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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 34 : Apocalypse Nono

La victoire des Grococos à l'épreuve de confort plongea les Babibelous dans un profond désarroi - pire qu'un amphi de quatre heures un lundi matin. Conspués par Deni Groniar, qui n'en manquait pas une pour être très méchant, ils retournèrent à leur campement sur la plage ensoleillée où, par ailleurs, coquillages et crustachiés, qui l'eut cru déploraient la perte de l'été, qui du coup allait pas tarder à s'en aller.

Zak Galou, comme tout bon chercheur à l'estomac délicat, avait su contourner le problème du déjeuner en dissimulant soigneusement les asticots composant le menu dans ses cheveux - "Et évitez d'aller dans les oreilles, il y a déjà les boulettes du couscous de Lapin Rose et je suis pas sûre qu'elles soient bonnes, même pour vous", leur conseilla-t-il aimablement. Pata, que le manque de café rendait aggressif, avait décidé comme on l'a vu à l'épisode précédent de filer les Grococos dans l'espoir de récupérer le café ; on sait également ce qui lui est arrivé.
Nono était le plus dépité d'entre tous - et pas seulement parce qu'il n'avait pas pu chanter le cri de guerre de la victoire, une subtile variation du cri de guerre de base qu'il avait formalisée sous forme d'une relation d'héritage, s'attirant les moqueries de Morbeth sur l'héritage Mitsouko.
Non, le vrai malheur de Nono, en cette fin de mois d'août, c'était le retard que prenait la recherche d'Ingrid au profit de ces épreuves à la con. Il était plus que temps pour lui de revenir à Paris s'il ne voulait pas râter la rentrée de Petinono en cours élémentaire deuxième niveau. Prétextant une envie de sujet d'exam, il s'isola derrière un buisson et ôta sa chaussure droite, dont il tapota la semelle avant de la plaquer contre son oreille.
"Allo ? fit Petinono à l'autre bout de la chaussure.
"Ecoute, maman est près de toi ? Il faut lui dire maman c'est quelqu'un pour toi.
_ Ah salut papa ! Alors comment ça se passe en Colombie ?
_ Bon, tu te rappelles quand Han Solo est fait prisonnier par Jabial le forestier, au début du retour du Gédaille ? Ba là c'est pareil sauf qu'on a toujours pas trouvé la princesse Leia, tu vois la genre ?
_ Oula, ça craint grave sa mère !
_ Oui bon, je peux lui parler ?
_ Bon je vais la chercher, mais je crois qu'elle est dans son bain et je sais pas si elle va pouvoir venir."
Petinono mit son père en attente, sur le tube de la rapeuse Diam's, intitulée "Génération Nono", et celui-ci songea qu'il fallait qu'il interdise à son fils d'écouter MFM les mélodies qu'on aime.

[Par soucis du respect de la vie privée, et suite aux nombreux procès intentés à des journaux infiniment sérieux pour cause d'une simple photo sur la plage, la rédaction du LST a décidé de flouter la conversation qui s'ensuivit]

Zak Galou, peu après le retour au motel, avait décidé de faire une ballade roborative dans les bois, dans l'espoir "dy dénicher une biche ou deux pour faire une belotte". Comme tous les vendredis, il s'était habillé casual, c'est-à-dire jeans, baskets et tee-shirt du Che façon Warhol. Il marcha longtemps très longtemps, en appelant parfois "Bibiche, bibiche !" mais sans succès. Il faut dire que les biches ont été pas mal chassées en Colombie, notamment pour leurs défenses, et qu'il n'en reste pas beaucoup qui connaissent la belotte. Il gravit sept collines (en hommage à sa tata rodriguez de Lisbonne) et atteint une vallée luxuriante, dont la beauté le fit s'exclamer : "Oh médidon c'est drôlement joli par ici, on dirait un petit val qui mousse de rayons et au milieu coule une rivière !" Les rigueurs du jeu l'ayant empêché de se laver depuis plusieurs semaines, il profita du lit de la rivière pour s'y coucher nu, ses vêtements soigneusement pliés et dissimulés dans les joncs qui plièrent mais ne rompirent point.
Il en était à la deuxième manche du duel "Laure Manaudou contre l'homme de l'atlantide" lorsque, essouflé, il résolut de sortir de l'eau.

Un grand cri d'horreur pure jaillit cristallin dans l'air pur de cette fin d'après-midi.
Zak Galou, qui pourtant était très courageux, crut qu'il y avait un danger et se mit à hurler lui aussi en agitant les bras comme Bubu le lui avait appris ("tu comprends, lui avait expliqué le grand héros, s'il y a un danger imminent, ça permet d'avertir la population locale, tout en faisant affluer le sang au cerveau, ce dont on a toujours besoin dans ces moments-là").

Puis il aperçut la femme qui criait, de l'autre côté de la rivière, et il se dit : "Tiens c'est marrant on dirait qu'elle regarde dans ma direction". Il cessa donc de crier et lui fis un petit signe de la main, qu'il voulait amical mais qui poussa la femme à disparaître dans les sous-bois.
Zak Galou n'était pas du genre à ressasser toute la journée les aventurex extraordinaires qui lui tombaient dessus, aussi enfila-t-il tranquillement ses vêtements en repensant à la victoire de Flipper le dauphin dans le grand concours d'apnée qu'il venait d'organiser.
Il en était à la remise des médailles et au troisième couplet de la marseillaise, "le plus poignant", lorsqu'il se dit à brûle-pourpoint "c'est fou on aurait dit Ingrid la nana qui criait tout à l'heure, c'est dingue la vie quand même, ça nous fait de ces coincidences !"

Après le dîner ce soir-là, alors que les Babibelous buvaient leur spleen à la terrasse du motel, Nono se leva pour faire une déclaration :
"Babibelouses, Babibelous, mes chers compagnons d'aventure, comme disait le sage Consciencius, dans la vie il y a un tout pour temps, et chaque chose à sa place pour les vaches seront bien gardées..."
Il y eut un léger flottement dans l'assistance, tous ne parvenant pas à démêler la portée philosophique dans les propos du jeune chef des Babibelous.
"Bref, nous avons subi une défaite aujourd'hui. J'en assume la pleine responsabilité et j'ai décidé de me retirer de la vie de l'aventure ! Je rentre dés ce soir à Paris".
Tous essayèrent de le convaincre de rester, d'autant qu'il fallait bien quelqu'un pour relire leurs rapports de stage et autres articles, mais Nono était trop déprimé pour surseoir à sa décision. "Déconne pas Nono, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve dans la vie ! lui dit Zak Galou, regarde aujourd'hui on a paumé, mais il y a des signes qui doivent nous faire garder espoir ! Pas plus tard que tout à l'heure, en plein désarroi cosmique, j'ai croisé une fille qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Ingrid, et ben je pense que c'était un signe qu'il ne faut pas perdre espoir !"
Comme à son habitude de s'écouter parler, Zak Galou enchaîna sur un discours mêlant citations historiques et percées philosophiques majeures, si bien qu'il ne remarqua pas le brusque ramdam de ses compagnons, qui rassemblèrent en tout hâte leurs affaires, y compris les sacs à dos alors que c'étaient super lourds.
Quand ils furent tous prêts, Nono leva la main pour l'interrompre :
"Tu m'as convaincu Zak Galou, maintenant conduis-nous à l'endroit où tu as croisé cette femme qui ressemblait à Ingrid !"

Ce qu'il advint de nos deux équipes, parviendront-ils à sauver Ingrid, qui gagnera le jeu, qui expliquera le rôle trouble de la femme de chambre de Bubu, quand Pata et Glou cesseront-ils de révolutionner la pop-music dans leur trou, vous saurez tous ça (si on pense à tout), dans l'ultime épisode (environ) de la grande saga de l'été !

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ça nous a manqué, ça, un bon bloc de texte ! :D
Zak Galou va-t-il enfin reprendre la place de héros principal de cette saga ??

Quel suce-pence incroyable ! Mais où vont-ils chercher tout ça ! On s'y croirait !

Bon, pour les rapports de stage, c'est 2 EUR hors taxe par point supplémentaire, réduction à partir de 4 agents en interaction, et 1 point cadeau toutes les 10 citations de VDL.

Les chèques sont à adresser à "Fondation Oukailay Ingrid, Avenue Sans Quatre Présidents, On a tous en nous quelquechose de Kennedy..."

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