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La vraie vie de Zak Galou - Episode 43 : Telle est ma quête

Alors, raconte ! trépigna Pata en voyant arriver Zak Galou en salle de pause, sur les coups de 18h32, heure à laquelle les couloirs du Laipsiks sont aussi vides que les propositions du gouvernement et de l'opposition réunis.
_ Est-ce qu'elle a aimé ma cravate ? demanda Little tandis que Zak Galou, muet, un peu blafard encore et tout tremblant de l'épreuve qu'il venait de surmonter se commandait un potage tomate à la machine à café.
_ Tu t'es pris une fessée ? insinua Bubu dont les fantasmes n'en finissaient pas d'influer sur sa vie quotidienne.

"
Zak Galou se laissa choir dans le premier canapé rouge venu, en suçotant sa paille pour aspirer le breuvage incongru qui serait son seul dîner.

"Ca a commencé comme ça. J'ai gratté à sa porte et une voix grave et cérémonieuse m'a dit : "Ramène ton cul ici ptit merdeux !" Je n'en menais pas large. Pourtant, n'écoutant que mon courage à deux mains, je me suis dit : "Allons, courage, que n'ai-je tant vécu pour voir en un seul jour flétrir tant de lauriers, sans mentir si son plumage est comme son ramage, je ne serais pas le corbeau des hôtes de ce labo". Sur ce, j'ai commencé à m'éloigner dans l'espoir que l'ascenseur serait toujours au dix-huitième. Hélas, trois fois hélas, la porte s'est ouverte toute seule comme je faisais un pas en arrière, et sur un horrible grincement un nuage de fumée s'est échappé de la pièce. "Entre ici Zak Galou !" La voix semblait résonner en dehors et en dedans de moi, comme si une Bene Gesserit m'attendait de l'autre côté, moi jeune Kwisatz Haderach inexpérimenté mais déjà plein d'espoir dans la vie.
Je suis entré.
La chaleur dans ce bureau était horrible - une fournaise qui me fit penser avec nostalgie à la canicule de 2003, et à la petite entreprise de vente de ventilateurs par correspondance que j'avais montée - malheureusement un bête problème d'approvisionnement m'empêcha d'honorer la moindre commande, non sans avoir préalablement encaissé les chèques. Une mauvaise chose en entraînant souvent une bonne, mes clients ne sont plus là pour porter plainte.
On me dit de m'asseoir, mais je ne sais qui parle, ni même d'où vient la voix. Je pourrais être dans un jeu de téléréalité que ça serait du kif-kif-pareil-au-même. J'aperçois une chaise et je m'y asseois, non sans distinguer un gorille dans la brûme.
J'entends un bruit étrange, comme la culasse d'un fusil qu'on actionne ; c'est la fenêtre qu'on ouvre ; le brouillard se dissipe un peu. Je suis assis devant le bureau de ma directrice de thèse. Elle m'observe avec un sourire carnassier qui effraierait même Bubu."

_ Tu bluffes ! l'interrompit Bubu, ce qui lui valut un regard assassin de Little Endian, qui n'aimait pas qu'on s'arrête quand on racontait des histoires.

"Mauricette me désigna alors le tableau sur le mur à ma droite. Elle y avait dessiné ce qui ressemblait aux plans d'un complexe industriolo-militaire, genre un pentagone à sept branches, dont le diamètre pouvait faire entre 300mètres et 2 fois son rayon, minimum.
_ Zakarias, me dit-elle sans utiliser sa voix Bene Gesserit, tu vois ça ? C'est le Laipsiks."
Je bredouillais un acquiescement d'usage, en essayant de mémoriser rapido les emplacements des toilettes des filles aux différents étages. Puis Mauricette me désigna une casserole posée sur son bureau, d'où s'échappait, je m'en rendais compte soudain, une étrange odeur, vaguement familière. Elle me tendit la casserole et en ôta le couvercle.
"Tu vois ça, Zakarias ? C'est de la merde !"
Je jetai un coup d'oeil en prenant un air dégoûté ; je la reconnus tout de suite et m'extasiai en silence sur la qualité de mon odorat.
"Quelqu'un, un homme, s'amuse à aller faire caca dans les toilettes des filles. C'est inadmissible. C'est honteux. C'est cracra.
_ Hum... euh... oui je vois. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?"
Je devais longtemps regretter cette phrase.
"J'ai ouï-dire que tu étais un fervent défenseur des doigts de la femme...
_ Des droits, l'interrompit Zak Galou.
_ Oui. Bref. Ne m'interrompts pas. Je te charge de découvrir qui a fait ça. Si possible prend-le sur le fait, et amène-moi des preuves. J'ai l'intention de faire radier ce sagouin de l'ordre des waters !"'
Je me levai, pensant que l'entretien était terminé.
"Un instant, dit-elle en me tendant une petite carte de visite. Voici le numéro de Géraldine Duchemou, elle va t'aider pour les tests physico-chimiques, elle travaille au CNRS
_ Au ... ?
_ Au CNRS, le Centre National des Retraités Sédimentaires. Bonne chance James !"

"Oh la la mais qui ça peut bien être ce sagouin ?!! s'écria Little, qui non seulement n'avait pas suivi le début de l'histoire, mais en plus faisait preuve d'un enthousiasme pour le moins circonspect.
_ Tu es dans la mouise, fit Pata en se roulant une sèche.
_ Je peux voir la carte de visite stp ?" demanda Bubu.

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Je trouve le nombre d'allusions au 3eme riche particulièrment choquantes. Et les phoques qui meurent au Canada-Dry alors même que Maité va faire son entrée à l'académie francaise? Que quelqu'un ai
branché un display rack derrière tout ca ne m'étonnerais pas du tout.

Cher Moussa, comme à votre habitude vous prenez des charrues pour des boeufs, non sans mettre les vessies avant les lanternes. Que n'attendez-vous le prochain épisode pour y lire la critique, acerbe, du dernier ouvrage de l'académicienne sus-nommée ? Que n'attendez-vous encore le prochain épisode pour y découvrir la situation réelle et non édulcorée de la banquise ?

oh !
une grande n'enquète qui commence ...

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