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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 12 : Zak Galou et le Rêve Ouzbek

Après avoir échappé à la Fatwa lancée sur sa tête pour avoir vilipendé dans l'épisode précédent - aux environs du onzième, en tout cas - notre sympathique et intrépide héros décida de revenir quelques temps sur Paris. "J'ai grande hâte, expliqua-t-il aux soixante-huit contrôleurs handicapés mentaux de la SCNF qui venaient de monter en gare de Merdon afin de chasser parmi les trois ou quatre usagers usés ceux qui, petit a : avaient leur pass' Navigo mais pas leur coupon (un délit proche du crime de lèse-majesté et passible de la peine capitale en matière de train, à savoir l'expulsion pure et simple), petit b : avaient acheté un coupon mais ne l'avait pas validé (un délit extrêmement grave s'apparentant à l'abus de biens sociaux et passible d'une amende forfaitaire de soixante-huit binouzes au bar-tabac du coin de là où ce qu'ils sont affectés), petit c : étaient dans l'incapacité de présenter un titre de transport valide parce qu'ils s'en étaient servis comme filtre pour le treize-feuilles qu'ils venaient de se rouler en louce-dé (ne me demandez-pas ce que signifie ce mot, je viens d'envoyer un courrier au Petit Robert et au Gros Larousse Illustré pour en connaître la signification exacte) - j'ai grande hâte de retrouver Paris et le troisième étage".
Le plus proche lui souffla au visage une haleine de beaujolais nouveau (on nous annonce d'ailleurs qu'il vient d'arriver) : "Ferme-là ptit merdeux et fait péter ta carte n'imaginaire".

La salle des stagiaires ressemblait à l'Asie du Sud-Est en fin de matinée du 26 décembre 2004. "C'est trop la zone putain", se dit Zak Galou, qui venait de s'acheter le dernier album de Renaud.
Pasta avait disparu depuis de longues semaines - livré à lui-même en des lieux exotiques, il poursuivait visiblement sa quequête d'absolu sur des chemins de traverse pleins de cailloux et de poussière (par la même occasion, il avait pris un disque de Francis Cabrel). Glou, lui, s'était tiré avec la caisse de prévoyance mise en place par les stagiaires dés la mi-avril, pour le cas où il aurait fallu organiser une grève et un blocage.
Et tandis que Nono au pays du Ninja Levant chassait le soleil au détour des avenues tokyoïtes, Bubu se la coulait douce à Rome. Au final, Zak Galou se disait qu'il n'y avait qu'un seul stagiaire qui devait pas faire le malin : Bubu avait kidnappé Manu avant de partir - penser aux blagounettes que devait endurer Manu à longueur de journées ("Ils sont fous, ces Romains", "Il y a plein de macaronis ici", "Tu crois qu'ils font des pizzas", etc...) améliora grandement le moral de notre héros, qui cependant demeurait au plus bas.
De son côté, Flo Galou - il existe, hélas, je l'ai rencontré, re-hélas, et il est pire en vrai - achevait avec un mois de retard son rapport de stage, ce qui constituait un exploit si l'on considérait qu'il avait commencé avec cinq mois de retard, et que nul n'était capable au premier abord de deviner quand il travaillait de quand il ne travaillait pas.

Quand il baignait dans le spleen, que la morosité le disputait aux envies de suicide collectif tout seul dans la cuvette des toilettes - partir en tirant la chasse, c'est quand même partir en tirant quelquechose - Zak Galou allait trouver sur la toile de l'internet du ouaibe un réconfort que seules pouvaient lui offrir les donzelles russes à peine pubères qu'il faisait venir en leur faisant miroîter la taille de sa tour Eiffel, et accessoirement la possibilité d'obtenir une carte de séjour contre rémunérations orales - "Au pire, si tu me donnes un coup de main en échange, on peut s'arranger", leur disait-il toujours en allant les chercher dans la zone de frêt de l'aéroport CDC.
Malheureusement, avec la dernière venue, Petrouchka, tout était allé de travers. Ca avait commencé comme dans un rêve lorsqu'elle l'avait fait monter dans sa chambre d'hôtel pour boire un verre. Il avait déjà eu le temps de s'évanouir deux fois avant qu'elle ne lui annonce qu'elle devait prendre une douche pour se raffraîchir un peu (la première fois, c'était dans le taxi quand elle avait croisé les jambes et qu'il avait surpris le regard du chauffeur dans le rétro : il s'était dit "Purée, il croit que c'est ma gonzesse, je suis le roi du pétrole" ; la deuxième fois, c'était à la réception lorsque le guichetier (enfin le type de l'accueil, quoi) lui avait tendu la clé de la chambre en lui disant "Môssieur").
Lorsqu'il avait entendu l'eau de la douche couler, il avait ôté ses vêtements, les avait soigneusement plié sur une chaise, avait ouvert en grand les rideaux de la chambre et mis en place son camescope sur la commode en face du lit, ce afin de ne rien râter de l'immortalisation de la scène qu'il avait prévue.
Il la voyait déjà sortir nue et humide de la salle embuée - prête à s'offrir à son héros. Malheureusement, en l'attendant nu sur le lit, il s'était assoupi une minute ou deux dans la torpeur digestive de ce début d'après-midi et le room-service était entré pour leur apporter la bouteille qu'il avait commandé en montant.
"Ca me fait encore mal rien que d'y penser", se dit-il en se désabonnant du site de rencontre russe.

C'est à ce moment qu'il tomba, par hasard, sur un article de presse vantant les mérites de l'Ousbékistan. Sur une très jolie brochure en carton recyclable (et déjà recyclé visiblement), on voyait en couverture une photographie de la principale attraction touristique de la capitale ousbek, Ousbek-ville, à savoir son arrêt de bus. Dans la marge, le commentaire éclairé d'un habitant ouzbek : "Kala miouchni kouli popov skaya pouet pouet pfiout trin trin" - ce qui signifiait approximativement "L'arrivée du premier autobus le mois dernier a été une vraie révolution culturelle pour tout le pays - la dernière fois que nous avions vu un engin motorisé, c'était le printemps de Varsovie qui passait et les enfants étaient en délire, ils courraient dans tous les sens au son des pétards, c'était gavé tiptop. En tout cas, c'est clair que ça va développer le tourisme dans toute la capitale et multiplier par 1 les recettes touristiques de la ville, qui dépendent directement du nombre de kloug vendus".
Zak Galou ne se serait pas arrêté pour si peu sur cette brillante brochure qui tout en ayant été éditée moins d'une semaine plus tôt paraissait remonter du fond des âges, s'il n'avait aperçu, derrière l'interviewé, presque invisible près de l'arrêt de l'autocar, une jeune fille blonde à couettes et à couenne dont la robe bavaroise voletait autour de mollets dodus et terreux d'avoir courrus dans la boue pour gagner l'arrêt et voir passer le seul bus du mois - de toute façon, elle ne pouvait pas s'acheter le billet, trop cher.
Son sang, son coeur, son estomac, son être tout entier ne firent qu'un tour - chacun et dans le désordre.
Il vomit.
Puis attrapa son téléphone.
"118 000, vous voulez le numéro de la soeur de Paolo ?
_ Oui, ça peut toujours servir ; mais je cherche le numéro de l'ambassade d'Ouzbékistan à Paris.
_ Vous préférez pas le numéro de la soeur de Paolo ?"
Après une dizaine d'appels à différents numéros de renseignements - au cours desquels on lui proposa de faire du sport, de chanter dans une chorale, etc... - il obtint enfin le sésame de son futur voyage chez les Ouzbeks.
La vie bougeait soudainement autour de Zak Galou.

Lorsqu'il rentra chez lui ce soir-là, après avoir arrosé sa mémé, fait pisser la plante verte sous le tapis de la chambre d'amis et crié "Bonsoir !" dans l'oreille de son chien, Zak Galou put - enfin, et pour la première fois depuis longtemps - dresser un bilan positif de sa journée.
Il avait un billet pour se rendre à Ouzbek-ville, il avait une réservation dans le seul hôtel du pays (en réalité une chambre d'hôte, ou plutôt une place sur un sommier dans une espèce de cabane avec les gens qui vivaient là) et il avait l'horaire de l'autocar.
Il s'endormit en rêvant qu'il était avec la fille de la brochure, et que tous deux verraient passer l'autobus d'un même regard.

Je trouve ce post trop méconnu - notamment la dernière phrase qui recèle une poésie toute galouesque ; il faudrait, je trouve, qu'une dessinatrice nous fasse un rapide croquis de cet arrêt de bus, avec Zak Galou et la grosse, pardon la charmante donzelle ouzbeck.
Il faudrait en plus que ce soit posté rapidement, et dans un nouveau post. Avec lien vers celui-ci.
Cordialement

Jean-Pierre Raffarin

Rafarin, qui es tu et que viens tu faire ici?
Rafarin, quel est le sens de la vie?
Rafarin, pourquoi les humains sont ils si méchant?
Rafarin, quel est ton message pour tous les enfants?

ps :viens à bêle île dêpuîs qu'êdouard êst partie et que la chêvre de Fabiûs est môrte, je n'aî plus persônne pôûr joûer à WÔW

Oh tu sais, Fo (tu permets que je t'appelle Fo ?), fo pas pousser. Je ne suis qu'un modeste maillon de la chaîne des nombreux fans de ce blog qui en se donnant tous la main pourraient faire le tour du monde ou en tout cas le tour de la machine à café.

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