What a wonderful stage !
Alors qu'à certains étages se font sentir les premiers remous de la grande course aux bourses - grande sauterie typique du Laïp Siks, où l'on peut voir tour à tour léchage de scrotum et crocs-en-jambe - alors même que d'autres, indifférents aux prochaines festivités, n'en finissent pas de progresser, il est un étage qui échappe, un peu, à la monotonie des huit pauses-cafés quotidiennes sans lesquelles le stagiaire dépérit.
A cet étage, lieu mythique s'il en est, d'improbables araignées tissent leurs toiles (Web) au plafond. La moquette n'y est presque jamais foulée, aussi elle est épaisse comme une endive au jambon du self, l'odeur en moins (encore que). Parfois, on voit passer fantômatiques des stagiaires hurlants (howling trainee), courant après un pingouin en peluche, fruit d'une immigration choisie douteuse.
A cet étage, les pauses-déjeuner ne sont pas ordinaires. Il n'est pas rare que le chaland-suicidaire (suicidal barge), égaré là sur le chemin d'un toit propice à ses buts inavoués, y entende borborygmes et feulements, signes certains que Bubu a attrapé le pingouin.
Pourtant, il est un moment où le silence unanimement se fait à cet étage, qui prend alors des allures de désert postapocalyptique - tendance PS post 21 avril. Ce moment, redouté mais attendu, est celui où l'un des maîtres des clés de l'étage fantastique va se lever lentement, droit comme un K dont on aurait coupé les papattes, pour lancer d'un air conquérant qui n'est pas sans rappeler la dernière métaphore zidanesque de notre premier ministre : "Une petite partie d'Ennemy Territory ?"
J'ai eu vent (brise plutôt) de cette sombre pratique. Mais je n'ai jamais su qu'elle se déroulait dans un cadre aussi morbide...
Quel étage ?
par Little Endian | jeudi 1 juin 2006 à 09:44:00 UTC+2
C'est tout le probleme, c'est un étage sans nom ni numéro
par Glou | jeudi 1 juin 2006 à 15:39:00 UTC+2
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