jeudi 15 mai 2008

L'allégorie d'un geekisme

ZG, toujours là, pour représenter les grandes valeurs de la vie :)

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vendredi 9 mai 2008

Minimisons notre humour à posteriori

Trop de matériaux originaux sur le LST récemment, il était temps de réagir! C'est chose faite grace à ce magnifique lien où l'on peut admirer Vladimir Vapnik nous délivrer son message pour les générations futures* :




* générations futures d'étudiants voir même de chercheurs si leur excelence scientifique le leur permet si ils s'accrochent assez longtemps pour avoir un doctorat.



Et - qui sait - peut être même un jour décrocher un poste de maître de conférence à Brou-sur-Chantereine!

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mercredi 7 mai 2008

MetroWiiFit

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Les vacances de M. Totobubu

"M. Totobubu ? Vous êtes réveillé ? demanda en mandarin l'accorte hôtesse de l'air de la compagnie Air-Chine. Cela faisait plus de cinq minutes qu'elle essayait en vain de le sortir de la torpeur cataleptique dans laquelle il était tombé suite à la diffusion dans l'avion de l'Intégrale de "Zhou Ange-Gardien de la Révolution", l'équivalent chinois de "Joséphine Ange Gardien". Il suffit à l'hôtesse de se pencher un peu plus devant notre héros pour déceler que, de fait, il était bien réveillé et lorgnait discrètement dans son corsage (comme une image), appliquant une technique brevetée par Bubu en 2002, puis démocratisée par Zak Galou tout au long de ses études. Rassurée mais un peu gênée, l'hôtesse s'empourpra : "Oh M. Totobubu, vous êtes un farceur !"
Celui-ci lui adressa un clin d'oeil qu'il espérait ravageur mais qui accentua le trouble de l'hôtesse, que nous appellerons Zhou parce que tous les chinois s'appellent Zhou.

M.Totobubu traversa le hall de l'aéroport Georges-Marchais de Pékin avec sa valise à la main ; il n'était pas mécontent d'avoir réussi à passer la douane pointilleuse sans se faire piquer le 2ème tome de "Oui-Oui chez les Nonistes", une vaste fresque médiévalo-érotique qui est sans doute le plus underground de la série des Oui-Oui. Fort heureusement pour lui, la douane chinoise n'y avait vu que du feu, croyant à tort qu'il s'agissait d'un bouquin porno - on ne s'éternisera pas sur ce qui avait bien pu les induire en erreur.
M.Totobubu prit un pouss-pouss garé en double-file, en songeant avec ironie à l'inanité du nom de cette sorte de brouette urbaine : le nom de tire-tire aurait mieux fait l'affaire, le pousseur se trouvant devant le poussé en une inversion sujet-verbe-complément digne des logorhées zag-galouiennes les plus admirables. Son chauffeur, que nous appellerons Zhou par commodité, était un franc-tireur qui s'y connaissait en touristes, et il avait très vite identifié en Totobubu un homme d'affaires avisé et pressé, prompt à mettre la main au porte-monnaie, le pied à l'étrier, la fleur au fusil, l'arme à gauche et la truffe au vent. Aussi décida-t-il de le faire passer par les petites rues touristiques typiquement pékinoises, dans lesquelles il espérait pouvoir faire valoir son pourcentage dans un ensemble de boutique de prêt à porter. Il l'arrêta ainsi avec succès devant un magasin de lingerie et un Mac-Zhou - l'équivalent chinois du Mac-Donald - mais il fit chou blanc à la petite boutique de crèmes glacées où travaillait son cousin Zhou et dans laquelle il obtenait toujours un excellent pourcentage sur les achats passés par ses clients. Alors qu'il lui vantait les mérites de la glace au riz cantonnais, M.Totobubu fut pris d'une rage terrible : "Vous êtes fou Zhou ! Vous n'avez donc pas remarqué que j'ai tout acheté en taille 36 au magasin de lingerie ? Comment pourrais-je rentrer dans mes vêtements si vous me goinfrez d'esquimaux ? _ Pardo Missieu Totobubu jo pouvé po savoir ! _ Partons d'ici tout de suite, allez zou Zhou !"
M.Totobubu était très vénère : "Je suis très vénère", se dit-il en posant les mains sur son ventre pour l'empêcher de crier famine, ce qui, il l'avait entendu dire, pouvait lui valoir la prison à perpétuité.

Le pouss-pouss franc-tireur le déposa devant l'hôtel Zhou-V, l'un des plus prestigieux palace de la ville. M. Totobubu y fut accueilli avec tout le fast and furious réservé aux plus grandes stars hollywoodiennes. "M.Totobubu, lui dit le maître d'hôtel, j'aime beaucoup ce que vous faites", ce qui était vrai, bien sûr, mais un peu moins cependant que s'il ne l'avait pas confondu avec Jackie Chan. De son côté, Totobubu trouvait un peu étrange que le conservateur du musée ne se soit pas incliné trois fois devant lui comme le voulait la coutume - en tout cas d'après le guide du Routard Japonais qu'il avait lu avant de venir. Mais Totobubu n'était pas à cheval sur les coutumes, et encore moins sur les us. Il passa outre et suivit le brave Zhou - c'était le nom du groom qui l'avait accueilli - jusqu'à sa chambre.
"Voilà votre chambre M.Totobubu
_ C'est beau mais c'est loin de l'ascenseur, dit Totobubu sans cacher son trouble de ne pas être hébergé dans un authentique tipi indien. Il regarda les murs de sa chambre sans trouver aucune photo de samourais célèbres, ce qui acheva de le mettre de mauvaise humeur. "Parce que, se dit-il en sa boucle for intérieure, soit le Guide du Routard c'est des rigolos, soit le Japon a bien changé depuis l'édition 2002".
"Il vous faut autre chose M. Totobubu ?
_ Je me taperais bien un thon", fit Totobubu en songeant à une assiette de sashimi.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, une dizaine de minutes plus tard, alors qu'il épluchait les pages sportives d'un journal local à la recherche d'un combat de sumo - il avait très envie d'en voir un en vrai depuis qu'il avait assisté, un peu par hasard, à l'empoignade provoquée par Zak Galou à la cantine du Laipsiks, un midi qu'il avait été pris sur le fait par un vigile alors qu'il venait de glisser un éclair au chocolat dans la poche de son jean - quel ne fut pas son trouble, alors, de voir se présenter à sa porte une vieille femme à la peau ridée, grosse et grasse et laide.
"Qu'est-ce que vous faîtes ici ? demanda-t-il.
_ Vous avez dit que vous aviez besoin de mes services !" s'étonna la vieille femme en chinois.
M Totobubu n'était pas du genre à s'étonner bien longtemps. De toutes les situations périlleuses il savait se tirer par une pirouette tout à fait habile. Il fit entrer la vieille femme, traça à la craie un grand cercle sur la moquette de la chambre, enfila une couche culotte pour personnes âgées - nous ne détaillerons pas ici les raisons de la présence de ce paquet de couches dans le sac de M. Totobubu, le respect de la vie privée commençant où le scénariste sèche sur une explication - puis, s'adressant à la femme, il dit : "Entre ici, nous allons combattre à mort jusqu'à ce que tu sortes du cercle de la vie !"

Dans la soirée, après avoir pris une raclée avec la vieille femme, après avoir fait un scandale au restaurant de l'hôtel parce qu'il n'y avait aucun sushi, M. Totobubu demanda au service d'étage s'il y avait du Wifi dans le bâtiment, ce à quoi le service d'étage lui répondit que Wifi était en congé pour le week-end, mais qu'il reviendrait après le pont du 8 mai.
Complètement aterré par la nullité de l'hôtellerie japonaise, M. Totobubu envoya un texto à Zak Galou, resté en France :
"Cher Zak Galou, tout se passe bien pour moi au Japon. Les gens sont très gentils et j'aime beaucoup le président et toutes les instances dirigeantes du pays, mais surtout le président. J'ai pu remarquer aussi que tous les tibétains que j'ai croisés étaient très heureux et vomissaient le Dalai Alpagua."

A l'autre bout du globe, recevant ce texto, Zak Galou en salle de pause dit à Pata :
"Merde, j'crois que Totobubu va se faire pécho par la police chinoise.
_ Mais pourquoi mon dieu, pourquoi ??
_ Il a mis dans la même phrase "Japon", "président" et "Dalai".
_ Oh le pauvre !"
Heureusement pour M. Totobubu, la police chinoise s'y connaissait mieux que Zak Galou en grammaire, et après avoir construit un document OWL à partir du texto envoyé, il s'avéra que les trois mots en question n'étaient pas dans la même phrase.
Donc, sauf erreur, M. Totobubu devrait pouvoir quitter le Japon prochainement. Dés qu'il trouvera l'aéroport international Arlette-Laguillé de Lhassa, d'où doit partir son vol de retour.

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lundi 5 mai 2008

A tous problème un Zak Galou !

Adepte du coaching, pensez à Zak Galou !

Vous projetez un élevage d'enfants, ou êtes déjà l'heureux possesseur (ou possesseuse) d'une demi-douzaine de têtes blondes de bétail ? Vous n'avez pas les moyens de faire venir Super Nanny mais votre charmant garnement vous donne des envies d'agrandir le sous-sol de votre villa autrichienne ? Vous avez contacté, en vain, le Grand Frère de TF1, et votre adolescente prépubère est déjà ceinture noire de kickboxing et atrabilaire (malgré la boîte de somnifères que vous videz discrètement chaque matin dans son bol de Chocapic) ? Vous ne parvenez pas à intéresser Julien Courbet pour qu'il fasse aboutir la plainte pour actes de barbarie que vous avez déposée à l'encontre de votre mignon moutard de 6 ans ?
Ne désespérez plus. Zak Galou est fait pour vous !

Vous ne comprenez pas votre fils malgré l'intervention gratuite de Nelson Monfort pour tenter de traduire les grognements qui sortent de sa bouche enfantine ? Philippe Lucas a tenté de l'épuiser à coups de longueurs de bassin, sans entamer la vigueur de votre rejeton de 4 ans ? Vous avez échoué à l'endormir devant un marathon Thema-Arte sur la seconde guerre mondiale, n'obtenant pour tout résultat positif qu'un 8/20 en Allemand LV2 ?
Pas de panique : Zak Galou ne manque pas de ressource et saura remettre tout sale gosse dans le droit chemin de la vie !

Il faut savoir qu'avant de mener de front une brillante carrière de chercheurs et une inavouable exploration des bas-fonds des bas-quartiers du bas-Poitou, Zak Galou était un jeune à problème. Refuser de finir ses épinards, il connait. Asperger les murs de sa chambre de ketchup Amora pour protester contre la sortie directement en VHS de Fortress 2 avec Christophe Lambert, il l'a fait plus d'une fois. Sans parler de ses frasques adulescentes, lorsqu'il mit sur écoute chaque membre de sa famille, découvrant ainsi, dans le désordre : le bayrouisme de droite de sa grande soeur, qui plongea sa mère dans une profonde dépression (elle était une bayrouiste de gauche de la première heure) ; l'idolâtrie de son père pour Tokyo Hotel, qui provoqua une mini-crise interplanétaire avec son petit frère, lequel avait tout de même éventré le chat pour s'assurer que celui-ci n'avait pas ingéré sa clé USB stockant l'intérgralité des chefs-d'oeuvre du groupe ; et enfin la mythomanie avérée de sa grand-mère, qui s'acharnait à prétendre qu'elle était la fille d'Yves Montand lors des réunions de l'amicale des Chiennes Echaudées Ne Craignant Pas L'Eau, un groupuscule féministe qui avait connu son heure de gloire pendant la première guerre et dont les réunions plénières réunissaient près de deux personnes, quand Zak Galou jouait à la Wii dans le salon.
Bref, Zak Galou fut un authentique bad-boy, un mauvais garçon, un blouson noir à manches rouges. Une vraie terreur.

Mais, comme il ne faut jamais désespérer des mauvaises graines, il changea. Et pas seulement de bermuda.
Sa rencontre avec l'université lui ouvrit de nouvelles perspectives, surtout qu'en parallèle il regardait beaucoup l'homme qui tombe à pic.
Zak Galou devint, au prix d'efforts surhumains et de pas mal de Fanta banane, un authentique good guy, un gentil, un boy-scout. Une vraie crème.
Mais Little Endian pensait qu'il ne pouvait pas garder toute cette somme d'expériences pour lui seul, et qu'il devrait en faire profiter l'humanité pour l'amener à un nouveau pallier de conscience, qui serait la première étape pour la conduire vers le Kwizatz Haderach.
"Tu ne peux pas garder toute cette somme d'expérience pour toi seul, lui dit-il, et tu devrais en faire profiter l'humanité pour l'amener à un nouveau pallier de conscicence, qui sera la première étape pour la conduire vers l'ersatz à Derrick !" Il faut dire que c'était une phrase super longue et on ne peut pas en vouloir à Little de raconter n'importe quoi. Zak Galou, n'écoutant que son courage - et Little aussi, qui prévoyait de lui préparer son site web avec moults XD et autres lol mdr - Zak Galou décida de proposer ses services contre la méchanceté.
Il exerce maintenant depuis 1 an et demi et a déjà à son actif de beaux succès, qui pour la plupart sont restés anonymes en raison même de la délicatesse des missions qu'il a à traiter.
Mais certains éléments ne trompent pas : le PSG n'a-t-il pas changé son nom en "Paris Super Galou", suite au stage de réinsertion professionnelle qu'il a dispensé à l'ensemble de l'équipe, aux dirigeants et à l'entraîneur (les supporters n'ont pas pu venir, il y avait un rassemblement humanitaire sur une aire d'autouroute, dont le thème était, à peu près : "Baseball contre karaté, kiki gagne ?"). Autre exemple, les succès récents de la natation française, injustement attribués à une combinaison de nageurs, seraient en fait dus à une nouvelle forme d'épilation à base de soude qu'il aurait mise au point lors de ses travaux sur l'insertion de poly-handicapés dans un jeu de type Wumpus. Si le temps ne m'était compté, je vous raconterais comment il a su remettre sur le droit chemin un jeune à problème lors de son arrivée au Laipsiks. Ce jeune, que nous appellerons Pata afin de conserver son anonymat, souffrait de graves problèmes de sociabilité : il ne prenait pas de pause, ne savait pas jouer à Frozen Bubble, ignorait tout de la technique pour obtenir une bouteille d'eau gratuite au distributeur de boissons ; pire : il ne savait même pas où se trouvaient les toilettes des filles !! Je sais, certains cas sont à désespérer de la recherche française ! Au lieu de se lamenter sur les lacunes du recrutement de thésards au sein des laboratoires, Zak Galou n'écouta que son balladeur OGG et prit en main le cas du jeune Pata. Par une sombre combine de tunnels SSH, il installa sur son PC Frozen Bubble et Tux Racer, puis il lui montra les jeux présents dans emacs, l'enferma toute une matinée en salle de pause, où Pata dut rester en tête à tête avec Bubu - ce qui n'est pas sans risque pour la santé mentale des plus jeunes, on le sait depuis la tentative d'immolation par le café-touillette de Nono. L'apothéose de la rééducation de Pata fut sans nul doute possible le jour où Zak Galou l'attendit à l'entrée du Laipsiks, un matin vers 14h, pour l'empêcher d'entrer dans le bâtiment et l'entraîner dans une épique tournée des bars qui s'acheva trois jours plus tard par une indigestion de cacahuètes.
Les exemples sont légions romaines des exploits que l'on doit attribuer à Zak Galou. On parle d'ores et déjà de l'embaucher comme coach mental sur la prochaine Star-Ac. A moins que TF1 ne lui demande expressément de concocter les prochaines épreuves du Koh Lantah de la Tentation qu'ils préparent dans le plus grand secret.


vendredi 2 mai 2008

Andrei A. Markov

On parle beaucoup de Markov en ce moment, surtout dans les articles que je lis. Mais qui était réellement Andrei Markov autre le mondain un peu primesautier que tout le monde connait? Il a laissé un lourd héritage en mathématiques dont nous donnons ici un petit tour d'horizon :



On rappelle qu'un PDM (processus décisionnel Markovien) est un jeu qui consiste à prendre un Markov, 3 gobelets suffisamment grand pour pouvoir contenir un Markov en hauteur et à cacher celui-ci sous un de ces gobelets. Le maître de jeux effectue alors une suite de mouvements rapides pour mélanger les gobelets de sorte à ce que les spectateurs ne puissent prédire de manière certaine sous quel gobelet se trouve Markov. Les spectateurs peuvent alors parier de l'argent sur la position de celui ci. On se trouve donc dans une situation de décision dans le risque. Lorsque le jeu est repeté, les parieurs doivent prendre séquentiellement plusieurs décisions, la situation est alors modélisée à l'un d'un PDM. C'est là l'une des principales contributions de Markov aux mathématiques.




Markov était très solidaire avec lui même, c'est pourquoi il est aussi connu pour avoir fait les chaînes de Markov.



Mais généralement il préférait rester assez discret.


Les réflexions de la machine à café :

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