mardi 31 juillet 2007

Visiccitudes 1 : Ce est un solitaire monde




Xkcd n'a plus qu'à bien se tenir!

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lundi 30 juillet 2007

Le LST répond aux enfants : dis, c'est quoi l'open-space ?

Dans la vie, il y a deux catégories de trucs à la con. Il y a les trucs à la con appartenant au sous-ensemble flou {comme son nom l'indique}, et les trucs à la con dont le nom ressemble à un tournoi de tennis.
Incontestablement, chers n'enfants qui nous lisez au moins jusqu'au clic-clic, l'open-space est un concept qui appartient à une troisième catégorie, celle des concepts que même les Bogdanov il leur faut deux dessins animés pour esspliquer.*

* Précisons à toute fin utile que ces deux brillants chercheurs sont la preuve vivante qu'on peut avoir une thèse quand on est né au pays des canards.


Bon, avant que la coupure pub ne m'interrompe, nous allions voir ensemble ce que c'est au juste que l'open-space, ce concept novateur consistant à faire travailler le maximum de gens dans la même pièce au motif que ça fait des économises de placo-platres pour les murs.
Open-space est un ancien mot africain qui signifie "mieux vaut arriver avant neuf heures si tu veux bosser un peu tranquille", mais pas seulement. Il tire également ses origines de l'anglais "open", comme dans "open odésespoir, ovieillesse-ennemie", et de l"irakien "space", qui signifie à peu près "espace". L'open-space est donc un espace de désespoir, dans lequel sont entassés des gens qui n'ont rien demandé à personne, qui auraient très bien pu rester dans leur bureau peinard au rez-de-chaussée, et que la perspective de devoir partager un huitième d'une table pour deux rend atrabilaires.

Bien sûr, il faut relativiser ; l'open-space a ses avantages. Ainsi, au début des années 40, la police française réimportait avec succès le concept de l'open-space, mais là encore sans prendre l'avis des premiers concernés.
De nos jours, l'open-space regroupe un concentré représentatif de la population qui rend tout à fait charmante la cohabitation. D'abord, on profite de l'absence de portes pour remporter TOUT ce qu'il y a sur son "plan de travail" - oui, c'est un peu de la cuisine qu'on y fait - chez soi, afin de le ramener le lendemain matin ; certains pensent qu'on peut laisser des choses sur son bureau en open-space ; il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
Parmi les figures de l'open-space, il y a toujours celui-qui écoute de la musique en sourdine, "pour ne pas déranger", mais qui fait chier tout le monde ; il y a aussi, parfaitement compatible avec le précédent, celui qui "respecte les autres" et met des écouteurs qui crachent leur musique plus fort et plus loin qu'un cobra tuberculeux. Pour peu qu'il y ait aussi dans le lot un malin qui n'écoute pas de musique, mais dont la passion pour MSN et les enceintes allumées font un vacarme de sons windows, et alors le bonheur auditif est à son comble. Certains après-midis, on peut sans tendre l'oreille mélanger du kyo à du Sépultura, rythmés par des "You've got mail" agrémentés d'un petit bip-bip à chaque nouveau message dans sa fenêtre MSN.
Et encore, s'il n'y avait que ça ... Bien sûr, le lendemain matin en arrivant avant tout le monde, on se dit "Chouette, je vais pouvoir travailler dans le calme", mais c'est sans compter le service Nettoyage et Propreté, qui nous offre une prestation d'open-ménage tout à fait astucieuse. C'est vrai aussi, c'est très gênant tous ses fils derrière l'ordinateur, et ça gêne pour passer l'aspirateur. Et ça permet à celui qui arrive tôt de chercher consciencieusement pourquoi sa machine est éteinte alors qu'il l'avait laissée allumée la veille pour effectuer des tests durant la nuit. Alors oui, il y a la compensation, non négligeable, d'aller inverser des câbles à l'arrière des tours des collègues. Mais ça n'amuse qu'un moment.

Une fois habitué aux programmeurs-musicaux, notre oreille part à la rencontre de pleins de nouveaux bruits. Untel qui sifflotte des mélodies à la con, du genre "spider-cochon", "mana-mana", ou "je suis passe-partout", un autre qui pouffe de rire devant Youtube, un autre qui a une rhinite allergique depuis dix ans et qui reniffle si fort que même ses voisins ont la morve qui remonte. Pour ma part, je trouve que la palme revient à celui, hyperactif, qui tapote.
L'homme qui tapote est une légende des open-space, un peu comme le stagiaire au sudokus - souvenez-vous, c'était ce stagiaire qui arrivait à 14h au LST pour faire son sudoku du 20minutes, puis repartait tranquillement. L'homme qui tapote sait tapoter avec ses pieds, sur un rythme binaire qui n'est pas sans rappeler, parfois les plus belles chansons de Johnny. Il sait aussi tapoter avec ses doigts, dés lors qu'il les a détachés de son clavier.
L'homme qui tapote n'aime pas son clavier. Il lui voue une haine viscérale depuis le jour où, sous Eclipse, il a malencontreusement enchaîné les touches raccourcis qui provoquent la mise en Qwerty du clavier. Depuis ce jour - il lui a fallu une bonne heure et demie avant d'aller faire une prière, penaud, sur l'autel du Dieu Google - l'homme qui tapote frappe les touches de son clavier avec une hargne qui nous fait de la peine pour sa femme, si tant qu'il en ait une un jour.
L'homme qui tapote, lorsqu'il ne cogne pas sur son clavier, joue la Sonate en Mi-bémol majeur de Claiderman, celle qu'on entend dans les sanisettes de bord de mer. Alors, c'est vrai qu'il joue mal, mais la sonate est à chier. Ceci expliquant cela.


vendredi 27 juillet 2007

Prends Gaaarde, spider-cochon est là !


mercredi 25 juillet 2007

Blog-bd n°nb_bd++ : Pendant ce temps là à Valparaiso



On aura bien entendu reconnu Pata et moi même dans les dessins (c'est moi à gauche).


mardi 24 juillet 2007

Le retour du passager de la place 108

Évidement, mieux vaut ne pas se demander ce qui leur est passé par la tête le jour où ils ont fait ces stats . . .




L'article est fou !

Rendez-vous compte, alors que le patron d'airbus s'en va avec un parachute d'une couleur capitaliste au possible, ses petits bijoux, les avions, sont eux de dangereux agents communistes qui faisant fi des décisions du médef choisissent leurs victimes en proportion de leur revenu !
Plus ils sont riches, plus ils ont de chance d'y passer.

Voici enfin la vrai raison du champagne à volonté en première classe !!

Plusieurs questions se posent néamoins :

  • La place 108 est-elle la plus chère ?

  • Accépterez vous d'être surclassé la prochaine fois ?


Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode oulala déjà 32 : Le Retour du Roi (ah non,c'est juste Bubu)


"Mais merde, tu penses un peu à Ingrid, qui est toujours dans la jungle, terrible jungle ! Et Renaud qui continue de chanter ! Comment on va faire ? demanda Manu à la lune, mais la lune n'était pas là et Manu songea que la lune se moquait de lui.
Alors qu'il rentrait au motel Florent Pagny de la Pampa, il trébucha et s'étala de tout son long - même si ça fait pas haut, c'est toujours déplaisant. Agacé, il donna quelques coups de pieds en aveugle sur cette racine qui venait de le faire tomber. "Oh ça va bien dans ta tête non ?" couina Bubu, car c'était lui, qui s'était déguisé en racine pour passer la nuit.
"Bu... bubu ? C'est bien toi ?
_ Oui c'est moi. J'ai résolu le mystère de l'île.
_ Le mystère de Lille ... tu veux parler de Martine Aubry ?
_ Meuh non bougre de con, le mystère de l'île ! Aile-apostrophe-i-aile-euh !
_ Ah ok !"
Manu soutint Bubu tandis qu'ils retournaient au motel, tout en s'interrogeant encore sur le sens des propos de Bubu. "Le pauvre, se dit Manu, il est complètement cramé de la ciboulette !"



Bubu fut conduit à la chambre qu'on avait réservé pour lui ; il était si faible qu'il se mit à délirer, marmonnant des paroles sans lendemain : "tintin et milou ... you bastards ! ... comment ? oh lala ... lol ... Little ... Non ... non ... pas vous capitaine haddock ... oh mon dieu non !". Il demeura alité jusqu'au lendemain matin, un aide-soignant près de son lit pour le cas où il serait pris de fièvres tropicales.

Heureusement, lorsque l'équipe des Grococos au grand complet lui apporta son petit-déjeuner au lit le lendemain matin, Bubu semblait avoir retrouvé des forces.
"Vous savez les amis, dit-il visiblement ému par la jeune femme du service d'étage qui ajustait une serviette autour de son cou de poulet, je suis allé jusqu'au bout de l'enfer, et perdu au fond du gouffre, dans l'obscurité toute noire, c'est en pensant à vous que j'ai trouvé la force de revenir, bravant les dangers les plus dangereux et ce au péril de ma précieuse vie ! Comment aurai-je pu vous laisser sans chef ? Sans moi, il est clair que vous n'auriez eu aucune chance de retrouver Ingrid ...
_ A ce propos, intervint Flo Galou, on t'a pris cette chambre sur le fond commun, il serait bon que tu remboursâs au plus vite, c'est-à-dire tout de suite.
_ Que je remboursâs ? s'étrangla Bubu dans sa biscotte.
_ Oui, remboursâs, répéta Flo Galou qui était friand de subjonctif. Du verbe rembourser, du latin remboursare, remboursarum, remboursarosis, qui signifie rembourser, et dont l'utilisation au cours des siècles a donné des expressions telles que : "rembourser nos invitations" ou encore "une baguette bien cuite".
_ Argh ! Si je n'étais mourant je te botterais le cul, vil, infâme ! Comment oses-tu me parler de rembourser après tout ce que je viens de donner pour vous !"
Vaguement mal à l'aise, Manu intervint pour se ranger dans le camps de Bubu. Morbeth, lui, était plus intéressé par le secret de l'île - il avait l'intention de vendre l'histoire à prix d'or au premier magazine pipole qui passerait.

"Oui, j'ai découvert le secret de cette île, fit Bubu avec un grand sourire. D'ailleurs, j'ai pris le soin de prévenir Little Endian, qui va rejoindre notre équipe - elle aussi est au courant pour le secret.
_ Mais de quoi s'agit-il ? s'impatienta Flo Galou.
_ C'est simple, ce secret, c'est ..."
A ce moment Bubu s'interrompit de lui-même, la bouche grande ouverte, incapable de plus prononcer un mot. Sa biscotte tomba de sa main droite, sa main gauche tomba de la cuisse de la femme de chambre, il fut pris d'une violente crise de catalepsie qui renversa le plateau-déjeuner.

Effarés, les Grococos firent venir le médecin de l'aventure, qui diagnostiqua une paralysie totale suite à l'absorption d'un poison... Tous se regardèrent les uns les autres, ce qui n'était pas pratique vu qu'ils étaient en nombre impair et que cela obligeait Morbeth à regarder par la fenêtre. C'est alors qu'il vit avec stupéfaction le derrière de la femme de chambre qui fuyait dans les bois.
"Là, regardez ! Le derrière de la femme de chambre qui fuit dans les bois ! s'écria-t-il tout à son émotion.
_ Oh puté ! fit Manu qui savait apprécier ce genre de sport.
_ Elle est carrément bien roulée, la gonzesse ! enchérit Flo Galou en sentant s'éveiller son intérêt.
_ Ouais clair, fit le médecin de l'aventure, et encore là elle n'est pas en tenue de femme de chambre, je vous montrerais les vestiaires du personnel si vous voulez !"
Tout à leur contemplation, ils ne remarquèrent pas le pauvre Bubu qui se mettait à baver sur l'oreiller, tout tordu suite aux manipulations du médecin.

"Ca ne nous dit pas qui a bien pu empoisonner Bubu, remarqua Manu, incontestablement le plus intelligent de l'équipe.
_ On n'aura qu'à demander à la femme de chambre, quand elle reviendra, si quelqu'un s'est approché de la tasse de café de Bubu, fit Flo Galou, incontestablement le plus artificiel des trois.
_ Bon, on va se prendre une bière ?"

En milieu de matinée, ils apprirent que les infirmières bulgares avaient été libérées par Cécilia. Ils faillirent en tomber de leur chaise de dépit.
"C'est pas croyable ! s'exclama Flo Galou, la droite ne respecte donc plus rien ? Il faut qu'on se grouille, sinon ils vont libérer Ingrid avant même qu'on ait eu le temps de finir notre pinte !
_ La même chose !"
Morbeth supportait assez mal la chaleur torride des tropiques - ou alors il aimait beaucoup la bière, ce que nous ne nous permettrons jamais de supputer.

Dans l'après-midi, Denis Grogniard leur amena Little Endian, qui venait d'être retrouvée en pleine forêt après trois jours d'errances avec Psycharpax et des pigeons. Elle n'avait pas l'air très en forme.
"Je m'a perdu, hi hi hi ! avoua-t-elle en rigolant. Heureusement que j'a tombé sur Psycharpax qui m'a indiqué le chemin, sinon j'aurai encore été à réfléchir si je dois prendre à droite "Pour sauver Ingrid - 2km" ou à gauche "Pour faire autre chose - 2km" !
_ Bon, pour fêter l'arrivée de Little, je propose une tournée générale ! s'exclama Morbeth.
_ Little, il paraît que tu connais le secret de l'île ? intervint Flo Galou.
_ Bien sûr ! C'est l'île de la tentation ici. Enfin, de l'autre côté de la jungle. Hé, mais où vous partez tous en courant ??"

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lundi 23 juillet 2007

?- X>0 -> Attitude.

Un post sans jeux de mots foireux, sans incitations à la haine raciale, un post 100% bonne humeur!




Ca ne nous rajeunit pas!





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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 31 : Nono vs Père Fouras

Nono s'enfonça dans la jungle, conscient que de la recherche du jambon-beurre perdu dépendait la survie de toute son équipe. Dans le même temps, en tant que fin ontologue - pour les non-initiés, un ontologue n'est pas le lointain cousin de l'ornitologue, c'est le rigolo scientifique qui s'occupe d'ontologie, comme l'oncologie mais avec du thé - Nono remarqua que son sandwich n'était pas vraiment un jambon-beurre, vu qu'il n'y avait que jambon dedans et même pas de fromage, celui-ci ayant mystérieusement disparu ... Quoiqu'il en soit, sitôt qu'il aurait récupéré ce sandwich, abandonné google-savait-où par cette gourdasse d'hôtesse, Nono pourrait nourrir la volaille que totobubu traînait toujours derrière lui ; puis sitôt nourri, sitôt transporté de l'autre côté de la rivière aux piranhas, il ne leur resterait plus qu'à découvrir leur campement ! En vérifiant son arbre de décision, Nono était plutôt fier de la linéarité de son chaînage avant.

Il courut à l'aveuglette pendant une dizaine de minutes, puis s'arrêta pour reprendre son souffle. Il prit conscience dans le même temps qu'il était complètement perdu ; il eut alors le réflexe d'appeler Nicole pour lui demander un plan de la jungle, mais il se rendit compte que, non seulement il était déjà 14h30 et qu'elle avait dû rentrer chez elle, mais de plus comme il était perdu il aurait un mal de chien à lui expliquer où il était.
Nono était un aventurier dans l'âme, comme le laissait présager ses lectures enthousiastes de Terry Pratchett et Picsou-magazine, aussi essaya-t-il de se mettre dans la peau des aventuriers les plus célèbres qu'il connaissait.
"Voyons, songea-t-il, que ferait Luke Skywalker, perdu sur Endor, seul, sans arme ni nourriture ? Il se mettrait à chialer ... bon mauvais exemple. Que ferait Frodon le hobbit, égaré en Mordor ? Hum, il irait couiner dans le giron de Sam Sagace ..."
Nono se gratta la tête, à la recherche d'un meilleur exemple.
"Que ferait Passepartout de Fort braillard, celui qui guide les casse-cous dans les traquenards ?"
A cette auto-interrogation surprise, Nono répondit aussitôt et se remit à courir dans tous les sens, prenant exemple sur le troisième de ses héros préférés, le plus grand par la taille.

Il courut pendant une dizaine de minutes, anéantissant le record de jogging établi par Bubu (4'57 sans attaque cardiaque), puis tomba nez-à-poitrine avec un grand viellard aux cheveux longs et blancs, et dont la barbe neigeuse coulait jusqu'aux genoux.
"Ho ho ho bonjour Nono !
_ Père Noël ? fit Nono, qui avait toujours eu un doute sur son existence et se voyait ainsi récompensé.
_ Mais non bougre de con, je suis le père Fouras !
_ Oh père Fouras ! Quelle agréable surprise ! Vous allez pouvoir m'aider à retrouver mon sandwich !
_ C'est pour ça que je suis là, grelotta le vieux fou en tirant de sa poche le fameux sandwich jambon-pain. Mais d'abord, il va te falloir résoudre une petite énigme ! Si tu échoues, je jetterais le sandwich dans la mer !"
Ce faisant, il lui désigna à sa droite une mare putride couverte de nénuphars et de grenouilles coassantes, qui semblait ne faire pas plus de 30 centimètres de profondeur.
"Pose ta question l'ancien ! fit Nono, tout content de participer à un jeu.
_ Mon premier est un mot anglais signifiant fenêtres ...
_ Ah mince ! J'ai oublié mon mini-dico-franco-anglais ! Saperlotte c'est trop bête ! ragea Nono qui pourtant s'y connaissait. Ahlala, dommeage que Bubu ne soit pas là, il paraît qu'il s'y connait grave en langue étrangère ! On raconte que pendant une conférence au Japon, il aurait rencontré plein de langues étrangères, et que même que là-bas maintenant il est aussi célèbre qu'Alain Delon et Mireille Mathieu !
_ Mon deuxième, continua le père Fouras, dont la statue à Okinawa était un symbole phallique si important que les femmes japonaises venaient y faire ce qu'on fit à Victor Noir à Paris, est la concaténation d'un onomatopé du nourrisson et du lieu de naissance du magicien d'Alice au pays des merveilles ... Je suis ... je suis...
_ Ah crap ! C'est vraiment compliqué-compliqué ! pesta Nono. Pourtant je m'y connais en gosse et en onomatopés ! Alice au pays des merveilles ... ça me dit quelque chose...
_ Vous avez des propositions ? fit le père Fouras, affable, d'autant qu'il était sûr de gagner.
_ Alice ... qu'est-ce que ça peut bien être ... Houhou ? Tout est transparent ?
_ Non non non, troisième indice : je suis un système d'exploitation très célèbre ... qui suis-je ? acheva le père Fouras dont c'était le coup de grâce.
Nono en était à s'arracher les cheveux. Il énuméra tous les OS qu'il connaissait, de Debian à Safari, mais il ne parvenait pas à trouver la réponse.
"Je vais jeter le sandwich à la mer ! Attention ! clama le père Fouras qui avait des faux airs de Hubert Reeves quand il s'excitait, dernière chance !"

Nono était desespéré. Il avait BESOIN de ce sandwich, mais il n'avait pas la réponse. C'était sa dernière chance et il n'avait pas le choix. Mettant à profit son long entraînement de judoka, il donna un grand coup de pied dans le genou au père Fouras, qui hurla "ouile ouille ouille purée ça fait mal", avant de se reprendre et de lancer un direct du droit vers la mèche de Nono.
Mais celui-ci était un sportif accompli : il effectua un demi-tour sur lui-même en poussant un petit cri japonais qui signifiait approximativement "Ayou-ken", puis prit le jambon des mains du vieux barbu, avant de l'achever d'un coup de tête dans le plexus - il ne pouvait pas se permettre de sauter pour atteindre le visage, le terrain étant un peu trop spongieux. Le père Fouras, terrassé, chut dans la mare.

Quelques heures plus tard, Nono retrouva l'endroit où il avait laissé son équipe - mais tous étaient déjà passés de l'autre côté, en utilisant la bonne vieille technique du chou-chèvre-loup - et en s'aidant d'un cadavre en putréfaction qui était venu s'échouer là et dont les piranhas s'occupaient dans le même temps. Nono sauta sur le dos du cadavre pour les rejoindre, toute l'équipe l'accueillant dans une clameur joyeuse - surtout quand il exhiba le reste du sandwich, qu'ils se partagèrent en parts égales, et dont, durant la bonne nuit de sommeil qui s'ensuivit, ils révèrent tous comme au plus succulent des banquets.


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dimanche 22 juillet 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou dont vous êtes le héros - Episode 30


A vous de jouer ! :D

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mercredi 18 juillet 2007

Les Aventures Extras du Jambon Beurre : épisode 29


(maudite soit cette bd qui a subi 5 écrans bleus (*biip !* "vidange de la mémoire physique...") de la part de mon pc u_u)

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mardi 17 juillet 2007

Message personnel



noob!


lundi 16 juillet 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 28 : Tergiver et très conversation

Bubu avait toujours été pragmatique - et à défaut de savoir très bien compter, il savait se rendre compte de ses erreurs d'appréciation. Ainsi, la fois où il avait tenté de prendre le petit chemin étroit et sombre qui se trouve derrière chez une de ses voisines, il avait dû admettre par la suite qu'il aurait dû demander la permission, surtout lorsque celle-ci lui avait dit, un brin choqué : "On demande avant de rentrer chez les gens !"

Après cinq bonnes minutes de remontée à la force des bras, Bubu avait parcouru un bon trente centimètres, accomplissant certes le nouveau record du LST en montée au lacet, mais ce en ayant atteint ses propres limites physico-psychologiques. Il se laissa chuter lourdement sur le derrière, épuisé, tentant sans bien y parvenir de reprendre son souffle.
Les crocodiles commençaient à se rassembler devant la plage, l'air belliqueux - ce qui pour un crocodile ordinaire est le signe qu'il est pas jouasse. En cet instant terrible de son existence, Bubu se rendit compte qu'il était seul et désemparé, et que la viande de croco qu'il avait mangée devait être avariée, s'il en croyait les informations remontées par son estomac. Ou alors il avait la trouille, mais qui pourrait le croire ?

"Il ne viendra plus, il faut reprendre la longue route vers la victoire ! décida Flo Galou en refermant l'édition du jour de Matin-Plus, obtenu de longue lutte avec les caméramens qui suivaient les Grococos. Flo Galou leur avait mis le marché en mains en ces termes : "Ecoutez les gars, je sais que vous faîtes un boulot de merde, mais si vous ne vous mettez pas de notre côté, je vais vous bloquer ; vous savez à qui vous avez affaire ? Je suis l'un des principaux leaders étudiants du fameux mouvement de lutte contre le CPE, je suis l'un des premiers à avoir pris la Sorbonne depuis la Révolution, et je tiens cet héritage de la nuit des temps, depuis Robert Judas qui refusa le joug de Jésus sur la secte des Catholiques, jusqu'au coup de boule syndicaliste de Zidane en réponse à la provocation patronale de Materazzi, qui lui avait dit "t'es rien qu'un sale ouvrier de chez Danone, vivement le plan social". Bref, je suis la voix de Mao, de Lénine, de Clémentine Autain et de Bisounours sur le corps de Francis Lalanne. Believe-me brother, you don't want to be against me. (ouais j'ai fait un stage linguistique aux States)."
Au final, il les avait convaincu de leur fournir des produits de première nécessité : journal du matin, café frais, PS3 avec 4 manettes, etc...
A dix heures du matin, les Grococos se mirent donc en route.

Les crocodiles n'en finissaient pas de s'approcher, malgré les petits cailloux que Bubu, désespéré, leur envoyait sur les ouïes, avec une ardeur redoublée depuis qu'il apercevait le blanc de leurs yeux. "Ah ah, vous chialez hein saleté de sacs à main ! Vous pouvez toujours verser toutes des larmes de crocodiles, vous ne m'attendrirez pas ! Et dis donc, vous savez comment ça s'appelle des types qui sont tout en cuir ? Des tapettes !"
Conscient de les avoir bien vénères, Bubu fut soulagé de voir arriver, porté par un nuage de pigeons, son fidèle Psycharpax.
"Ah te voilà ! J'ai bien failli attendre !"
Bubu prit la place du rat entre les papattes des pigeons, laissant son sauveur à museau pointu - turlututu - sur la plage à sa place.
"Je te les renvoie dés que possible Mickey !"
Et Bubu tel un Superman emporté par des anges, s'envola dans les airs dans un long mouvement gravieux qui fit pâlir les nuages.

Les Grococos marchèrent longtemps le long du ravin, espérant trouver un moyen simple de traverser. Ils marchèrent tant et si bien qu'ils parvinrent, enfin, à un embranchement. Un grand baobab tout marron se dressait au milieu d'une fourche, ce qui est toujours désagréable cela dit-en passant. Sur son tronc dont la puissance et le charisme n'était pas sans rappeler à nos héros, celui, certes plus poilus, de Zak Galou, était gravé dans l'écorce le message suivant : "Chez ingrid, c'est par là" avec une flèche vers la droite indiquant une relation 1...N. En dessous, un deuxième message indiquant la gauche, avec une flèche d'héritage disait : "Motel Florent Pagny de la Pampa". Bien que parfaitement conscients des enjeux sociaux-politiqus d'une telle découverte, les Grococos durent se concerter pour choisir leur chemin :
"Virer à droite ? fit Flo Galou, plutôt crever ! Et pourquoi pas l'ouverture tant que vous y êtes ?
_ Moi je vais tout droit, décida Morbeth qui n'avait pas peur de prendre des décisions, fussent-elles oranges, ce fameux mélange entre le bleu et le rose.
_ Bah moi je m'en fiche tu vois ! ajouta Manu qui lui aussi avait une conscience politique.
Ils partirent donc vers la gauche, Morbeth compris - comme la couleur orangée pouvait le lancer penser, ainsi que la perspective du bar du motel, et le nom de Florent Pagny, prometteur en terme de franche rigolade herborisée.

Denis Grogniard les attendaient en terrasse en sirotant un lait-fraise, lorsqu'enfin ils parvinrent à la plage.
Nos héros, barbus, fourbus, et en ayant plein le cul vinrent se laissèrent tomber dans les chaises autour de lui, éberlués par la classe du campement.
"Quoi ? leur dit le présentateur vedette, vous pensiez vraiment qu'on allait vous laisser dormir dehors ? Mais vous savez que c'est dangereux ici ?
_ Et les Babibelous ? demanda Flo Galou, qui songeait surtout à la victoire.
_ Ils sont encore en route - il faut dire qu'ils ont pris le mauvais embranchement. Mais je ne m'inquiète pas pour eux, ils sont bien plus débrouillards que vous.
_ Une bière ! fit Morbeth qui songeait surtout à boire une bière.
_ Et Bubu, vous avez de ses nouvelles ? demanda Manu un peu dépité par la disparition de son compagnon.
_ Non, je sais juste qu'il a assassiné sauvagement le passager de la place 108, qui était en fait un milliardaire qui cherchait des thésards talentueux pour leur léguer toute sa colossale fortune.
_ Oh putain ! fit Flo Galou conscient qu'il fallait qu'il se dépêchât de finir son rapport de stage de 2004-2005 s'il voulait décrocher une bourse (autre que l'une des siennes, j'entends).
_ Oh putain ! fit Morbeth en songeant à la pinte qu'une accorte tahitienne de Colombie britannique lui apportait.
_ Oh putain ! fit Manu qui trouvait qu'il y avait beaucoup de gros mots dans les trois dernières phrases.
_ Voilà ce qu'on va faire les loulous, leur dit Démi, on va se prendre une bonne cuite en attendant que les Babilous aient finis de faire les marioles dans la jungle.
La fine équipe commanda donc à déjeuner des demi-boeufs rôtis à la broche, arrosés d'alcool de noix de cocos et de bière fraîche. Puis, alors que l'ivresse et la fatigue se mêlaient et contribuaient à l'ambiance franchement lycéenne post-bac-de-français, Manu eut une illumination illuminée : "Eh, mais au fait, où est passée Little Endian ??"

Ce qu'il advint de Psycharpax contre les crocodiles, ce que pouvait bien faire Little Endian, qui Bubu rencontra dans le lit mouillé de la rivière aux crocos, et surtout, y a-t-il une trame narrative claire pour ces épisodes, vous le saurez, peut-être, si vous suivez les extraordinaires aventures de nos pastèques en pays aztèques.

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dimanche 15 juillet 2007

Le jeu du sur-mois : Mais où est Bubu?

A tout hasard, quelque part dans le coin?



(Ici vous racontez votre vie)


Le jeu du moi : Mais où est Bubu ?


Version originale, plagiée depuis par un certain Charlie...
Le gagnant gagne un bonbon parfumé à l'Habu-shu.


jeudi 12 juillet 2007

Super LST passe à l'action ! - Episode 27



(Ici, ce que vous voulez avant le lien)
(Ici vous racontez votre vie)

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mardi 10 juillet 2007

Boulet vu par le LST !


(textes par Glou)

Pas la peine de préciser que le LST remercie chaleureusement Boulet pour la dédicace dans le post précédent :p

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dimanche 8 juillet 2007

Le LST vu par Boulet !


Boulet disait : "les informaticiens, faut les empêcher de se reproduire !"

(Haha, ne vous fiez pas au titre, il ne l'a jamais vu ce blog XD)

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samedi 7 juillet 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 26 : What Bubu saw at the bottom of the (brad) pit

Après avoir quitté, peut-être pour toujours mais plus sûrement pour une heure ou deux ses meilleurs amis (enfin, c'étaient pas vraiment ses meilleurs amis, mais c'étaient ce qu'il avait de mieux sous la main pour le moment), Bubu se sentit soudain libéré d'un grand poids - et pas seulement parce qu'il n'avait plus à supporter Flo Galou.
Véritable Mac-Givère, il s'était bricolé des gants avec ses chaussettes, profitant de ce que, de toute façon, ses chaussures n'avaient plus de lacets ; cette astuce digne de figurer dans "La varape pour les Nuls" lui permit de descendre rapidement les deux cent premiers mètres - d'autant qu'un peu "just" sur la pratique, il oublia de bloquer la corde et tomba en chute libre jusqu'à ce que son génie naturel ne reprenne le dessus.


En panne de bois sec à cause de la saison des pluies, les Grococos étêtés - ie amputés de leur chef (je le précise à l'attention des nombreux lecteurs persuadés, à juste titre certes, que ces aventures recèlent plus de fautes de frappe que de réelles innovations lexicales) - se tenaient à une distance respectueuse de leur feu de fortune.
"Jamais je n'aurais pensé que ça aurait fait autant de fumée", avoua Morbeth, qui avait eu le premier l'idée de cramer le sac à dos de Bubu, après qu'ils aient constaté qu'il ne contenait rien de bien intéressant : un abstract gribouillé sur un coin de PQ, un article sur les champignons hallucinogènes dont il entendait se servir pour financer de nouveaux tests sur Psycharpax, un tube de dentifrice "spécial haleine fraîche", un paquet de clopes, un briquet bic rose, un rouleaux de 250 capotes goût manzana, et un CD d'Epsilon-machine.
Certes, le feu avait repris du poil de la bête, mais ils préféraient ne pas se tenir trop prêts de la fumée.

Bubu noua soigneusement ses lacets, afin d'évirer une nouvelle chute, puis il sortit son téléphone cellulaire de sa poche - peu après l'atterrissage catastrophe, les rescapés avaient à plusieurs reprises tentés de téléphoner à Europe-assistance ou Bison-futé, mais il n'y avait aucun réseau. "Putain j'aurais dû prendre mon pc portable, j'ai le wifi dessus !" avait dit, amer, Flo Galou, dont les connaissances informatiques étaient énormes.
Mais Bubu, lui, s'y connaissait en réseau, surtout de neurones. Il composa un code secret sur son téléphone, puis, en vérifiant autour de lui que personne d'autres ne faisaient du rappel, il appela Psycharpax.
"Allo ? dit-il - il était toujours très respectueux des usages. Comment tu vas mon rat-nounet ? J'ai eu très peur pour toi tu sais ?
_ Gruik cot cot criii criii ugrii ! répondit Psy à l'autre bout du satellite.
_ Ah bon ? Tant mieux ! Je suis content que tu n'aies rien, ni tes copains les pigeons. La chute n'a pas été trop dure pour la soute ? Fais bien attention à mon sac de voyage, il y a toute ma collect de newlook !
_ Gruik cot cot criii criii ugrii gruik cot cot criii criii ugrii !!!
_ Calme-toi un peu, je comprends rien !
_ Cot cot !
_ Ah tu es avec Little Endian ? Je l'avais oubliée celle-là ! Qu'est-ce qu'elle fout dans la jungle ? Elle était sur la plage à l'épisode 24 !
_ Scritch scritch pschitt badaboum !
_ Quoi ?? Bon où es-tu ? Comment ça à droite ? Mais bougre de con tu es encore branché en égocentré !! Switch en allocentré et reboot ! Je te rappelle dans vingt minutes !"
Maudissant d'avoir dû le programmer sous windows, Bubu entreprit de poursuivre sa descente en rappel, jusqu'au fond du gouffre.

"Et s'il ne revenait jamais ? demanda Manu, qui commençait à s'inquiéter pour son ami. Les équipes seraient complètement déséquilibrées à Ennemy Territory ...." Manu commença à pleurnicher.
_ Eh Manu déconne-pas t'as des larmes plein ta bière, le bistrot va fermer pis tu gonfles la taulière ! fit Morbeth qui avait consenti à sortir son pack de réserve pour l'occasion ; il commençait d'ailleurs à sentir les premiers effets bénéfiques de l'alcool (douce euphorie, décrispation anal - oui, bon ça n'a pas le même effet pour tout le monde, c'est sûr), ainsi que les premiers effets négatifs de l'ivresse (chanter des chansons de Renaud à la con, penser à l'avenir, etc...)
_ De toute façon, s'il n'est pas revenu à l'aube, il faudra reprendre la route", décida Flo Galou qui avait toujours rêvé d'être un grand leader charismatique, comme Mao ou Bruno Juliard.
Dans les vapeurs de plastique fondu, nos trois héros commencèrent à somnoler, se laissant bercer par les vrombissements frénétiques des moustiques dont seule la femelle pique - comme souvent dans le règne animal.

"Bon, où t'es ? demanda Bubu qui avait parcouru deux cent mètres de plus.
_ Huirk huirk lol megakikoo !
_ Oui je sais que tu es avec Little. Au nord de Lille ? Mais qu'est-ce que tu racontes !! Mais.. mais tu te drogues ??
_ Deee dpfospzf !
_ Ah au nord de l'île ! Au temps pour moi. Qu'est-ce que t'en sais que t'es sur une île d'abord ? Les pigeons te l'ont dit ? N'écoute pas ces saloperies, ils sont complètement shootés aux vapeurs d'essence.
_ Lol mdr !
_ Ecoute, voilà ce que tu vas faire ..."

A quatre heures, le soleil dardait à peine ses rayons d'argent, la clairière au bord du précipice se couvrait de rosée, lorsqu'arriva Denis Gromiar en Jeep Cherokee, avec deux ou trois autres personnes.
"Alors les rouges, que se passe-t-il ? J'ai appris que vous aviez perdu un membre de votre équipe ? C'est un moment-clé de l'aventure ! Morbeth, vous le débonnaire, le rigolo, je dirais même la soupape de votre équipe, qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous allez pouvoir transcender cet abandon pour le moins surprenant ?"
La bouche pâteuse, encore mal réveillé, Morbeth bredouilla quelques mots pour noyer le poisson : euh, alors, c'est sûr, vous voyez, linux, kronenbourg, vous voyez.
_ Et vous Flo Galou, le révolutionnaire, ça vous fait quoi de subir l'hégémonie de Bubu, qui trust toutes les tâches intéressantes qui s'offrent à votre équipe : couper du bois, faire de la varape, dépouiller des cadavres, rencontrer des crocodiles ?
_ Comme d'habitude, les pseudo-élites se gardent les meilleures parts d'un gâteau dont nous ne voulons pas pour nos enfants du futur, j'ai déjà préparé une pétition contre le règne de Bubu, le petit Napoléon comme on l'appelle déjà dans les couches populaires, et nous prévoyons un blocage de la corde de retour.
_ Quoi qu'il en soit les Grococos, vous avez perdu un membre important de votre équipe, et dés demain, lors de l'épreuve d'immunité, vous verrez si vous êtes capable de rivaliser avec les Babibelou, qui eut sont toujours au complet ! A demain !"

Au même moment, après s'être endormi au téléphone avec Psycharpax, Bubu touchait le fond en pleine forme et plein d'allant. Il posa le pied sur une petite plage très "mignonette" selon ses propres termes. Quelques semaines plus tard, il devait en faire le récit suivant à la journaliste de Détour en Colombie qui l'interviewait : "C'est un coin de verdure où chante une rivière".
Hyppolite se grillait une brochette de croco sur un feu minuscule. Il avait l'air en pleine santé.
"Hypo ! tu es vivant !" Bubu avait du mal à feindre la joie.
_ Oui j'ai eu de la chance. Je suis le patron d'une grosse boîte du CAC40. J'ai utilisé mon golden parachute."
Emerveillé, Bubu avisa un peu plus loin sur la plage la carcasse d'un crocodile mort.
"J'ai fait un peu de judo quand j'étais jeune, expliqua, modeste, le survivant. Tu veux un peu de rognons au cognac ? Désolé, je n'ai pas trouvé de champignons ! dit-il en rigolant.
_ Dommage que Zak Galou ne soit pas là, il en a plein les pieds !" répondit Bubu du tac au tac.
Ils dégustèrent un merveilleux petit déjeuner, se lavèrent dans la rivière - les crocos, au large, ne faisaient pas les fiers - puis Bubu lui demanda comment il comptait remonter.
"Impossible, dit Hyppolite en contemplant la paroi abrupte et lisse, c'est trop risqué et tes lacets ne pourraient pas supporter deux personnes. Il va falloir descendre la rivière à la nage et atteindre la mer du nord.
_ Euh, le Pacifique, non ? corrigea Bubu.
_ Ah ah ah ! Toi, tu n'y connais vraiment rien en géographie !"

Alors qu'Hyppolite s'apprêtait à dépecer le croco pour s'en faire une combinaison de plongée - "ainsi, on passera inaperçu !" - Bubu courageusement attrapa la poèle qu'il venait de laver dans la rivière et lui assena un gros coup derrière la tête, assomant le passager de la 108.
"Désolé ducon, il ne peut en rester qu'un. C'est la loi du conseil de Groh Lanta et elle est irrévocable."
Il lui donna encore quelques coups de pieds, lui piqua son iPod et le balança dans la rivière.
Puis, récupérant le sac à dos d'Hyppolite, il y attacha soigneusement le crocodile mort, sur lequel il restait tant à manger, et il entama, les mains dans ses chaussettes, la longue route du retour.

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LST Express - Episode 25c : Les volatiles

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jeudi 5 juillet 2007

LST Express - Episode 25b : Une fille dans l'équipe : handicap ou pas handicap ?

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Les aventurex extraordinaires de Zak Galou : Episode 25-bis - LST Express, la route de la liberté

L'équipe rouge des Grococos s'enfonça dans la jungle en courant, persuadé de pouvoir prendre de vitesse ces salauds de jaune.

La nuit tomba - blam - sans que l'équipe des Grococos n'ait trouvé son campement. Flo Galou avait d'abord tenté une opération escargot sur un petit sentier forestier, afin d'obliger d'éventuels autochtones à les aider, mais l'absence totale de circulation avait réduit ses efforts à néant. De son côté, Bubu avait proposé d'adopter une stratégie égocentrée qui les avait conduit à tourner sur eux-mêmes, provoquant de légers vertiges dans l'ensemble de l'équipe.
Vers le milieu de l'après-midi s'était noué un violent psychodrame entre les membres de la Red-team, lorsque Bubu, à bout de nerfs, s'était mis à couiner, en secouant Manu par les épaules : "On est perdu putain ! on va tous mourir !" Il avait fallu toute la force de persuasion psychologique de son ami pour le calmer : "Oh tu me lâches où je te pète les dents, tu piges ?"
Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés au bord d'un précipice, d'environ 6 mètres de large, 850 mètres de profondeur, un cours d'eau en contrebas grouillant de crocos super voraces qui les regardaient d'un oeil méchant.
"Il faut construire un pont, décida Bubu qui avait repris confiance en lui. Nous le baptiserons le Pont de la rivière Kwouille.
_ Ah ouais et pourquoi ça ? Pourquoi que ce serait toujours les mêmes qui commanderaient ? s'énerva le passager de la 108, que nous appellerons Hyppolite par mesure de commodité. Chui pas d'accord ! Et si moi j'ai envie d'appeler ça le pont Dupont ?"
Hyppolite continua à vitupérer sur sa lancée pendant plusieurs minutes, tandis que Bubu, qui n'écoutait que lui-même, commençait à couper un arbre à mains nues. Morbeth, un peu à l'écart, attendait patiemment que ça se passe - il savait que Groh Lantah était un jeu de longue haleine, dans lequel il ne fallait pas s'épuiser inutilement.
D'un autre côté, quand Flo Galou se joignit à Hyppolite pour protester contre la main-mise absolument scandaleuse de Bubu sur la direction de l'équipe, au mépris des règles communautaires, de la convention des droits du syndicaliste, des accords de Kyo et de la conférence de Yalta, Morbeth commença à envisager un coup d'éclat, dans la gueule du 108.

"De toute façon, j'ai pas besoin de ton pont, je suis sûr que je peux sauter !" annonça crânement Hyppolite, que l'indifférence non feinte de Bubu révulsait.
Pourtant, lorsque Morbeth, se décidant, le jeta dans le vide de toutes ses forces, il dut se rendre à l'évidence et admettre que le saut en longueur n'était pas son fort ; d'un autre côté, une chute libre de 850 mètres pouvait le faire entrer dans le livre des records. A l'aise.

La nuit les surprit sans que Bubu ait terminé de couper son arbre, mais il avait même pas mal aux mains. Ils firent un feu et s'assirent en cercle autour. La faim leur gargouillait l'estomac, la soif leur tiraillait le gosier, Morbeth commençait à être en manque et il n'avait presque plus de tabac. Puis Manu eut une illumination :
"Hé, je crois qu'Hyppo avait un mini-mars dans son sac à dos."
Ni une ni deux, Bubu dénoua ses lacets pour construire une corde, puis il l'attacha à une souche avant de commencer une descente en rappel le long de la paroi abrupte.
"Ne fais pas ça Bubu ! fit Manu qui avait la frousse tout seul la nuit, c'est trop dangereux !
_ Ecoute, on est au bord du gouffre, il faut qu'on mange. Si je peux, je ramènerais quelques litres d'eau.
_ Euh et si tu pouvais récupérer ses clopes aussi ...", fit Morbeth l'air de rien.
La lune ôta son chapeau de nuages pour saluer le courage du héros, et Bubu prit un air tragique pour faire ses adieux à son équipe :
"Mes amis, j'ai conscience de la dureté de la tâche ! Mais la route est droite et la pente est rude ! Je serais de retour aux premières lueurs de l'aube, si Dieu - ce salaud de bourgeois - me vient en aide !"
Sa tête seule dépassait de l'abîme.
"Adieu mes amis, adieu et ... merci !"
Et sous les applaudissements frénétiques de ses camarades, et de la jungle toute entière, Bubu s'engouffra dans le gouffre et s'abîma dans l'abîme.

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Chimérique Crépuscule

En honneur de Zak Galou qui travaille ;)
Acrylique sur toile 100x100 (je crois O_o)

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LST Express - Episode 25a : top départ !



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mardi 3 juillet 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 24 : LST Les disparus

Quelques instants après le drame, les rescapés tentèrent de s'organiser. En tant que doyen des survivants, Nono prit la parole : "Bon les pitchounets, on ne s'inquiète pas, les secours vont bientôt arriver. D'ici là, je propose de compter les morts de façon ludique. Qui a une idée ?"

Pata, bien réveillé désormais, leva la main :
"Ben on pourrait organiser un vote multicritère permettant de trouver le plus court-chemin dans un graphe binaire sans arête ?
_ Moui, fit Nono, généralement peu convaincu par toute la branche décisionnelle de l'IA (Intelligence Absente), d'autres propositions ?
_ Moi je sais msieur moi je sais !
_ Je suis prêt à t'écouter Bubu si tu me promets qu'il n'y a rien dans ta proposition qui consisterait à mettre les filles toutes nues".
Dépité, Bubu alla ronchonner dans son coin.

Puis Little leva la main :
"On n'a qu'à les compter à la louche, selon la célèbre méthode des fuzzy-élections, qui ont connu leur heure de gloire à Paris sous M. Chirac, ou dans certaines villes corses.
_ Je crois que le flou ça ira pour aujourd'hui, merci Little. Personne d'autres ?"

Zak Galou fit un pas en avant :
"On n'a qu'à constituer un système multi-agents, chaque agent comptant un nombre déterminé de morts.
Le visage de Nono s'illumina : _ Félicitations Zak Galou ! C'est la meilleure solution !"

Ils n'eurent pas le temps de s'autocongratuler que déboucha sur la plage, depuis l'orée de la jungle, un homme étrange, grand et brun, qui tenait dans la main droite une poignée de foulards jaunes, et dans la main gauche une poignée de foulards rouges. Il vint vers eux et leur dit :
"Bonjour à tous ! Et bienvenue dans cette nouvelle édition de Groh Lanta !
_ Ohlala c'est qui ce guedin ? demanda Pata à Morbeth.
_ C'est le type qui fait la formule 1, Demi Grognard ou un truc dans le genre, répondit Morbeth, qui tout en se roulant une clope songeait qu'il commençait à se faire soif - d'autant qu'il avait peu de chances de récupérer les fûts de bière qu'il avait placé en soute, la partie arrière de l'appareil s'étant abîmée dans la jungle, terrible jungle où d'autre part le lien est mort ce soir.
_ Dés maintenant et pendant 40 jours vous allez tenter de survivre ici, en terre hostile. Nous allons procéder dés maintenant à la constitution des équipes, continua Demi Grognard. Que ceux qui sont ...
_ Un instant ! s'interposa Flo Galou, je vous arrête tout de suite Denis Bobard ! Je vous ai reconnu ! Sous couvert d'un jeu de téléréalité, c'est aux pires heures du capitalisme libéral de droite que vous entendez nous ramener ! Et ça jamais nous ne l'accepterons !" Il commença à distribuer des prospectus parmi les rescapés. "J'ai préparé une pétition dans le but d'organiser le blocage de cette mascarade ! Nous ne nous laisserons pas faire !"
Le service d'ordre de la production dut intervenir et lui savater la gueule. Pendant ce temps, Denis Bobard constituait les équipes, en profitant de ce qu'une astuce scénaristique avait tué tout le monde dans l'avion à l'exception des personnages déjà cités dans ces aventures.
"Nono, en tant que doyen, vous serez le chef de l'équipe des Jaunes, les Babibelou ! Bubu, vous serez le chef des rouges, les Grococo !
_ Ouah c'est trop cool un jeu de rôle pour de vrai ! s'enthousiasma Nono qui n'avait pas la télé. J'ai toujours rêvé de participer à Fort Boyard ! Et pis ça va me rappeler Banga en route pour l'aventure !
_ Oh purée y vont nous faire bouffer de la merde ? s'inquiéta Pata. C'est pas lui le type qui donne des cafards nains fourrés à la limace faisandée à ses candidats ?

De son côté, Morbeth guettait dans quelle équipe se mettrait totobubu afin d'avoir du pigeon à tous les repas. Au bout de quelques minutes, les équipes étaient les suivantes : dans l'équipe des Babibelou : Nono, Zak Galou, Pata, Totobubu et l'hôtesse ; dans l'équipe des Grococos : Flo Galou, Bubu, Manu, Morbeth (dont les pigeons s'étaient envolés) et le passager de la place 108.
A ce moment, Nono s'avança :
"Dites Déni Grogniard, quand c'est qu'il arrive le père fouras ?
_ Euh Nono, je pense que tu confonds avec le seigneur des anneaux là ! répondit Totobubu qui s'y connaissait en films.
Déni Grogniard souffla dans une trompette pour ramener le calme, après que la conversation se soit éloignée sur les avantages et inconvénients d'avoir pris une gonzesse dans leur équipe.
"Le premier jeu de l'aventure va consister à traverser cette épaisse forêts de palétuviers pour aller retrouver vos campements respectifs, à 250km d'équidistance. Pour ce faire, vous ne disposerez ni de boussole, ni de cartes, ni d'engins de terrassement. La première équipe qui rejoint son campement aura un slip propre."

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Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 23 : LST Story

L'avion 801 de la compagnie Fuzzy-Airlines fut coupée en deux au environs de la place 108. Pata, réveillé quelques secondes plus tôt par les turbulences, je cite : "proprement scandaleuses putain on peut même pas roupiller tranquilles ici !", s'était redressé et eut la vie sauve. "C'est dans les moments à la con qu'on reconnaît les héros", a dit Mémé-Galou, qui fut une héroïne entre mai 1940 et juin 44, avant qu'elle ne change radicalement de coupe de cheveux. Nos héros réagirent tous d'une façon différente : totobubu, le plus préparé à ce genre d'éventualités, atrappa son manteau et roucoula jusqu'à ce que ses fidèles pigeons ne le soulèvent hors de la carcasse en chute libre : "Déposez moi sur la berge, mes fidèles destroyers à plumes !". Bubu, lui, réagit avec un calme souverain : il s'agrippa à la première personne venue en hurlant à la mort : "Au secours maman ! On va tous mourir !"


Zak Galou n'écoutant que son courage et son baladeur mp3 fonça à la cabine de pilotage, qu'il trouva déserte ; les pilotes s'étaient éjectés du cockpit lorsqu'ils avaient vu les moteurs prendre feu. Zak Galou regarde autour de lui, cherchant désespérément quelque-chose, puis en désespoir de cause il fonça vers la classe affaires, où une hôtesse distribuait des boissons gratuites : "Veuillez-nous excuser de la gêne occasionnée, disait-elle, ceci n'est qu'une perturbation temporaire indépendante de notre volonté, la compagnie Fuzzy-Airlines vous offre cette boisson fraîche en dédommagement.
_ Mamzelle, où ce que vous avez une casquette de pilote ? Dépêchez-vous, c'est une question de vie ou de plouf dans l'eau !"
Convaincue qu'elle agissait pour le bien de ses chers passagers, l'hôtesse alla chercher une casquette de pilote dans la réserve - elle en gardait toujours une dizaine afin de les offrir aux enfants les plus difficiles, lors des vols longs-courriers. Muni de sa casquette, Zak Galou retourna à la cabine de pilotage, empoigna le manche - je vous en prie - et tenta de redresser l'appareil.
"Comment ça se présente ? demanda Little qui venait d'arriver.
_ Je crois qu'on va tous mourir, répondit ZG. Surtout moi.
_ Ah ok, ça t'ennuie si je te prends en photo ?"
Nono, de son côté, était très embêté parce qu'il n'avait toujours pas mangé. Il donnait un coup de main pour réanimer les personnes âgées et autres trouillards qui s'étaient évanouis.

De son côté, Flo Galou profitait des événements pour faire signer sa pétition contre la logique floue en pilotage automatique : "Et si on est tous solidaire, on pourra bloquer les portes du paradis jusqu'à l'acceptation totale de nos revendications !"
Hélas, malgré les efforts de Zak Galou, dont le manche ne répondait plus (je vous en prie, un peu de sérieux), l'avion finit sa course en quenouille.

A quelques kilomètres du lieu du crash, dans le jardin d'une maison bourgeoise - d'aucuns même diraient que l'ambiance y était "cosy" - un jeune homme en pantalon de golfeur caressait un chien blanc, assis sur ses genoux. Il venait de voir le ciel s'enflammer, ouvrant le passage à un grand oiseau blanc tout feu tout flammes. Aussitôt, toute la communauté se rassembla autour de lui, scrutant vers l'ouest le ciel enfumé. "Qu'allons-nous faire ? s'inquiéta un gros moustachu, torse nu dans son pantalon à rayures bleues. _ Pas de panique ! Vous deux, dit le jeune homme en désignant deux moustachus à chapeaux ronds, tout de noir vêtu, mêlez-vous aux passagers et ramenez-moi les noms. Je veux tout savoir sur eux !"

Quatre heures passèrent. Les deux détectives à chapeaux melons revinrent pour faire leur rapport.
"Presque tout le monde a survécu, sauf ceux qui sont morts, dit l'un.
_ Sinon, dit l'autre, on a rencontré une fille sur MSN, une certaine Lapine rose, qui nous a tout raconté sur les rescapés. Leur chef s'appelle Zak Galou, c'est un super-héros.
_ J'ai entendu parler de lui. Mais quel est son secret ?
_ Après s'être fait enlever sa troisième couille, la rumeur prétend qu'il l'aurait vendue, soit comme luminaire au BHV où bossait Bubu, soit comme balle anti-stress, soit montée en chuppa chups.
_ Hum, dit le jeune homme. Et ce Bubu, ce nom me dit quelque-chose ?
_ Oui, il a eu son heure de gloire il y a deux ans, lorsqu'il a affronté le Poulpe Géant sur la Côte d'Azur, et sauvé de la noyade un bus de chti n'enfants. En ce moment, une légende urbaine prétend qu'il serait à Okinawa pour former de nouveaux ninjas aux dernières techniques de sudoku.
_ Et lui, quel est son secret ?
_ Lapine rose a dit qu'il était thésard le jour, strip-teaser après 16h, dans tous les bars ché-bran du 16ème ! Elle a dit : qui ne l'a pas vu à l'oeuvre sur "La danse des canards" ne sait rien de l'érotisme. Ensuite, il y a totobubu, un chinois qui bosse en free-lance et habite dans un pigeonnier impossible à localiser.
_ Est-ce que Pata est parmi eux ?
_ Oui. Lui aussi a un secret : thésard le jour, il se transforme la nuit en un dangereux activiste écolo-décisionnel ; ses faits d'arme ? sur les parechocs des 4x4, il rajoute "=16" pour protester contre la pollution ; rétif à toute forme d'autorité, il milite pour le droit au non-port du casque à vélo : à des agents de police qui l'arrêtent alors qu'il dévale les escaliers de montmartre à bicyclette et sans casque, il répond : "Si si, j'ai un casque, mais je préfère mettre mes cheveux par-dessus".
_ Ahlala, c'est un vrai rebelle, il va être coriace ! s'exclama le jeune homme en prenant le verre de jus de magnoc qu'on lui tendait : merci Capitaine, pas de glaçons. Qui y a-t-il d'autres ?
_ Nono, le Bill Gates du VDL - son colocataire à l'Ecole des Chercheurs aurait dit un jour : "Alala y a WoW qui sort aujourd'hui, je crois que je vais le dl !" Nono a une illumination, c'est là l'acrotoulouse (nîmes, c'est trop nul) dont il a besoin pour boucler son exposé de 4ème qui compte pour le brevet des collèges, et le titre en sera donc : "Le VDL, un Vraiment Drôle Langage".
_ J'ai entendu dire qu'il y avait aussi un agitateur ?
_ Jean-Pascal ? demanda quelqu'un dans l'assemblée.
_ Non, il s'appelle Flo Galou, fit l'un des détectives. Mais lui aussi a des secrets : libéral, il a voté Sarko dés le premier tour pour faire barrage à l'extrême-gauche : "Sinon ce sera la chienlit, aurait-il dit, et pis je pourrais pu bloquer - ou alors les toilettes du goulag mais je suis pas convaincu de l'impact idéologique pour le coup !"

Le jeune homme réfléchit longtemps à ces informations qui venaient de lui être communiquées. De ces secrets il pouvait tirer parti. Dans la soirée, il convoqua l'ensemble de la communauté et leur tint à peu près ce langage en langue naturelle :
"Mes chers compatriotes une fois, j'ai réfléchi longtemps à ces informations qui viennent de m'être communiquées et j'ai décidé de convoquer l'ensemble de la communauté. Nos ennemis sont affamés, assoiffés, seuls et sans arme. Ils sont dans un total désarroi, sans wikipedia ni kopete pour s'en sortir, c'est pourquoi j'ai décidé de leur envoyer Denis Brognard."
Il y eut un grand remous dans l'assistance. C'était vraiment une solution cruelle.
"Ils sont pas nombreux, mais dans quarante jours, il n'en restera plus qu'un !"

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dimanche 1 juillet 2007

Les aventures extraordinaires de Zak Galou - Episode 22 : La route de la colombie - COMPLEEEETT !!!












Merci à tous ceux qui m'ont aidé pour la BD ! (et donné du boulot en plus ~_~)
(cad: Glou (scénar, boulots en plus), ZG (pour les onomatopés), Yu'lynh (pour son personnage Blacky et son talent graphique), Jasrah (la fan hystérique de Bubu), ma maman (pour ne pas m'avoir engueulé), mon papa (pour la petite aide en portugais), mon pc (pour ne pas avoir planté aux moment trop critiques), les week-end (pour simplement exister), les 3D (pour être très bon, mais pas pratique pour dessiner)...)

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Les réflexions de la machine à café :

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A consommer avec modération tout abus sera puni, bloguer tue et réduit la fertilité, n'oubliez pas la damepipi a l'entrée etc. etc.