vendredi 29 février 2008

De l'influence de «très» sur les qualificatifs

Bon, aucune raison de faire une courbe pour ça, mais aucune bonne raison de ne pas en faire.

Que pensez-vous de cette vision du sujet en question ?



Si vous en avez d'autres auxquels vous pensez, envoyez moi les chiffres :-D


(Mince, encore un «spank class fullboost» qui ne sert à rien :-P

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mercredi 27 février 2008

Conseils aux futurs doctorants - chapitre 4 : Trouver et lire des articles

Le doctorat c'est un peu comme un kinder surprise qui se serait fait écrasé au fond d'un sac : l'équivalent d'un grand verre de lait transgénique. C'est pourquoi il me parait utile de livrer dès aujourd'hui aux petits nouveaux quelques conseils de bon alois.

(j'invite ceux qui ont le droit d'écire sur le blog à rajouter les leurs à la suite en éditant ce post ou en publiant un autre (avis divérgents bienvenus))


Conseil 4 : lire des articles, en lire beaucoup, en lire encore. Et surtout lire méthodiquement. C'est en lisant que les idées viennent, c'est en les écrivant que les idées restent. Pour trouver un article rien de mieux que savoir (bien) utiliser google scholar.

* Cas 1 : Trouver un article precis
1.1 - Aller dans une bibliotheque, passer des heures dans le métro, des heures à chercher dans le catalogue informatisé, des heures dans les rayons puis des heures dans (eventuellement) le von livre/proceedings (si il est disponible). [personellement je n'ai jamais essayé]
1.2 - Utiliser Google Scholar : entrer son nom, eventuellement celui de ses auteurs et zou. Pour obtenir la version ps/pdf souvent il faudra cliquer sur "show N versions" et avec un peu de chance il est dispo publiquement. Si il ne l'est pas publiquement il l'est peut être depuis les adresses du labo. Et si ca n'est toujours pas le cas, une visite sur la page de l'auteur s'impose. Si c'est un livre qui est cherché, celui ci est eventuellement disponible sur google books (par le biais de google scholar) qui est souvent une version tronquée ou un sommaire. Il n'est pas rare que les auteur mettent une version html intégrale de leur livre sur leur page personnelle, version qui n'est pas référencée par scholar!

* Cas 2 : Se constituer un état de l'art.
2.0 - Trouver un bon article : demander à des gens du domaine, peut être votre directeur de thèse, mais ne compter pas trop non plus la dessus. sinon, réperer les plus cités dans les plus grandes confs.
2.1 - Une fois que vous avez un bon article entre les mains, regarder les références de cet article (cas 1), regarder qui cite cet article, cliquer sur "cited by", regarder les articles similaire "show related" et ce recursivement.
2.2 - Repérer les grandes conférences du domaines (demander à vos directeurs ou à à peut près n'importe qui dans le labo) et regarder leur proceedings, si ils sont en ligne tant mieux, et si ils ne le sont pas essayer de trouver la version papier ou les cédéroms, il y a forcement une personne dans votre labo qui l'a. Une fois les proceedings trouver, chercher les bon articles, voir de quoi ils parlent et cas (2.1). La section future works, et les petits remarques distillées à longeur d'articles sur les limitations des modèles existent sont particulierment precieuses pour le reste.
2.3 - Chercher su google classique : Les etats de l'art se trouvent souvent assez bien (sinon mieux) expliqués dans des documents en lignes qui ne sont pas des articles! Presentations de conférences, cours en lignes... chercher sur google avec l'option "filetype:pdf" ou "filetype:.ps". Les cours en lignes sont souvent mal referencés, le mieux étant en fait d'aller sur les pages web des equipes traitant le thème qui vous intéresse et de réperer au petit bonheur la chance qui est chargé de quel cours et d'aller y piocher.

* Cas 3 : Faire de la veille technologique.
But : éviter d'attendre deux ans de thèse ou la review d'un referee consciencieux pour vous rendre compte que ce que vous vouliez faire à déjà été publié depuis longtemps.
3.0 - Demander directement à des gens du domaine, peut être votre directeur de thèse, mais ne compter pas trop non plus la dessus.
3.1 - Chercher les articles les moins cités et publiés dans les conférences les plus obscures : c'est là que vos idées révolutionnaires ont le plus de chance d'avoir été plagiée par anticipation. Cf (2.1) quand vous avez dénicher la perle rare.
3.2 - Filtrer temporellement les résultats de google scholar : aller dans advanced research et mettre des dates récente d'il y a 4 ans jusqu'à l'année courante. Le problème des articles récent étant qu'ils sont mal référencés et que ce sont eux qui ont le plus de chance de vous intéresser (ne serait ce que pour la bilbio qu'il proposent).
3.3 - Chercher dans d'autres domaines, même si vous n'avez rien trouver dans votre domaine qui ressemble à vos idées magnifiques, chercher les mêmes idées mais avec la terminolgoie de domaines autre que le votre, ont a souvent des (mauvaises ou bonnes) surprises.
3.4 - Faites varier les mots clefs dans le même champs sémantique. (la garantie d'après midis toutes aussi improductives qu'utiles)


Lire : soyons franc, c'est chiant à mourir au début, mais à force on commence à bien maitriser la biblio et là ca devient en fait très plaisant.

Lire beaucoup : imprimer beaucoup, lire un peu. L'explication de Piled Higher and Deeper dans phdcomics.

Lire encore : imprimer encore, lire un peu. Si vous etes écologiste style gauchiste intégriste vous pouvez tout aussi bien les lire sur votre écran votre ophtalmo sera ravi.

Lire méhtodologiquement : prendre un crayon et du temps pour comprendre et reflechir, noter les idées au fur et à mesure qu'elles viennent. Mieux vaut lire un demi article bien qu'en bucher 3 sans rien comprendre.


Dernier conseil : télécharger tous les articles que vous lisez (même si vous avez aussi une copie papier), ou qui vous ont l'air vaguement intéressant. Souvent les articles disparaissent du jour au lendemain (serveur down, compte supprimé, ...), assurement vous n'arriverez pas à vous rappeller où ou comment vous l'aviez trouvé, et de toutes facons obligatoirement le pagerank d'un article change et vous serez infichu de le retrouver. Le must est d'avoir une classification thématique de vos articles. Des outils comme zotero peuvent probablement vous y aider si vous vous y prenez suffisament tôt à gérer vos références (directement intégré à firefox importation d'articles en un click, gère les tags et peut exporter la biblio en différents formats).

Bon bein la parole à qui veut!


update 1/3/8 (déjà!)

Un peu d'ümour en bandésiné sur le sujet (depuis phdcomics) :



Non NP ou P telle est la question (Lévitique 2:40 et 30 centièmes)

Pour ceux qui ont vaguement entendu parler de théorie de la complexité, et dont leurs cours ne sont pas probablement pas allée plus loin que les classe P et NP si ils les ont suivit à paris 6, en fait c'est beaucoup plus sympa que ca, la preuve en image dynamique (il faut cliquer) :



source : http://qwiki.stanford.edu/wiki/Complexity_Zoo

Alors je rappelle les règles du jeux :

* niveau 1) reliez le point P au point NP par une suite de transformations polynomiales. Ne touchez pas 1 million de dollar en passant par la case publication et allez directement dans une prison secrète de la CIA.

* niveau 2) reliez les points NP et NEXP par une suite de transformations polynomiales. Vous ne gagnez rien nons plus, mais des gens très sympa vous inviterons en vacances à faire du waterbording et pleins d'autres jeux d'eau très amusant.

* niveau 3) Reliez les points P et NEXP et vous aurez l'air fin!


Voilà c'était ma contribution pour tenter de relever le niveau scientifique qui ne cesse de baisser depuis que le départ de Pierre Mauroy de la tête du gouvernement.

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Et Pata... Pata....


http://en.wikipedia.org/wiki/Patapatapeppy


Mais fait patastar !!


pata-*



(Ici, ce que vous voulez avant le lien)

Non, en fait j'ai rien de plus à dire ici :-P


vendredi 22 février 2008

La vraie vie de Zak Galou - Episode 43 : Telle est ma quête

Alors, raconte ! trépigna Pata en voyant arriver Zak Galou en salle de pause, sur les coups de 18h32, heure à laquelle les couloirs du Laipsiks sont aussi vides que les propositions du gouvernement et de l'opposition réunis.
_ Est-ce qu'elle a aimé ma cravate ? demanda Little tandis que Zak Galou, muet, un peu blafard encore et tout tremblant de l'épreuve qu'il venait de surmonter se commandait un potage tomate à la machine à café.
_ Tu t'es pris une fessée ? insinua Bubu dont les fantasmes n'en finissaient pas d'influer sur sa vie quotidienne.

"
Zak Galou se laissa choir dans le premier canapé rouge venu, en suçotant sa paille pour aspirer le breuvage incongru qui serait son seul dîner.

"Ca a commencé comme ça. J'ai gratté à sa porte et une voix grave et cérémonieuse m'a dit : "Ramène ton cul ici ptit merdeux !" Je n'en menais pas large. Pourtant, n'écoutant que mon courage à deux mains, je me suis dit : "Allons, courage, que n'ai-je tant vécu pour voir en un seul jour flétrir tant de lauriers, sans mentir si son plumage est comme son ramage, je ne serais pas le corbeau des hôtes de ce labo". Sur ce, j'ai commencé à m'éloigner dans l'espoir que l'ascenseur serait toujours au dix-huitième. Hélas, trois fois hélas, la porte s'est ouverte toute seule comme je faisais un pas en arrière, et sur un horrible grincement un nuage de fumée s'est échappé de la pièce. "Entre ici Zak Galou !" La voix semblait résonner en dehors et en dedans de moi, comme si une Bene Gesserit m'attendait de l'autre côté, moi jeune Kwisatz Haderach inexpérimenté mais déjà plein d'espoir dans la vie.
Je suis entré.
La chaleur dans ce bureau était horrible - une fournaise qui me fit penser avec nostalgie à la canicule de 2003, et à la petite entreprise de vente de ventilateurs par correspondance que j'avais montée - malheureusement un bête problème d'approvisionnement m'empêcha d'honorer la moindre commande, non sans avoir préalablement encaissé les chèques. Une mauvaise chose en entraînant souvent une bonne, mes clients ne sont plus là pour porter plainte.
On me dit de m'asseoir, mais je ne sais qui parle, ni même d'où vient la voix. Je pourrais être dans un jeu de téléréalité que ça serait du kif-kif-pareil-au-même. J'aperçois une chaise et je m'y asseois, non sans distinguer un gorille dans la brûme.
J'entends un bruit étrange, comme la culasse d'un fusil qu'on actionne ; c'est la fenêtre qu'on ouvre ; le brouillard se dissipe un peu. Je suis assis devant le bureau de ma directrice de thèse. Elle m'observe avec un sourire carnassier qui effraierait même Bubu."

_ Tu bluffes ! l'interrompit Bubu, ce qui lui valut un regard assassin de Little Endian, qui n'aimait pas qu'on s'arrête quand on racontait des histoires.

"Mauricette me désigna alors le tableau sur le mur à ma droite. Elle y avait dessiné ce qui ressemblait aux plans d'un complexe industriolo-militaire, genre un pentagone à sept branches, dont le diamètre pouvait faire entre 300mètres et 2 fois son rayon, minimum.
_ Zakarias, me dit-elle sans utiliser sa voix Bene Gesserit, tu vois ça ? C'est le Laipsiks."
Je bredouillais un acquiescement d'usage, en essayant de mémoriser rapido les emplacements des toilettes des filles aux différents étages. Puis Mauricette me désigna une casserole posée sur son bureau, d'où s'échappait, je m'en rendais compte soudain, une étrange odeur, vaguement familière. Elle me tendit la casserole et en ôta le couvercle.
"Tu vois ça, Zakarias ? C'est de la merde !"
Je jetai un coup d'oeil en prenant un air dégoûté ; je la reconnus tout de suite et m'extasiai en silence sur la qualité de mon odorat.
"Quelqu'un, un homme, s'amuse à aller faire caca dans les toilettes des filles. C'est inadmissible. C'est honteux. C'est cracra.
_ Hum... euh... oui je vois. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?"
Je devais longtemps regretter cette phrase.
"J'ai ouï-dire que tu étais un fervent défenseur des doigts de la femme...
_ Des droits, l'interrompit Zak Galou.
_ Oui. Bref. Ne m'interrompts pas. Je te charge de découvrir qui a fait ça. Si possible prend-le sur le fait, et amène-moi des preuves. J'ai l'intention de faire radier ce sagouin de l'ordre des waters !"'
Je me levai, pensant que l'entretien était terminé.
"Un instant, dit-elle en me tendant une petite carte de visite. Voici le numéro de Géraldine Duchemou, elle va t'aider pour les tests physico-chimiques, elle travaille au CNRS
_ Au ... ?
_ Au CNRS, le Centre National des Retraités Sédimentaires. Bonne chance James !"

"Oh la la mais qui ça peut bien être ce sagouin ?!! s'écria Little, qui non seulement n'avait pas suivi le début de l'histoire, mais en plus faisait preuve d'un enthousiasme pour le moins circonspect.
_ Tu es dans la mouise, fit Pata en se roulant une sèche.
_ Je peux voir la carte de visite stp ?" demanda Bubu.

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jeudi 21 février 2008

La vraie vie de Zak Galou - Episode 42 : Le revers de la cravatte

Ce matin-là, Zak Galou s'était levé tôt. 10h42 clignotait un peu vite et en vert sur le radio-réveil Snoopy, qui hurlait "la Danse des canards" dans une tentative un peu vaine de le sortir de sa léthargie.

Tandis qu'il tendait hors du lit une main vengeresse, dans le but de lui dégommer la truffe, Zak Galou se dit que c'était probablement une bonne journée qui commençait. Las, il râta sa cible et accrocha le napperon de dentelle piqué chez sa tata Rodriguez un jour de spleen ; le chien blanc entraîné par la chute du bras, du napperon et de tout le bordel dont Zak Galou se délestait avant de dormir (dans le désordre, ses lunettes, son élastique à cheveux, ses boules Quiès, sa crème pour pieds secs et son slip de jour), se glissa sous le lit en continuant sa bravade au son de l'Internationale. C'en était trop pour notre héros ordinaire, qui résolut à se lever, non sans avoir arraché la prise multiple qui alimentait sa chambre en électricité. Dans le noir et sans lunette, il batailla ferme avec le rideau pour enfin parvenir à actionner l'ouverture automatique des volets - et la lumière fut.

Une fois arrivé à son bureau, vers 14h30, il effectua la seule action de la journée qui rapproche le thésard de l'informaticien : il regarda ses mails. Il fut d'abord enthousiasmé de constater qu'il avait reçu un mail d'une certaine Mauricette, qu'il ne connaissait ni des lèvres ni des dents. "Ca, c'est ma résolution de la veille qui porte ses fruits !" s'exclama-t-il en son fort intérieur.
"Bonjour Zakarias,
Je souhaite faire le point avec toi concernant ta contribution à la vie sociale du Laipsiks, ce à la suite d'une demande formulée par le CNRS. Merci de passer me voir ce jour dans mon bureau (il se trouve au 18ème étage, première droite en sortant de l'ascenseur, entre la boutique de magie et l'extincteur).
Cordialement, Mauricette (ta directrice de thèse)"
Incontestablement, c'était un coup dur. D'autant que le dix-huitième étage, c'était un peu comme le pouvoir d'achat, tout le monde en parlait mais personne ne l'avait jamais vu. Pire, Zak Galou s'était habillé en casual ce jour-là, n'envisageant pas une minute qu'il rencontrerait si tôt sa directrice de thèse. Il ne pouvait quand même pas se présenter à son bureau dans cette tenue : pantacourt beige, converses oranges, et un tee-shirt violet où trônait le portrait d'un Mao orange. Pris soudain d'une peur panique, il se précipita dans le bureau de Pata, qui jouait à Frozzen Bubble avec son encadrant.
"Pata faut qu'tu m'files un coup de main ! J'ai besoin d'une cravate !
_ Qu'est-ce qui t'arrives ? fit Pata sans détourner son attention de l'écran où de petite billes rouges jaunes vertes et bleues luttaient pour leur survie.
_ J'ai rendez-vous avec ma directrice de thèse !"
Un silence glacial se répandit dans la pièce. L'adversaire de Pata mit son ordinateur en veille et se leva : "On continuera plus tard". Pata se passa une main dans les cheveux, livide.
"Ca alors ! Et ça te tombe dessus comme ça, sans préavis ni rien ?
_ Non ! Rien ! Hier je suis allé faire caca dans les toilettes des filles, et ce matin j'ai un mail de ma directrice de thèse qui veut me voir ! Il paraît que le CNRS veut me voir !!!
_ Le quoi ?
_ Le Comité de Nanas contre les Ringards Sexistes. Je suis foutu Pata ! Foutu !
_ Pas de panique voyons, ce n'est quand même pas la première fois qu'un thésard est convoqué chez sa directrice de thèse ! Tu es allé voir sur Doctissimo s'ils connaissent les symptômes ?
_ Mais non je n'ai pas le temps ! Je suis en sursis de la vie ! se mit à hurler Zak Galou en devenant rouge comme un communiste. Il me faut une cravate, une veste, quelque chose qui fasse top la classe ! Si je me pointe comme ça, je suis bon pour finir en SSII !!
_ Je n'ai pas ça ici mon vieux, tu as demandé à Nono ? C'est un grand, il doit savoir où on peut trouver un costume et une cravate à cette heure-ci."
Nos deux héros partirent alors dans les couloirs du Laipsiks, direction la salle de pause. C'était le seul endroit où ils avaient jamais vu Nono, et ils espéraient l'y trouver en train de faire une démonstration de la manière d'obtenir deux bouteilles d'eau pour le prix d'une.

Par chance, Nono était bien là, en train de faire une démo à un car de touristes japonais venus exprès pour ça. A la fin de la représentation, alors que Nono passait entre les gens, une casquette de canard (avec un bec-visière et des oreilles) à la main, Zak Galou l'interpella :
"Nono j'ai besoin de toi !
_ Ah salut Zak, salut Pata, vous auriez pas une ptite pièce ? C'est pour le pot de fin de mois de février qu'on organise avec le département."
Après avoir consciencieusement déposé une pièce rouge dans la casquette, Zak Galou revint à la charge, expliquant son problème.
"Ecoute, lui dit Nono, j'ai un rappel à faire, puis je dois tourner le bonus de mon prochain DVD. Ca va s'appeler "Tour de magie et blagounettes". Après si tu veux, je te montrerais un agent VDL qui fait les noeuds de cravate."

Dépités, nos deux héros profitèrent du rappel de Nono, qui comprenait, entre autres, l'escamotage d'une barre chocolatée dans sa manche, pour s'éclipser.
"Le problème avec Nono, dit Pata, c'est qu'il pense qu'au taff !"

Après cela, ils n'eurent d'autres choix que d'aller voir Little Endian, qui jouait à "Dessinez plus c'est gagner plus" avec ses collègues de bureau. Pata, qui a de l'humour, lui dit :
"Dis Little, tu aurais pas une cravate sur toi ? Une cravate de notaire ferait très bien l'affaire !
_ Ah non, désolé, je ne connais aucun notaire."
Zak Galou monta sur ses grands canassons :
_ Ecoute Little, c'est une question de vie ou de claque dans la gueule ! Il me faut une cravate !! Je ne peux quand même pas me pointer devant ma directrice de thèse habillé comme un junkie slammeur du 7-8 !
_ Euh ben si tu veux, on peut s'arranger", proposa-t-elle en attrapant un stabylo bleu.

C'est ainsi que, quelques minutes plus tard, arborant un grand sourire satisfait, Zak Galou se présenta devant sa directrice de thèse, son tee-shirt Mao orné du dessin d'une admirable cravatte rouge à pois bleus.


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mercredi 20 février 2008

La vraie vie de Zak Galou - Episode 41 : Idée & IA (faut le dire vite)

Alors qu'il abordait le second semestre de sa seconde année de thèse, Zak Galou se sentait aussi enthousiaste qu'un manchot à qui l'on dit "Haut les mains !".
Bien sûr, il était conscient de ses privilèges : le monitorat à moins de deux heures du labo, le labo à moins de deux heures de son domicile (ce qui, je le précise à l'égard des voyageurs de commerce, lui faisait moins de quatre heures de transport pour se rendre de son domicile aux salle de classe high-tech où il professait à de jeunes imbéciles bouffis d'ambition, je cite, "que dans la vie, faut ce qui faut et pas plus, et que la programmation en C C de la programmation") ; cependant, malgré cette chance insigne de pouvoir pratiquer plus de sept lignes de trains différentes en une seule journée, il se sentait végéter.
Il le disait souvent au personnel d'entretien qui chaque jour venait vider sa poubelle pleine des photocopies de sudoku et mots-croisés qu'il allait chiper au département "Recherche Opérationnelle" - un département qui s'attache à la démonstration théorique que c'est pas facile la vie de voyageur de commerce sur le grand échiquier de la vie, surtout quand on est poursuivi par N dames ; un département qui se démarque, par exemple, du département "Système multi-thésards", dont la démonstration du même problème s'attache aux cas pratiques, via l'interrogation de mappy et/ou via-michelin ; qui se démarque également, pour être exhaustif, du département "Animat Lab", qui cherche à compliquer la tâche du voyageur en ajoutant des rats sur l'échiquier.
"Je t'envie un peu", disait-il en philosophant sur les troublantes similitudes entre leurs deux conditions - rémunération, reconnaissance - non sans rêver aux distinctions, notables : valorisation de l'ancienneté, joie de l'uniforme, visite des bureaux des chefs en toute impunité.

Au fond, Zak Galou le savait, ce n'était pas tant le fait qu'il n'avait toujours pas le début du commencement de la queue d'une idée qui l'embêtait, mais bien le fait qu'il ne savait pas s'il atteindrait le poste de professeur des universités sans que cela se voit. Il évitait ainsi soigneusement Nono, qui avait eu une idée un jour, et Bubu dont les idées royalo-fabiusiennes se résumaient aisément à des slogans chocs tels que "La rémunération au mérite, je le mérite" - et Zak Galou avait conscience qu'au mérite il était un peu just.

"T'inquiètes mon vieux, lui dit Pata en salle de pause. Tu as déjà eu plein d'idées méga-top !
_ Ah ?
_ Meuh oui ! Ton idée que chaque thésard connaisse le nom d'un stagiaire disparu après les soutenances, c'était brillant ! Et ton idée de lire à chaque début de TD la lettre de Guy Toqué, ce thésard promis à un avenir médiocre, dont la bourse a été supprimée parce qu'il voulait faire de la recherche fondamentale, ça a eu un succès monstre !
_ Ben... je sais pas... peut-être... Mais bon, c'est pas ça qui va m'aider à choper des gonzesses !
_ Ecoute, fit Pata d'un ton définitif, ce qu'il te faut, c'est un voyage qui forme la jeunesse, une odyssée dans les bas-fonds du trou du cul du monde, genre "into the wild" dans la jungle birmane (Pata avait vu sur le Patastream le film de Cheune-Stylo et le dernier Rambo)
Zak Galou médita un moment les paroles pleines de bon sens de son camarade.
Puis il se leva, brossa soigneusement les miettes de Papy-Brossard qui ornait son pantalon de velours rouge, il agita sa queue de cheval (ses cheveux, voyons !), puis, avant de quitter définitivement et pour au moins dix minutes la salle de pause, il dit :
"Tu as raison Tapa, c'est exactement de ça dont j'ai besoin.
_ Ah je suis content que tu te ranges à mon avis ! Alors ? Que vas-tu faire ?
_ Je vais aller faire caca dans les toilettes des filles."

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mardi 19 février 2008

Passé antérieur dans les phrases francaises, un exemple d'utilisation

Une recherche rapide sur google suffit à se convaincre que le LST n'était pas le seul coin francais ou l'on eu fait des bandésinés sur le doctorat.



Mon dieu.


samedi 16 février 2008

Saturday Morning Breakfast Cereal

Un autre site de bd dans la veine des comics strips pas crédible...

Saturday Morning Breakfast Cereal


Evidement, c'est moins geek que xkcd, mais bon, c'est pas mal quand même :-)











(Ici vous racontez votre vie... ou pas)
































vendredi 15 février 2008

14 Février, St Pata's day

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jeudi 14 février 2008

Pata-versaire !

Pour cette erreur de 405ème post, je vous annonce qu'aujourd'hui le fesse-boo-c. m'a dit que c'était l'anniversaire de Pata, alors Pata voici pour toi :

figure 1


(suite, si vous trouvez le lien)

Jouons, c'est du gateau


Mais comme je ne résiste pas à perdre mon temps encore un peu plus sur le net.. euh... à faire de la veille technologique comme on dit, ce post à une suite !


Bon, alors je vais vous propser un petit jeu. Parmis les personnages suivants, quels sont ceux qui ne sont pas Pata après avoir soufflé ses bougies ?

Figure 2 :
figure 2

Figure 3 :
figure 3


Figure 4 :
figure 4



Remarques conclusives



Figure 5 :
dureté


Attention avec vos tartes cela dit, car selon la région, vous aurez plus ou moins mal ! Comme le montre la figure 5, des traîtements hospitaliers sont même nécessaires lorsque les tartes sont trop dures. Donc évitez de trop les faire cuire.

Tout est question de mesure. Les grans entarteurs vous le diraient : «la tarte elle doit tenir mais elle ne doit pas faire mal, sinon c'est plus drôle» [42].

Tout parallèle avec les capacités culinaires de chaque région serait purement fortuit, mais l'on observe malgré tout que certaines départements ont un peu plus de mal à atteindre la perfection tarticulaire : la tarte qui entarte et encrême son objectif, sans le blesser.

Attention : la crème aussi doit être bien choisie, mais c'est là une toute autre histoire ...





Références :
[42] Quelques considérations sur les tartes, Symposium on culino-ratage épistémo-truculents SOCRAT'1832, p12-23



lundi 11 février 2008

Comment gagner 1 milion de dollars !

"Ce fut si simple qu'on se demande bien ce que peuvent branler les chercheurs" affirme Pata d'un air provocateur. Ce dernier raconte "Je me souviens encore du moment ou on m'a posé le problème, et on m'a dit "tu vois, si tu resouds ça, t'as 1 millions de dollars". J'ai d'abord cru à un gag puis voyant qu'il s'agissait bel et bien d'un problème à 1 million de dollars, j'ai daigné sacrifier 5 minutes de mon précieux temps de thésard sur cette question naïve.". Alors info ? intox ? non, c'est bel et bien vrai, ce maintenant très célèbre thésard viens de réduire à néant 50 ans de recherche et de mettre au chômage des millions de chercheurs dans le monde. Quoiqu'il en soit, le Laïpsiks VOUS révèle en exclusivité le contenu de la preuve que l'on nomme aujourd'hui comme la "sainte évidence".

Théorème : N=1

Preuve :
Soit f(N) la fonction définit pour tout N tq f(N)=1
Soit g la fonction définit de R dans R telle que g(f(N))=N.

On a alors g(f(1))=1 et g(f(N))=N. Or on remarque facilement que f(N)=f(1) donc g(f(N))=g(f(1)).
On en déduit que pour tout N, N=1.

Corolaire: P=NP


vendredi 1 février 2008

La petite histoire du jour

C'est par là

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Les réflexions de la machine à café :

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