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Les Réflexions philosophiques de Zak Galou - Réflexion 1

S'il ait une injustice dans le monde, c'est bien le cantonnement de Zak Galou dans les aventures d'action, alors même qu'il suffit d'avoir croisé un jour le personnage dans le métro pour se rendre compte de son impact sur le rayonnement culturel de notre pays.
J'en veux pour preuve ce premier épisode d'une toute nouvelle série, dans laquelle chaque jour - enfin, chaque semaine - ou en tout cas à chaque fois que j'en aurais envie - notre héros nous offrira un peu de sa personne, que ce soit pour faire avancer la science, pour éclairer d'un jour nouveau les travaux nietzschéens sur le surhomme, pour déstabiliser la pensée occipitale de la droite occidentale, pour démontrer l'existence de Dieu au moyen d'une réduction polynomiale simple du problème du voyageur de commerce en Irak.
Ou encore, comme c'est le cas dans cette première réflexion, pour simplement faire prendre conscience à la masse ignare, inculte et dépravée de ce pays que tout n'est qu'une question de point de vue, et que de toute façon, vous n'aurez pas sa liberté de penser - ou alors il faudra demander gentiment.



Quand il prenait le métro, Zak Galou avait l'habitude d'engager la conversation avec ses voisines, sans réellex intentions sexuelles, mais quand même un peu. Il arrivait que sur un malentendu, il tombât sur une touriste égarée qui pour retrouver son chemin ou une carte de séjour était prête à donner de sa personne. Du point de vue de la fille, se disait-il, c'est un conte de fées qu'elle est en train de vivre, alors que, pour moi, ce n'est rien qu'un détour pour aller de Gare de Lyon à Montparnasse. Un jour, alors qu'il cherchait des yeux une proie sur laquelle jeter et son dévolu et son cartable de thésard, il tomba nez à seins - il était assis sur un strapontin - avec une lycéenne déjà très intelligente pour son âge.
"Salut, lui dit-il en sachant trouver les mots. Ca wizz ?
_ Grave sa mère", lui répondit-elle en lui montrant et son appareil dentaire et sa croupe accroupie tandis qu'elle refaisait son lacet.

Avec Roberta*, il se positionna très vite en mentor : il ne fit que lui raconter des mensonges éhontés afin de l'impressionner. Quand enfin il parvint à ses fins, il put tendre une main moite vers le postérieur blanc moulé de la fille, et il eut cette réflexion philosophique sur la vie :
"Tu vois Béber, dans la vie, tout n'est qu'une question de point de vue. Actuellement, tu te dis que j'ai une petite main. Et moi je pense que tu as un gros cul."


* Le prénom n'a pas été modifié afin de préserver l'anonymat du personnage

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