LIP 6 Fashion : l'alter-recherche, un concept porteur
La recherche, c'est comme le reste, ca marche toujours mieux avec de la tchatche et des jolies images. Enfin, c'est ce qu'on se dit à posteriori quand la camarade-présidente du département vous demande si vous avez aimer la présentation du travail d'un homme qui pour plus alter-sexuel et plus juif que certains profs de LIBEMIA n'en est pas moins encore plus alter-competent.
J'exagère, qu'elle nous demande ce qu'on en pense tant mieux au contraire, c'est quand elle dit qu'elle a trouvée ca très bien qu'on commence à perdre subitement 10 dB en audition et qu'on trouve quelque chose de finalement très intéressant à sa biblio qu'on s'empresse d'aller verifier.
L'homme, que nous appellerons Catherine par commodité à commencéson show sa présentation par quelques mots pour présenter la démarche de "l'institut" dans lequel il ""travail"" : la recherche artistique et la recherche scientifique sont des phénomènes similaire, et il convient de les faire fusionner dans un grand tout unificateur. Bon, d'entrée de jeux la science se portait déjà plutôt mal, mais ca empire par la suite et ca n'est pas ça qui empêchera certaines personnes haut placées que je ne peut nommer maintenant que trop de gens lisent ce blog de tomber dans le filet de l'esbroufe, des effets de manche et de la belle parole.
Oui par ce qu'entendons nous bien, son tunnel virtuel qu'il creuse entre Montréal et Paris où s'affiche la "mémoire commune aux deux nations" sur les murs c'est déjà pas très joli, mais c'est surtout pas de la recherche! Et c'est bien ca le problème, le monsieur que nous appellerons finalement Priscila, se sert de la technologie comme support de réflexions artistique, philosophique et parfois sociologiques. Il n'y a dans ses réalisations clairement aucune problématique scientifique propre à être résolue par l'incomparable force de frappe scientifique de notre laboratoire, mais simplement des espèces d'oeuvre d'art moderne numérique qui ferraient se retourner Buren dans sa tombe tellement c'est moche. On peut certes "y mettre pleins d'agents" comme le soutenait avec fébrilité quelqu'un d'assez haut et d'assez placé, mais ca ne reste à ce qu'il me semble de mon humble avis de thésard 4 ème mois qu'une application d'un concept encore plus flou qu'une implication de Lukasiewicz.
Je bavasse, je bavasse, mais venons en aux gros morceaux pour vous qui n'étiez pas là : Jaqueline (oui j'ai préféré changer son nom) n'a pas seulement dit des conneries du genre "reverse-architecture" et "condition requise sur la plasticité du réel", il en a aussi fait. On pense notamment à son univers 3D encore plus laid que pyramids sur MacSE ou un joueur creuse un tunnel dans lequel se balade une bestiole constitué de cinq grosse boules et auquel il donne du plaisir lorsque les grosses boules s'approchent de lui; on entend alors en fond sonore des femmes simulant des orgasmes. C'était déjà pas très intéressant, mais ils nous précise que si il a mit des cris féminins c'est par ce que 95% des visiteurs d'imagina (où était présenté sa colonne de Buren numérique) étaient des hommes, mais qu'il a aussi melangé des cris de loups, de chiens et d'ours en train de jouir. Conclusion : la prochaine fois que vous irez à imagina faites gaffe si il y a pas derrière vous un ours ou un loup, on est jamais trop prudent et apparemment Jessica possède des statistiques béton sur les fréquentations.
Je ne parle même pas du projet le plus guignolesque dont je ne donnerais que le nom "Generate Integré de Failles Cognitives" et ce qui se cache derrière les 30 minutes de présentation fastidieuse que l'on a subit (dont la seules référence claire que l'on eu pu voir était Philipe K. Dick* avec ses "précogs**": permettre de la non linéarité lorsqu'une machine exploite les préférences d'un utilisateur : si l'utilisateur dit qu'il veut ne jamais voir Nolween à la télé et bien avec l'idée de Constance qu'il présente comme "un projet qui fait rever" l'utilisateur serra tout de même obliger de la voir parfois. Wahooo tout ca pour ca. Question pertinente de princesse Yas : pourquoi ne pas permettre à l'utilisateur lui même ses exceptions ou d'utiliser de l'aléatoire. Trop scientifique pour Gwendoline qui lui a répondu sur le plan de la psychologie de la philosophie et de la charlatanerie.
Passons à la suite : le tunnel (encore une fois! ce mec en plus d'être homosexuel a visiblement un problème avec les tunnels) qui permet de trouver à quoi ressemble dieu qui, dit-il, est notre créateur ainsi que de toute chose qui se trouve en ce monde. Et bien la réponse est que dieu ressemble à un portrait 20x30 pixels d'un mec au cheveux long sur fond de brique rouges. On applaudit bien fort, surtout qu'ajoute il c'est sortit en même temps que Doom! Le plus gros problème, concède il d'un air apitoyé, est de trouver des financements pour ses projets (par contre il joue très bien celui qui n'est pas venu là pour se trouver des sousous).
* : pour ceux qui ne connaîtrais pas, il s'agit de l'homme dont l'oeuvre a inspiré des films tels Total Recall, Planete Hurlante, Minority Report, A Scanner Darkly et probablement d'autres encore.
** : personnes dans certaines romans de Philipe K. Dick disposant de pouvoir mentaux tels que la télékinésie, ou voir dans la futur.
Vous avez remarquez, ca n'a pour l'instant rien avoir avec de la science c'est pourquoi Vincent C Dansl'air qui a invité Bernard à venir nous compter fleurette l'a à quatre ou cinq reprise réorienté vers le point culminant de l'exposé - et par la même la raison de la présence de l'énergumène dans ce temple de la science qu'est le 104 Passy-Kenedy - : le Desaïgneuh Comportemental***. Après nous avoir limite engueulé pour ne pas savoir à quoi ressemble le musée Gugenheim de Bilbao ni connaître le peintre art-moderne Mathieu, il nous expliqua que si le visiteur du musée est en interaction avec une oeuvre, l'oeuvre est aussi en interaction avec l'intérieur du musée de même que le spectateur est en interaction avec l'intérieur et l'extérieur du musée, c'est pourquoi on peut dire que le musée a "deux peau". Donc tout ce blabla pour en venir au fait qu'il fait et veut faire des espace en interaction avec les utilisateurs pour ses oeuvre d'arts.
*** : oui par ce que en plus il se la pète grave en citant dans un anglais complètement ouane-à-gaine je ne sais plus quel philosophe chinois.
D'aucun m'objecterons que tout cela est bien intéressant et qu'un mec qui parle de "fauteuil animé d'une vie propre" fait tout à fait ce qu'il prétend faire "mettre la fiction dans la réalité, et pas l'inverse". Ce à quoi je répondrais oui bien sur, mais peut être pas ici au lip 6 et en pendant une réunion qui se doit d'être sérieuse. Mais je n'ai rien contre l'instauration de sorties-goutés une fois par moi pendant lesquels on écouterait des philosophes, des sociologues, des théologues, des témoins de Jéhovah, des raëliens et des wahabites nous raconter leur vision du monde et de la science pour peut qu'on puisse y mettre un agent.
ps : arf, j'ai oublié de casser sont histoire de sculpture qui représente l'état émotionel du monde. Mais de toutes facon je ferrais plus court la prochaine fois, ca n'a aucun interet de se faire chier deux heures à rediger un post si c'est pour expliquer combien on à perdu son temps en trois heures de réunion.
J'exagère, qu'elle nous demande ce qu'on en pense tant mieux au contraire, c'est quand elle dit qu'elle a trouvée ca très bien qu'on commence à perdre subitement 10 dB en audition et qu'on trouve quelque chose de finalement très intéressant à sa biblio qu'on s'empresse d'aller verifier.
L'homme, que nous appellerons Catherine par commodité à commencé
Oui par ce qu'entendons nous bien, son tunnel virtuel qu'il creuse entre Montréal et Paris où s'affiche la "mémoire commune aux deux nations" sur les murs c'est déjà pas très joli, mais c'est surtout pas de la recherche! Et c'est bien ca le problème, le monsieur que nous appellerons finalement Priscila, se sert de la technologie comme support de réflexions artistique, philosophique et parfois sociologiques. Il n'y a dans ses réalisations clairement aucune problématique scientifique propre à être résolue par l'incomparable force de frappe scientifique de notre laboratoire, mais simplement des espèces d'oeuvre d'art moderne numérique qui ferraient se retourner Buren dans sa tombe tellement c'est moche. On peut certes "y mettre pleins d'agents" comme le soutenait avec fébrilité quelqu'un d'assez haut et d'assez placé, mais ca ne reste à ce qu'il me semble de mon humble avis de thésard 4 ème mois qu'une application d'un concept encore plus flou qu'une implication de Lukasiewicz.
Je bavasse, je bavasse, mais venons en aux gros morceaux pour vous qui n'étiez pas là : Jaqueline (oui j'ai préféré changer son nom) n'a pas seulement dit des conneries du genre "reverse-architecture" et "condition requise sur la plasticité du réel", il en a aussi fait. On pense notamment à son univers 3D encore plus laid que pyramids sur MacSE ou un joueur creuse un tunnel dans lequel se balade une bestiole constitué de cinq grosse boules et auquel il donne du plaisir lorsque les grosses boules s'approchent de lui; on entend alors en fond sonore des femmes simulant des orgasmes. C'était déjà pas très intéressant, mais ils nous précise que si il a mit des cris féminins c'est par ce que 95% des visiteurs d'imagina (où était présenté sa colonne de Buren numérique) étaient des hommes, mais qu'il a aussi melangé des cris de loups, de chiens et d'ours en train de jouir. Conclusion : la prochaine fois que vous irez à imagina faites gaffe si il y a pas derrière vous un ours ou un loup, on est jamais trop prudent et apparemment Jessica possède des statistiques béton sur les fréquentations.
Je ne parle même pas du projet le plus guignolesque dont je ne donnerais que le nom "Generate Integré de Failles Cognitives" et ce qui se cache derrière les 30 minutes de présentation fastidieuse que l'on a subit (dont la seules référence claire que l'on eu pu voir était Philipe K. Dick* avec ses "précogs**": permettre de la non linéarité lorsqu'une machine exploite les préférences d'un utilisateur : si l'utilisateur dit qu'il veut ne jamais voir Nolween à la télé et bien avec l'idée de Constance qu'il présente comme "un projet qui fait rever" l'utilisateur serra tout de même obliger de la voir parfois. Wahooo tout ca pour ca. Question pertinente de princesse Yas : pourquoi ne pas permettre à l'utilisateur lui même ses exceptions ou d'utiliser de l'aléatoire. Trop scientifique pour Gwendoline qui lui a répondu sur le plan de la psychologie de la philosophie et de la charlatanerie.
Passons à la suite : le tunnel (encore une fois! ce mec en plus d'être homosexuel a visiblement un problème avec les tunnels) qui permet de trouver à quoi ressemble dieu qui, dit-il, est notre créateur ainsi que de toute chose qui se trouve en ce monde. Et bien la réponse est que dieu ressemble à un portrait 20x30 pixels d'un mec au cheveux long sur fond de brique rouges. On applaudit bien fort, surtout qu'ajoute il c'est sortit en même temps que Doom! Le plus gros problème, concède il d'un air apitoyé, est de trouver des financements pour ses projets (par contre il joue très bien celui qui n'est pas venu là pour se trouver des sousous).
* : pour ceux qui ne connaîtrais pas, il s'agit de l'homme dont l'oeuvre a inspiré des films tels Total Recall, Planete Hurlante, Minority Report, A Scanner Darkly et probablement d'autres encore.
** : personnes dans certaines romans de Philipe K. Dick disposant de pouvoir mentaux tels que la télékinésie, ou voir dans la futur.
Vous avez remarquez, ca n'a pour l'instant rien avoir avec de la science c'est pourquoi Vincent C Dansl'air qui a invité Bernard à venir nous compter fleurette l'a à quatre ou cinq reprise réorienté vers le point culminant de l'exposé - et par la même la raison de la présence de l'énergumène dans ce temple de la science qu'est le 104 Passy-Kenedy - : le Desaïgneuh Comportemental***. Après nous avoir limite engueulé pour ne pas savoir à quoi ressemble le musée Gugenheim de Bilbao ni connaître le peintre art-moderne Mathieu, il nous expliqua que si le visiteur du musée est en interaction avec une oeuvre, l'oeuvre est aussi en interaction avec l'intérieur du musée de même que le spectateur est en interaction avec l'intérieur et l'extérieur du musée, c'est pourquoi on peut dire que le musée a "deux peau". Donc tout ce blabla pour en venir au fait qu'il fait et veut faire des espace en interaction avec les utilisateurs pour ses oeuvre d'arts.
*** : oui par ce que en plus il se la pète grave en citant dans un anglais complètement ouane-à-gaine je ne sais plus quel philosophe chinois.
D'aucun m'objecterons que tout cela est bien intéressant et qu'un mec qui parle de "fauteuil animé d'une vie propre" fait tout à fait ce qu'il prétend faire "mettre la fiction dans la réalité, et pas l'inverse". Ce à quoi je répondrais oui bien sur, mais peut être pas ici au lip 6 et en pendant une réunion qui se doit d'être sérieuse. Mais je n'ai rien contre l'instauration de sorties-goutés une fois par moi pendant lesquels on écouterait des philosophes, des sociologues, des théologues, des témoins de Jéhovah, des raëliens et des wahabites nous raconter leur vision du monde et de la science pour peut qu'on puisse y mettre un agent.
ps : arf, j'ai oublié de casser sont histoire de sculpture qui représente l'état émotionel du monde. Mais de toutes facon je ferrais plus court la prochaine fois, ca n'a aucun interet de se faire chier deux heures à rediger un post si c'est pour expliquer combien on à perdu son temps en trois heures de réunion.
Et encore j'ai pas parlé de la réunion d'équipe de vendredi dernier.
par Zacharias Galouzeau de Moussaoui | lundi 29 janvier 2007 à 23:01:00 UTC+1
On attend avec impatience le compte-rendu d'équipe de vendredi !!
En passant : "Question pertinente de princesse Yas : pourquoi ne pas permettre à l'utilisateur lui même ses exceptions ou d'utiliser de l'aléatoire"
-> Je n'ose inférer qu'une experte en sémantique des fluides et en tontonlogie ait posé une telle question où l'absence criante de certains mots n'est pas sans évoquer la théorie du monde clos en open-space. Bref, qu'entendez-vous réellement par là, répondez par oui ou par bofbof.
Cela dit, tu parles de qui au juste ? J'avais cru pré-supposer qu'il s'agissait de "Ailleurs", mais tu sous-entends que l'intervenant fait (mal) dans l'artistique, or j'ai souvenance que "Ici-haut" ne fait que dans le recyclage de transparents périmés. Qu'en est-il ? Si oui, pourquoi ? Sinon, comment va ?
par Glou | mardi 30 janvier 2007 à 09:00:00 UTC+1
D'ailleurs, je trouve que pour un morveux de 4 mois, tu vilipendes vachement.
Oserais-tu prétendre qu'il y a des planqués incompétents dans les labos ???? Mais que fait la poulice ?
par Glou | mardi 30 janvier 2007 à 09:01:00 UTC+1
Oui je pense que mes yeux de bébé-thésard n'on pas été capable de discerner le physique et le scientifique derrière le métaphysique et l'artistique. Alors je vais arrêter de dénigrer et me mettre dans une positive-attitude pour me tourner vers un nouvel âge réminiscent de la recherche.
Quand à l'homme il s'agit effectivement d"ailleurs" (d'exteriorité donc) et non pas d'un ici qui fait très pro (enfin, tres rech) comparer. D'ailleurs une courte visite sur son site web (google benayoun) me remémore cet autre gadget de winner : "la machine à distribuer les émotions sur clef usb".
concernant mlle Y. elle n'y est bien entendu pour rien, c'est juste moi qui me suit endormit 1/4 de secondes en écrivant l'article et ai zappé le mot (d'ailleurs ca m'arrive assez souvent et même dans les mails pourra tu remarquer).
par Zacharias Galouzeau de Moussaoui | mardi 30 janvier 2007 à 09:47:00 UTC+1
Je suis sûr que ça te manque, hein, Glou. Tu vois, si au lieu d'aller de faire des cou...s en or dans une boite de "consse ultime", tu avais choisi la voie éclairée de a thèse, tu aurais pu profiter de la lumière artistique (et néanmoins somniphère) de ce lundi.
Par contre, ZG, pour vendredi, faudra que tu m'essplique.
par Nono | mercredi 31 janvier 2007 à 21:30:00 UTC+1
Par contre, ZG, pour vendredi, faudra que tu m'essplique.
Hohoho Nono aurait-il pris la parole ce vendredi ?
Vous le saurez, juste après la pub, en lisant : "Les comptes-vomi de Zak Galou"
par Glou | jeudi 1 février 2007 à 09:49:00 UTC+1
J'abregerais les souffrances de mes lecteurs, en disant seulement que lors de la battle de vendredi d'il y a deux semaine (et non de vendredi dernier, comme dit par erreur), deux MC mineurs, MC H. Giréchoir (des BBM Angels) et MC JM. Labasijuisuis, ont voulu defier le tenant du titre MC P. "booba" Sapernipopette, et que ni leur flow ni leur beat n'étaient pas à la hauteur de leur prétention. (glou, je vous ai déjà raconté tout cela par mail)
par Zacharias Galouzeau de Moussaoui | jeudi 1 février 2007 à 10:11:00 UTC+1
Ah oui, tiens, j'avais oublié... C'était pas mal, ça aussi ;-)
Décidément, le monde de la recherche est passionnant, et plein de suspense !
par Nono | jeudi 1 février 2007 à 15:28:00 UTC+1
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