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Il est venu le temps des ventilateur-eu

Alors qu'une torpeur toute estivale s'est abattu sur le capitaine Scott est apparue la nécessité d'écrire ici une biographie non officielle du grand homme qui donna son nom à l'improbable crochet du gauche qui abrite les locaux du Laip-siks.
Ce post est aussi l'occasion de s'interroger, pour la première fois en 4 ans (ou 6, les chiffres ne sont jamais clairs avec zach' gal' de mouss' - cf l'inénarrable commentaire pernycieu sur ses facultés mathématiques), sur ce que fut réellement le Capitaine Scott, un héros à mi-chemin entre Fracasse et Flamme, tous deux comme lui devenus Capitaines après un passage au sein du Master HEC (Héros et Capitaines), spécialités NDR (Noms de Rues).

Palamède Scott est né à Brou sur Chantereine, haut-lieu de villégiature pour le quatrième âge, au tout début du siècle dernier. C'est une époque très glorieuse, marquée par la future invention du stylo-plume et de la feuille de papier millimétré recto-verso. A Brou, qui lui consacre un musée intercommunale depuis 1956, date de sa mort présumée, le jeune Palamède rêve de devenir chercheur en SMA, le seul personnage un peu héroïque de ce charmant patelin étant l'agent de police Bubutchef. Seul enfant du village, Palamède se construit une enfance toute en odeur de fioul et de petits pains chauds - son père est pompiste-pompier et sa mère boulangère ; il se réfugie, si jeune !, dans l'alcool et la drogue pour évacuer le trop-plein d'énergie qui, quelques dizaines d'années plus tard, l'aurait immanquablement catalogué comme pré-primodélinquant (baromètre sarkosy-jeanpierrepernaud).
Il s'aliment en paradis artificiels (l'IA, déjà!) chez madame Bubutchef, la femme de l'agent, qui tient le bar-tabac-hôtel-de-police de la localité. Bien sûr, l'agent ignore les agissements de sa femme, sans quoi il n'aurait pas aussi souvent tatané la gueule de ce pauvre Palamède, surpris saoul et/ou défoncé dans la rue (il n'y en a qu'une à Brou, la fameuse avenue de Paris).
A 8 ans, déjà condamné huit fois pour proxénétisme, vols avec effraction, actes de barbarie sur personnes âgées et utilisation de logiciels libres, Palamède est envoyé, en désespoir de cause, à la fameuse école primaire, un type ayant eu cette idée folle un jour de l'inventer.

Chaque matin, à l'heure où blanchit la campagne et où d'autres, encore un siècle plus tôt, se rendaient sur la tombe de Léopoldine, le petit Palamède effectue pieds nus les 200 kilomètres qui le séparent de l'école primaire dans laquelle il est sectorisé. Là-bas, les frères des écoles chrétiennes le remettent habilement dans le droit chemin et développent chez lui, outre une haine toute naturelle de la religion sans laquelle il n'est pas de bonheur terrestre possible, une tendance à la mythomanie qui le conduira, à l'âge de sa majorité, à passer avec succès le test ô combien difficile d'entrée à l'université.
Dés lors étudiant en informatique - alors même que Turing en est encore à jouer avec ses couches sales, signalons à cet égard le visionnaire du jeune Scott - Palamède rencontre Fracasse et Flamme, un couple pacsé qui projette de devenir des héros récurrents de l'univers. Tous les trois deviennent, à force d'abnégations et supers pouvoirs, les premiers de leur promotion, qui comptait, excusez du peu, des gens aussi célèbres que Winston Churchill, Amadou et Mariam, Clémenceau et Périphérique (qui donneront eux-aussi leurs noms à de célèbres rues parisiennes), mais aussi Harry Poteur (qui n'anglicisera son nom que plus tard) et Francis Superman (qui partit aux Etats-Unis sitôt son diplôme en poche).
Palamède et ses deux acolytes obtinrent comme il se doit une bourse de thèse, qui leur value le surnom peu amical de demi-portions, rapport à ce que chacun n'en avait qu'une.

C'est à ce moment précis que le destin de Palamède Scott bascula dans l'heroic-fantasy. Il effectua un stage de fin d'études chez Batman (en prenant le pseudonyme de Robin, après avoir refusé la place de Batgirl pour des raisons qui lui incombent), puis partit travailler deux ans en post-doc chez Kermit la grenouille, "une drôle de batracienne".
Fors de ces expériences enrichissantes, Scott, qui n'était encore que deuxième classe, se fit engager comme milieu de terrain dans l'équipe de football de Brou sur Chantereine, qu'il emmena de la division d'honneur aux honneurs de la D1. Dés lors, plus rien ne put l'arrêter, il passa capitaine lorsque Leboeuf et Lanebaté se blessèrent, puis remporta la Coupe du Monde, qui se déroulait alors exclusivement dans le Lubéron.
Chacun est à même de se rappeler la descente des Champs-Elyséens de la petite équipe cantelbroulienne, le président Chirac brandissant la Coupe de feu au-dessus de tête en une évocation bien compréhensible de l'affiche de Star Wars 4 (A new Hope).

Retraité à vingt-deux parce qu'épuisé par ses exploits, le capitaine Scott se retira définitivement de la vie du football après le mondial râté à CastelBérignance, il prit une maison sur l'île de Ré et y passa le reste de ses jours. Comme tous les héros, il ne pouvait vivre longtemps sans activité et il trépassa juste au moment de sa mort.

Ce n'est pourtant que peu avant la Libération, que le maire de paris de l'époque, en souvenir de cette Coupe qu'il avait brandie, décida de donner son nom à une rue de la capitale, intronisant le capitaine Scott dans le cercle très fermés de celles et ceux que personne ne connait mais qui ont une rue à leur nom.

FIN

PS : A cet instant précis du post, le lecteur attentif se demandera la raison du titre de ce message. Il s'explique tout naturellement par la chaleur étouffante qui règne au troisième, et qui pousse le stagiaire amolli à s'approcher un peu trop du souffle tsunamiesque du ventilo, pour, dans un élan de moiteur toute dans le vent, apporter à ce blog une nouvelle contribution incertaine.

Le lecteur sérieux et à la fois curieux pourra trouver la vérité vraie sur cette page :
http://www.transpolair.com/explorateurs/charcot/lautaret.htm
un morceau d'histoire bien plus crédible que la minable historiette de Glou, bourrée d'incohérence, genre, y'a une ville qui s'appelle Brou sur Chantereine en france, n'importe quoi.

On pourra cependant à raison douter de mon post ci dessus lorsque l'on qu'il existe un capitaine scott bien plus renommé puisqu'il fit partie du célebre équipage de l'enterprise, sous le patronnage d'un non moins célèbre patron d'un chaîne de produits froids :
"En 2295, le capitaine Scott prend une retraite bien méritée à 72 ans. À bord du vaisseau-cargo Jenolen, en route pour sa résidence de retraite, l'ingénieur se réfugie dans le tampon d'un téléporteur afin d'échapper à un danger. 75 ans plus tard, en 2369, il est recueilli par le capitaine Jean-Luc Picard et les membres de l'Enterprise NCC-1701-D (voir Star Trek : La nouvelle génération : Reliques - Relics). À cette occasion, il pense que Kirk est toujours vivant et à la tête du vaisseau, ce qui est une erreur de continuité car il assiste à la disparition du capitaine dans Star Trek : Générations."

C'est là toute la force du Capitaine Scott, c'est qu'il est partout et nul part à la fois.

N'oublions pas que c'est un vengeur masqué, tout de même.

http://www.atome77.com/commune-55-brou-sur-chantereine.htm

La preuve, s'il en fallait une, que ce pauvre Bubu, lui-même originaire de cette charmante bourgade, a tenté dans les commentaires précédents d'amoindrir l'influence néfaste de ses ancêtres (Bubutchef, c'étaient eux) sur la population locale.

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