« Accueil | Lip6 macht Frei » | Apprentissage par renforcement de nono le robot » | Votre médecin peut vous aider à arrêter » | Télé-Réalité - Stage-Lantah » | Saloprilopette » | La vie de Bubu, dernier épisode : la fin » | A la recherche du serveur de MP3s perdu » | "Jésus est un con" - Extrait d'un livre à paraître » | Jussieu mon amour ! » | Jabial, 2ème partie : la fin d'un mythe »

Laipsiks, ton univers impitoyaaa-ableuh

Rien ne va plus au troisième. Alors que ce matin, alors que le soleil dardait ses rayons ardents sur la cîme du Mont St Odile - ouais, vers huit heures et demie, neuf heures moins le quart - j'arrivai heureux et plein d'allant pour cette nouvelle journée dans l'aventure, quel ne fut pas mon éberluement à la vision d'horreur qui m'accueillit salle des stagiaires !
Dans une atmosphère fraîche de début de matinée orientée plein nord, un petit être chevelu, recroquevillé sur son fauteuil période début Giscard fin Ikea, tapotait nerveusement sur son clavier en tournant le dos à la porte, signe s'il en fallait un de son hétérosexualité vigoureuse. La pièce toute entière semblait fredonner à l'unisson de cet énergumène, sur un air que j'identifiai comme la danse des canards. Apeuré, mais prenant mon sac et mon courage à deux mains, je m'approchai à pas feutré, pour finalement identifier Zach' Galou. Arrivé très tôt sur le campement des Rouges, il travaillait en musique, obtenant en ces instants de calme pré-café-du-matin sa meilleure productivité depuis qu'il avait eu, au collège, une prof de dessin qui à dessein lui montrait ses seins par l'échancrure de son corsage.
Il sursauta en me voyant, et l'incident fut clos. Nul doute que sans ce qui devait se passer ensuite, nul ne serait plus jamais revenu sur cet épisode, ni lui qui pris de honte appuya fébrilement sur le bouton "Suivant" de son lecteur musical, ni moi qui, au fond, ne demande pas mieux que d'accepter les différences.
Malheureusement, sa playlist devait lui jouer un tour des plus originaux. Alors que passait dans le couloir d'éminents professeurs, Carlos se mit à chanter à tue-tête un "tout nu et tout bronzé" tonitruant sur lequel il ne vaut mieux pas polémiquer (ni personne d'autres d'ailleurs).

La matinée, malgré tout, se poursuivit comme si de rien n'était. Jusqu'à l'épisode qui motive avant toute chose ce post. C'est sous le poids de l'émotion que ce message est écrit ; une émotion incontrôlable qui a étreint tous les stagiaires de 3ème devant la trahison infâme du 9ème, avec lequel pourtant de bonnes relations sont entretenues.
Malheureusement, ce midi, tout fut remis en cause : alors que nous déjeunions tranquillement d'une purée-boeuf-strogonoff aux saveurs andalouses, alors même que nous avions réservé une table de huit personnes pour que nos co-déjeunataires ordinaires puissent nous rejoindre et deviser avec nous de la future victoire de l'équipe de France - certitude d'ores et déjà avérée puisque c'est bientôt le pleine lune et que le sélectionneur aura la lune dans sa maison du Capricorne au début de la seconde mi-temps, un signe qui ne trompe pas - ces sacripans cuistres peigne-culs malotrus passèrent près de nous en nous faisant des grimaces, pour aller s'asseoir plus loin, de l'autre côté de cette allée centrale qui est un gouffre d'incompréhension entre ceux qui mangent à gauche et ceux qui boivent à droite.

Humiliés, étourdis, seuls et désespérés, nos héros dûrent finir leur repas dans la morosité.
Zacha Galou parle d'entamer une grève de la faim, d'autres stagiaires sont déjà partis en week-end pour oublier l'affront. Si nul ne parle encore d'expéditions punitives contre le 9ème, certains envisagent tout de même une frappe chirurgicale contre la machine à café du 9ème sans laquelle cet étage perdrait beaucoup de son rayonnement international (on y a vu dernièrement des américains et des japonais, entre autres).

Plus d'informations dans notre édition du 20h.

-- de notre envoyé spécial à Guantanamo au LaipSiks : Patrique Sel-Ensuite --

Le 8ème n'a lui aussi pas hésiter à faire defection, mais ca tombe bien car de toutes facon on n'avais pas trop envie de les voir.
Quand aux rats de la ferme des animaux on ne s'attendait de toute facon pas de la part d'êtres aussi snobs que dix anglais(es) au moindre signe ostensible d'attention de leur part. Quoi de plus normal quand c'est le vice qui en remontre à la lacheté dans leur sang pour donner au final ce mélange si réussit de soumision à leurs oligarchie clanique. En effet le i de animat, la lettre la plus virile du nom de ce "laboratoire" n'a de cesse de rappeler le i qui se trouve dans médiocre. Le t quand à lui joue le rôle évident de totem phalique autour duquel tourne la tribu, tout en rappelant leur destin. Attitude paradoxale propre au developpement de psychoses névrotiques de toute sortes; le symbole phalique du t étant rayé, cela n'aide en rien améliorier les problèmes de ces braves gens (quoi qu'un peu sectaire). Le reste des lettres ne sert bien entendu à rien. On se demande même pourquoi ils les y ont mise, preuve suplémentaire s'il en est de l'inconséquence des gens, je m'en esbaudit encore.

Ah je comprends moins pourquoi rien que mon petit salut a réussi à les faire rayonner de joie de savoir qu'ils ne sont pas rien XD

à la fin il falait lire "l'inconséquence de ces gens" et non pas "potiron potiron".

Enregistrer un commentaire

Navigation

Les réflexions de la machine à café :

Recent Comments

A consommer avec modération tout abus sera puni, bloguer tue et réduit la fertilité, n'oubliez pas la damepipi a l'entrée etc. etc.