tandis qu'une patrouille de la police ferroviaire me poursuivait déjà. J'entendis la déflagration produite par la collision entre le RER et le convoi militaire, mais je n'avais pas le temps de produire les premiers soins, quand bien même il y aurait eu de jolies gonzesses parmi les victimes.
Je m'échappe en caillassant les condés et gagne la route nationale. Au premier feu rouge, j'intercepte un camion de poubelles et car-jackette le conducteur.
"Nono, je suis au volant d'un camion poubelles. Tu dois me trouver un chemin pour Evry-Courcouronnes au plus vite.
_ Ok, je file sur internet. C'est bon, j'ai la route. Tu dois aller sur Juvisy sur Orge où tu prendras une correspondance.
_ Merci Nono. Je te laisse, j'ai l'armée au cul."
Et de fait, je venais de voir dans mon rétroviseur que des hostiles de la marine nationale venait de me prendre en chasse. J'accélérais pour gagner les petites routes où j'espérais les semer, mais rien n'y fit. Leurs panzers et autres croiseurs interstellaires gagnaient du terrain.
"Yasmine, trouve-moi la commande à distance pour vider le camion-poubelle.
_ Ok. Je programme un agent VDL muni d'une action clear dirty things ; envoie-lui l'événement "pensez à trier vos déchets" pour déclencher l'action."

Au signal du centre de commandement de l'équipe SMA, je lançai la procédure, chargeai l'interface VDL sur mon PDA et envoyai l'événement. Le camion déversa alors sur la route les déchets accumulés et je pus échapper au poursuite.

A 9h32 j'étais à Juvisy sur Orge, sur le quai. Le train que je devais prendre pour Evry Courcouronnes était annoncée avec deux minutes de retard, mais je craignais ne pas pouvoir rentrer en raison de l'abondance sur le quai. Visiblement, quelque-chose coincait en amont sur la ligne D du RER - probablement un coup des hostiles. Une vielle bique m'indiqua qu'un train avait été détourné et que ça expliquait le fait que le trafic était interrompu sur la ligne.
Mon sang ne fit qu'un tour. C'était un coup des hostiles, j'en étais sûr. Je fis marche arrière et remontais le quai en courant, jetant à la vieille derrière moi :
"C'est inadmissible ! Contact the CTU !"
La vieille se tourna vers le Noir aux gants roses qui passait le balais sur le quai :
"Kessekidi ?
_ Il a dit "Contact the CTU". Je pense que c'est le Cyndicat des Transports Urbains.
_ Mais non, mon brave, c'est la Counter Terrorist Unit, voyons."
Je n'eus pas le loisir d'entendre la suite de leur conversation. Aux abois, en sueur, je sautais sur les voies en direction d'Evry-Courcouronnes.
"Yasmine, je gagne la gare d'Evry-Courcouronnes à pied. Combien de temps jusque là ?
_ Il y a 22 kilomètres entre les deux gares. Tu peux y être d'ici trois ou quatre minutes.
_ Fine. Préviens-moi si un train passe. Il paraît qu'un train peut en cacher un autre."

A 10h00 (un épisode termine toujours à l'heure pile), j'étais à la gare d'Evry-Courcouronnes. La liberté, la démocratie, le monde étaient saufs.
Il ne me restait plus qu'à me rappeler pourquoi j'étais venu.



* Hostiles : terme de la lutte anti-terroriste pour désigner les types qui vont se faire descendre ou qui se sont faits descendus**
** descendus : participe passé du verbe descendre, participant à certaines expressions familières comme "La bière est descendue" ou encore "Une baguette bien cuite"***
*** Si vous vous amusez à lire ce glossaire, vous n'êtes pas rendus****
**** cf ** + à partir de 4 étoiles, le guide micheline préconise d'utiliser des numéros


lundi 2 octobre 2006

RER Story

Voici ce qu'il arriva ce matin là. La veille les horraire furent consultés et je savais que je devais prendre à 9h07 le RER D à Chatellet-Les Halles. Ce qui fut fait sans trop de heurts dans la mesure ou je descendais de la 4 à 9h07 précise, que je ne savais pas où se trouvait la ligne D et que les affichages sur les quais étaient en panne. Mais grace au conseils avisés de quelques autochtones (comme tout au long de cette aventure), je pu au final saisir le train qui devait me mener à Evry courcouronnes en moins de temps que Vincent C. pour passer du 1.1.a au 1.1.b en MIA.

Oui mais voilà, une fois confortablement installé dedans je m'avisa que je connaisais fort peu cette ligne étant donné que je ne l'avais jamais prise auparavant et en particulier un gros doute m'habitait (je vous en pris) concernant la zone de ma destination.

Flegmatique, j'attends l'arrivée en gare de Lyon pour verifier. Gasp, elle est en zone 5! Ma carte imagin'R s'arretant en zone 3 et n'étant ni un WE ni un jour férié, un sentiment solitude m'envahit. Ne me laissant point defaire par la situation et ne connaissant pas les prochains arrêt de ce train je descendis sur le quai afin d'en verifier la desserte histoire de savoir si je ne pourrais pas m'avancer un peu. Le temps d'arriver aux afficheurs et de les lire le train est déjà repartit.

Contre mauvaise fortune bon coeur, je decide d'aller m'acheter un ticket histoire d'être en règle car je supporte assez peu les controlleurs et les tarifs des ammendes. Oui mais voilà c'est le premier lundi du mois, et à tous les guichets et tous les distributeurs automatique il y a de forts longues queues très peu engagentes. Heuresement j'ai fait un Master d'intelligence artificielle et de décision ce qui me permet de faire face à ce genre de situation avec brio et decontraction; je vais m'avancer autant que je peut sur la ligne histoire où - crois-je encore benoitement dans mon innocence - les queues serront plus courtes et que tant qu'à faire un ticket 3-5 coute moins cher qu'un ticket 1-5 (pas loin de 50 francs tout de même). Si fait, le temps de rereperer mon quai, de descendre et de savoir lequel des deux trains est le bon, je suis partit, roulez jeunesse.

La gare à laquelle je doit m'arreter, la dernière en zone 3, est celle de Villeneuve-Prairie. Pour ceux qui ne connaissent pas, Villeneuvre prairie c'est deux large bande de béton avec quelques panneaux sncf coincées entre un entrepot et une prairie (du moins on supose vu qu'on ne peut voir ce qu'il y a derrière le talus). Ouf! Il y a un automate. Je sais d'avance que je n'ai pas assez d'argent et que je vais devoir envoyer quelques mémé ad patres afin de completer mon modeste pécule d'environ 2 euros et quelques centimes (le billet coute 3,30 euros). Oui mais voilà l'automate est en panne argggg. Tout va bien j'ai fait un mois de boudhisme thibétain, 1 cours d'aikido et 50 pages de zen - je gère. Ca tombe bien un train arrive. Il retourne en arrière, où peut être je peut espérer trouver une vrai gare avec un vrai guichet et un vrai privilegié derrière qui saura me procurer le titre de transport qui me permetra de rejoindre le lieu de la conférence sans enfreindre ni la loi ni mon amour propre.

C'est chose faite, la première gare est elle aussi un trou perdu sans le moindre fonctionnaire à l'horizon, je remonte donc la ligne d'encore une gare et me retrouve à Maison Alfort-Alfortville, la première gare après gare de Lyon. La vue du batiment de la gare, signe de civilisation s'il en est, me rechauffe le coeur. Seulement, ici aussi c'est le premier lundi du mois. Le prochain train qui va où je veux est à 9h51, il n'en passe que toute les demi-heures. A 9h52 je suis enfin en possession de ma carte orange hebdomadaire 3-5 qui me premetra de voyager en toute tanquilité, toute légalité et d'économiser 10 euros par rapport au prix des tiquets à l'unité. Mais le prochain train qui va à Evry est à 10h21.

Oui mais il y aussi un train qui passe à 9h59 et s'arrete au trou paumé ou j'étais tout à l'heure avant de bifurquer sur un autre arc de la ligne que celui qui m'intéresse. Renseignement pris et horraire dument consulté (judicieusement disposés dans le souterrain) alors que le train est deja à quai, le coup s'avère jouable, je saute donc dans le train. Et me retrouve en fait à Villeneuve-Saint George par ce que j'avais lu trop vite les panneaux d'affichage.

Malgré tout, ce faux pas d'avère positif et arrivé là bas on m'informe que pour aller à Evry le plus simple est de passer par Juvisy sur Orge et de là prendre la correspondance. Ca tombe bien, le train arrive au bout de quelques minutes, et en deux coup de cuillère à pot me voici à Juvisy. Il n'y a pas à dire c'est nettement plus civilisé comme endroit, il y a un même un café de la garre, c'est pour dire! Le train qui doit m'ammener à Evry passe sur le même quai dans dix minutes, signe de tête en guisse d'adieu au mec qui m'avait rencardé à Villeneuve St George, la radio passe du Balavoine. Le train fait sont entrée, dans trois stations je serrais arrivé.


Les réflexions de la machine à café :

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