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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 14 : Zak Galou et les Mytères de l'Hi-Ha

En prenant le RER pour se rendre à l'aéroport - notre héros avait décidé d'aller libérer l'Ousbékistan du joug de celui qui gouverne actuellement l'Ousbékistan et qui est forcément un peu louche quand on sait que ce pays entouré par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan et le Turkménistan, autant de pays en "tan" sur lesquels on n'a pas le temps de s'éterniser - Zak Galou se remémora ces deux années passées à Joussieu.


Joussieu l'avait accueilli les bras ouverts - du moins la fille qui distribuait les tracts de l'UNEF à l'entrée. Dés la première fois où il avait posé le pied sur le parvis, faisant face à cet énorme appendice phallique qui n'était pas sans lui rappeler ses crises de priapisme post-google-images, Zak Galou avait été saisi par l'allusion tacite à Tintin sur la lune : car, au fond, cette dalle accidentée, cette tour dressée vers les cieux tel le cri muet de millers d'étudiants prisonniers d'un futur sans avenir aux senteurs sarko-royalistes (bon ok, à l'époque, il le savait ptet pas encore, enfin pour Royal), ce tableau tout entier de l'entrée principale de Joussieu n'était-elle pas une allusion toute poétique à la couverture de Tintin sur la Lune ? Je me permet de vous poster ici un bref rappel historique à l'intention de ceux qui, comme moi, se servaient de leurs BD, au mieux comme dessous de plat, au pire comme échelle de secours pour lits superposés.



Ensuite, tout était allé très vite : son entrée en Master IAD (pour Intelligence Artificielle et Dadadirladada), sa rencontre avec Bubu qu'il connaissait déjà de longue date, les transports en communs, la canicule de l'amphi B2 en plein hivers, les projets, les partiels, les examens, les associations, les paninis, le RU, ...
Il avait l'impression que ces deux années étaient passées d'une seule traite, ce qui n'était pas inexacte si l'on considère qu'il avait occupé ses quatre mois de vacances entre la première et la deuxième année à chasser la touriste-femelle dans les hauts-lieux de la capitale, ce qui l'avait conduit notamment à croiser Bubu bien des fois - c'était juste avant que celui-ci ne parte écrire une part importante de son existence dans le Sud, avant donc la rencontre avec le Poulpe Géant.

"Tu vois, voisine de strapontin, dit-il à la grosse femme qui débordait dans le strapontin voisin du sien, Joussieu a été pour moi l'école de la vie. J'y suis entré innocent et pur comme un nourrisson, avec les mêmes aspirations : la tétée, le rot, le pipi, le popo ; je suis devenu adolescent quand j'ai compris comment marchait le plan de la fac et que j'ai pu trouver mes salles de cours à l'heure ; je suis devenu un homme dans les toilettes du sous-sol de la tour 42, avec une obscure étudiante en Bi-DEUG Sumo et Culture du Japon (spécialité Rouleau de printemps) ; j'ai pris vingt ans d'un seul coup en allant en TD de MIA le vendredi aprem ; j'ai pris ma retraite en choisissant le parcours Recherche en M2 ; et comme les autres maintenant j'attend la mort en suivant une thèse.
_ Ah bon, répondit la grosse femme, moi je descends à Réaumur-Sébastopol."
Zak Galou étudia un moment la réponse très pertinente de la femme, avant de se rendre compte qu'il s'était trompé de ligne.

"Tu te rends compte, voisine forcée de barre, expliqua-t-il quelques dizaines de minute plus tard à la grand-mère qui s'agrippait désespérément à la barre centrale du wagon, j'ai fait deux ans de Master IAD, et je ne sais toujours pas ce que c'est que l'IA.
_ Qu'est-ce qui dit ?"
Zak Galou se pencha vers le sonotone : "Je disais, au bout de deux ans, je ne sais toujours pas ce que c'est que l'IA !"
Il dut ensuite changer de ligne précipitamment lorsque la petite vieille, croyant à une agression à caractère sexuel sauta sur la manette d'arrêt d'urgence de la rame.

"L'IA, c'est pas ce truc qu'on met dans le sauté de porc ? lui demanda fort justement la jeune femme qui était assise à côté de lui dans la salle d'attente de l'aéroport.
_ Non, je ne crois pas. A mon avis, tu confonds avec le sel et le poivre.
_ Ah, je sais, c'est ce que font les ânes : Hi-ha, hi-ha ?
_ Euh oui... il y a de ça ; mais je ne crois pas que ce soit une définition."

Quelques minutes plus tard, il dut procéder à l'embarquement, après s'être mis entièrement nu pour que les douaniers soient certains qu'il n'emmenait pas une bombe (sous forme liquide ou solide) dans ses vêtements. Zak Galou, toujours prompt à découvrir de nouvelles sensations, profita de ce qu'il avait un peu de temps pour demander à assister à un toucher rectal - il avait entendu dire que certaines personnes pouvaient cacher ainsi tout un tas de trucs : des médicaments, des diamants, des crocodiles, des roumaines, etc...
Malheureusement, il semblait écrit qu'il n'aurait aucune réponse positive ce jour-là. Le douanier lui rit au nez.

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