vendredi 30 juin 2006

Pratique : comment lutter contre les déménagements ?

La réponse est là :
Chansonnette du week-end, attise la haine (en même temps, les rimes riches en "end" sont pauvres) :

La chansonnette, c'est par là


jeudi 29 juin 2006

Deutshland ist a Shon Land

A ceux qui en doute encore mon stage avance à grand pas, pour preuve je viens de finir le module générant automatiquement les rapports de stage en allemand. Et là où c'est vraiment fort c'est que pour marcher le programme n'a besoin d'aucun arguments autres qu'un numéro de compte bancaire valide ainsi que le code confidentiel associé (à taper à l'abri des regards indiscrets).

Vous pouvez récupérer le bytecode Java ici, et le code source .

Je vous laise à présent vous delecter des régals de cette belle langue qu'est le nazi l'allemand! Pour que l'effet soit plus réaliste je vous conseil de mettre une salopette et un chapeau à plume ridicule et d'aller boire une bière au bar teuton du coin.

ps : marche aussi pour les transparents.

Bonus Gratuit! Existe aussi en version arabe : code octet, code source !


Vinez à moi li piti n'enfants - version 2


Comment aider vos enfants dans la vie ?
A l'attention de nos camarades lecteurs ayant des enfants en bas âge, veuillez prendre note de l'article précédent, établi dans le cadre d'un partenariat entre la police nationale, la gendarmerie nationale et l'office national des prisons. Cet article, brillant à tout point de vue (vous noterez ce magnifique "Sa rapporteure" au début du deuxième paragraphe, qui prend tout naturellement sa place au milieu de ces noms communs absurdement féminisés, au mépris d'une part de la beauté orthographique, d'autre part des oreilles sensibles - pour peu qu'un abruti ou un marseillais vienne à prononcer ce "e" bêlant), cet article, disais-je, évoque les nouvelles mesures proposées relativement à la lutte contre la primo-délinquance - je précise à l'attention de nos lecteurs antisémites qu'il ne s'agit pas là de délinquance juive, encore que le nom le laisserait penser.

Il s'agit donc, de prévenir la délinquance des plus jeunes au moyen d'un dépistage systématique et fiable, qui consisterait en trois points :

1) Tout d'abord, dés la dixième semaine de grossesse, un agent de la police de proximité procède chez vous à une première approche du futur primo-délinquant, à base de toucher vaginal et coups de poing dans le ventre maternel. Le test est extrêmement efficace : si le peu-probable charmant bambin réagit en donnant des coups de pieds, de tête, ou pire, s'il y a injures caractérisées, le test est jugé concluant et l'on peut procéder à l'avortement au plus vite (la mère a alors deux semaines pour se retourner, en quelque sorte).

2) Le second test a lieu dés la naissance. Le test a lieu aux urgences du quartier, un étudiant en première année de médecine peut tout à fait le réaliser tant il est simple. Alors que l'enfant vient de naître et que le cordon ombilical n'est pas encore tranché, on présente au bébé deux objets différents : d'un côté une figurine de CRS (Courrez Racailles & Sodomites) avec tout l'uniforme (matraque, bombe lacrymo, casque et bouclier anti-émeutes), de l'autre une mobylette avec son antivol.
Si le jeune bébé fait mine de vouloir prendre la figurine, l'examinateur peut couper le cordon et le remettre dans les bras de sa mère, émue de cette première (et souvent dernière) réussite à un examen national.
En revanche, si le bébé veut attraper la mobylette attachée, il est bon que l'examinateur fasse un peu de pédagogie. Tout d'abord, commencer par une bonne claque sur la gueule, qui à défaut d'être bien perçue par l'enfant servira entre autres à lui déplier les poumons. Ensuite, lui expliquer patiemment que cette mobylette ne lui appartient pas, puisqu'il y a un antivol dessus et qu'il n'a pas la clé, et que de ce fait c'est très mal de vouloir la voler. Une fois la leçon comprise, et si le bébé a été sage, vous pouvez le rendre aux infirmières. En revanche, si vous constatez qu'il n'a rien écouté, qu'il n'a fait que pleurer comme font généralement celles et ceux qui savent qu'ils ont mal agi, souvenez-vous que vous n'avez pas coupé le cordon, soyez imaginatif, servez-vous en.

3) Le troisième et dernier test avant la prison pour nos charmants bambins se déroule le jour de ses trois ans. C'est l'âge où les enfants sont le plus friand de ces conneries de Père Noël, d'anniversaire et petite souris, autant de systèmes de contrôle aujourd'hui défaillants qui marchaient très bien dans le temps ("Si tu ne manges pas tes choux de bruxelles sauce fruit de mer, le Père Noël ne va pas passer !!"). Là encore, le test est simple et un simple vigile peut l'effectuer ; il consiste à abandonner l'enfant seul dans un parking désert, de préférence en sous-sol et à une heure de maigre affluence. Le lendemain matin, revenez chercher l'enfant et voyez comment il s'est comporté. S'il a fracturé une voiture pour dormir sur la banquette, ou bien s'il a piqué une moto et s'est enfui, ou encore s'il a fait ses besoins un peu partout, n'hésitez pas à prévenir le juge d'application des peines qui pourra prendre les mesures nécessaires à son incarcération immédiate. Plus fiable encore que le test de Rorshach, ce test permet de détecter les troubles du comportement chez l'enfant, qui préfigurent la violence insoutenable dont ils font preuve une fois à l'âge de la primo-adolescence. Une fois dans un centre fermé, le juge pourra en outre retirer les allocations familiales à la famille, ce qui est de bonne guerre puisqu'elles n'ont plus leur enfant à charge.

Vous aurez constaté que ces tests simples et efficaces, qui ont déjà fait leurs preuves aux States, sont peu coûteuses à mettre en oeuvre, car, au fond, de quoi a-t-on besoin ? Une aiguille à tricoter pour le premier, un jouet ou deux dans le deuxième, un no man's land dans le dernier, tout cela est très facile à se procurer de nos jours.
Mon conseil, vous l'aurez deviné, est le suivant : commencez dés maintenant chers parents et futurs parents à aider vos enfants. Lorsqu'ils sortiront de prison vers soixante, soixante-dix ans, ils vous remercieront.


mercredi 28 juin 2006

Calembour du jour, Bonjour !

La petite blagounette du matin :
Mieux vaut être Trézéguet que onze et tristes


mardi 27 juin 2006

Disparitions - la malédiction du stagiaire

L'aventure a pris un tour tout particulier ces dernières semaines, et c'est avec la plus grande inquiétude que nous relatons ici cette histoire inspiré de faits réels.

Il est une malédiction au Laipsiks qui frappe les stagiaires, à savoir des disparitions brutales et sans explication. Tout a commencé avec la disparition du jeune stagiaire Peugeot*, qui cessant de se présenter à son poste depuis près de deux mois, n'a plus donné signe de vie depuis. Une enquête a été diligentée par le commissaire Zinedine Gromiko de Mandchourie* sans que, pour l'instant, aucune avancée concluante n'ait validé ses travaux (je parle ici exclusivement de son travail policier, loin de moi l'idée de vilipender son exceptionnel travail de recherche). Diverses possibilités ont été envisagées, allant de sa participation au Technival de Brou sur Chantereine jusqu'à une épidémie de grippe aviaire choukoungouniesque. Les choses en seraient restées là si, près de deux mois après la disparition, un autre stagiaire n'avait été frappé du même mal, disparaissant brutalement et sans préavis : le sémillant "Vote combinatoire" a quitté son poste un vendredi, saluant chacun des stagiaires présents d'un "A lundi les bouseux" sans lequel il n'y a pas de fraternité possible dans cette caserne qu'est la salle des stagiaires. Depuis,rien, aucune nouvelle. L'inspecteur Zut G. Malodo, rappelé pour l'occasion, envisage diverses pistes allant de la préparation de la gay pride à une mission ultra-secrète en Irak visant à libérer Ingrid Betancourt. Malheureusement, là encore, ses investigations dont l'originalité, le talent, je dirais même le génie, ne sont pas sans rappeler les meilleures aventures du Club des Cinq (modulo le fait qu'il est seul à enquêter pour cause de restriction budgétaire drastique).

Vous me direz, deux stagiaires qui disparaissent, tout le monde s'en fout. Certes. Mais d'autres faits plus troublants encore viennent alimenter la polémique : l'apparition d'un groupuscule américano-américain, presque au même moment, l'arrivée d'un stagiaire aux longs cheveux dont les tenues blanches ne sont pas sans rappeler Eddy Barclay entre son deuxième et huitième mariage, ainsi que la présence pour le moins étonnante, près de deux jours par semaine, de divers espions à la solde du bout du couloir, tout cela fait que le lieutenant-colonel Zip Gag Miam se pose de plus en plus de questions, dont je vous livre ci-dessous quelques exclusivités :
_ Peut-on décemment rapprocher l'évacuation toute militaire du CEA (Centre Ethnoculturel Avancé) avec la disparition de nos camarades ? Un monstre sévirait-il dans les énormes bâtiments, dont la forme approximative, faut-il le rappeler, est celle d'un parallélépipède octogonal isocèle en sa base ?
_ Y aurait-il une salle de jeux cachée dans le bâtiment ?
_ Se pourrait-il que l'homme aux ascenseurs, précédemment évoqué dans ce blog, ait décidé de se nourrir d'un peu de viande fraîche, la chair faisandée des chercheurs de Laipsiks ayant émoussé et sa patience et ses couverts en plastique ?
_ Se peut-il vraiment que Zou Géroni Mo soit inspecteur de police, avec ses tee-shirts mi cheguevaresque mi andy warholien ?

Toutes ses questions, bien sûr, demandent à être développées, la suite donc, la semaine prochaine.


* Les noms ont été modifiés afin que ce soit plus funny, les pseudonymes ridicules n'étant pas de mises ici.


dimanche 25 juin 2006

Astérix vs Don Quichotte -

Rendons-nous à l'évidence, à l'avant-veille d'un nouveau match couperet-capital contre les mangeurs de paella, l'amour est un bouquet de violettes, mais ce n'est pas le sujet.
Le véritable sujet de ce message aussi essentiel qu'une canne blanche dans une mare aux canards, c'est l'incroyable mensonge dont toutes la presse française, de la télévision à la plus obscure des radios, s'est rendue la complice : je veux parler, ô lecteur impatient, de la défaite de la France contre le Togo vendredi soir.
C'est un fait, j'y étais, la France a perdu 2-0 contre le Togo.
Comment expliquer alors que les médias français, TF1 qui retransmettait le match soit disant en direct (je dis en direct parce qu'en réalité il s'était déroulé le matin même vers 10h15, le quart d'heures de retard étant dû aux hémorroïdes du latéral droit qui aurait un peu trop forcé la veille au cours d'une soirée au célèbre Fucking Blue boy - je sais, cela ne nous regarde pas), comment expliquer dans ce cas que l'on nous fasse croire que la France a vaincue la vaillante équipe du Togo ?

C'est un mystère qui s'explique aisément : l'opus déi est derrière cette machination, avec la complicité passive de Zidane, lequel, non content d'être le descendant de Jésus, Mahomet et Jeanne d'Arc, se devait d'être absent à ce match contre le Togo (il devait être opéré d'une hypertrophie de la prostate détectée lors du match précédent par l'arbitre assistant). Prévoyant cette absence, l'organisation judéo-maçonique-partouzeur-de-droite susditement citée, avait prévu la possibilité de la défaite de la France, et de ce fait préparé une seconde version du match à présenter aux Français. Un accord secret aurait été conclu dés le mercredi précédent la rencontre avec l'état français, lequel aurait été fortement ébranlé par une nouvelle défaite. Bref, cet accord, qui prévoit en outre la victoire du futur gagnant de la star ac', les trois prochains vainqueurs de Rolland Garros et le prochain gagnant de l'euromillion, fut signé par D. de V. en présence de J.C. et sa femme Bernadette, toujours friande de rencontrer des hommes en jupes.

Présent dés vendredi matin à Brou sur Chantereine ( vous ne croyiez tout de même pas que la coupe du monde se déroulait vraiment en Allemagne ? vous êtes pas bien ou quoi ? avec le mur de berlin qui coupe le pays en deux, c'eut été impossible de toute façon) j'ai assisté sur le banc de touche à l'opération à coeur ouvert de Zidane, surnommé Da Vinzidane par ses coéquipiers, lesquels dans le même temps affrontaient le Togo dans un match en trois sets gagnants où l'on eut à déplorer que deux vachettes blessées et une safety-car.
Quoi qu'il en soit, à 30-15 dans la deuxième mi-temps, les Togolais sur une échappée fantastique de leur gardien de but venait marquer un deuxième essai, laissant sur place les défenseurs et le caddy. Mené au score jusqu'au coup de sifflet final, les Français ont bien tenté, dans un geste d'une grande sportivité, de piquer la feuille de match de l'arbitre assistant, mais rien n'y fit.

A l'heure actuelle, j'ignore combien de temps va durer la supercherie, l'Opus déi ayant obstinément refusé toutes mes demandes d'interview. Comme d'ici mardi, J.C. se sera exprimé devant les Français, il aura eu le temps de les préparer à cette dure réalité, je suppute donc que Don Quichotte d'un coup de tête démarquera Rossinante qui expédiera Astérix dans les cordes, éliminant définitivement la France, et mettant fin à cet imbroglio aussi improbable que la réélection de Philipppe de Villiers au conseil représentatif du culte musulman.

Glou - en direct de Brou
PS : on me signale en coulisse la question du jour :
"La véritable folie n'est-elle pas de voir le monde tel qu'il est, et non tel qu'il devrait être ?"
Pour répondre, écrivez-nous au 6 rue du Captain Scott, LaipSiks Cedex 368, ou par SMS au 118 666 envoyez "glou" (appel surtaxé hors coût opérateur + renouvellement automatique de votre abonnement pour deux années supplémentaires, hors DOMTOM et seine maritime)


Le poulet de la peur

Mais pourquoi traverse t-il la route ?


vendredi 23 juin 2006

Laipsiks, ton univers impitoyaaa-ableuh

Rien ne va plus au troisième. Alors que ce matin, alors que le soleil dardait ses rayons ardents sur la cîme du Mont St Odile - ouais, vers huit heures et demie, neuf heures moins le quart - j'arrivai heureux et plein d'allant pour cette nouvelle journée dans l'aventure, quel ne fut pas mon éberluement à la vision d'horreur qui m'accueillit salle des stagiaires !
Dans une atmosphère fraîche de début de matinée orientée plein nord, un petit être chevelu, recroquevillé sur son fauteuil période début Giscard fin Ikea, tapotait nerveusement sur son clavier en tournant le dos à la porte, signe s'il en fallait un de son hétérosexualité vigoureuse. La pièce toute entière semblait fredonner à l'unisson de cet énergumène, sur un air que j'identifiai comme la danse des canards. Apeuré, mais prenant mon sac et mon courage à deux mains, je m'approchai à pas feutré, pour finalement identifier Zach' Galou. Arrivé très tôt sur le campement des Rouges, il travaillait en musique, obtenant en ces instants de calme pré-café-du-matin sa meilleure productivité depuis qu'il avait eu, au collège, une prof de dessin qui à dessein lui montrait ses seins par l'échancrure de son corsage.
Il sursauta en me voyant, et l'incident fut clos. Nul doute que sans ce qui devait se passer ensuite, nul ne serait plus jamais revenu sur cet épisode, ni lui qui pris de honte appuya fébrilement sur le bouton "Suivant" de son lecteur musical, ni moi qui, au fond, ne demande pas mieux que d'accepter les différences.
Malheureusement, sa playlist devait lui jouer un tour des plus originaux. Alors que passait dans le couloir d'éminents professeurs, Carlos se mit à chanter à tue-tête un "tout nu et tout bronzé" tonitruant sur lequel il ne vaut mieux pas polémiquer (ni personne d'autres d'ailleurs).

La matinée, malgré tout, se poursuivit comme si de rien n'était. Jusqu'à l'épisode qui motive avant toute chose ce post. C'est sous le poids de l'émotion que ce message est écrit ; une émotion incontrôlable qui a étreint tous les stagiaires de 3ème devant la trahison infâme du 9ème, avec lequel pourtant de bonnes relations sont entretenues.
Malheureusement, ce midi, tout fut remis en cause : alors que nous déjeunions tranquillement d'une purée-boeuf-strogonoff aux saveurs andalouses, alors même que nous avions réservé une table de huit personnes pour que nos co-déjeunataires ordinaires puissent nous rejoindre et deviser avec nous de la future victoire de l'équipe de France - certitude d'ores et déjà avérée puisque c'est bientôt le pleine lune et que le sélectionneur aura la lune dans sa maison du Capricorne au début de la seconde mi-temps, un signe qui ne trompe pas - ces sacripans cuistres peigne-culs malotrus passèrent près de nous en nous faisant des grimaces, pour aller s'asseoir plus loin, de l'autre côté de cette allée centrale qui est un gouffre d'incompréhension entre ceux qui mangent à gauche et ceux qui boivent à droite.

Humiliés, étourdis, seuls et désespérés, nos héros dûrent finir leur repas dans la morosité.
Zacha Galou parle d'entamer une grève de la faim, d'autres stagiaires sont déjà partis en week-end pour oublier l'affront. Si nul ne parle encore d'expéditions punitives contre le 9ème, certains envisagent tout de même une frappe chirurgicale contre la machine à café du 9ème sans laquelle cet étage perdrait beaucoup de son rayonnement international (on y a vu dernièrement des américains et des japonais, entre autres).

Plus d'informations dans notre édition du 20h.

-- de notre envoyé spécial à Guantanamo au LaipSiks : Patrique Sel-Ensuite --


Lip6 macht Frei

/* TODO: Ecrire des conneries ici */

// mettre la photo de gallen en chemise awaïenne en train de lire l'Equipe devant son pc

// ne pas mettre ludovic en train de dormir devant ses articles
// ne pas mettre le film de X et Y en train de jouer à Z
// ne surtout pas dire que W trompe T avec D en salle C9XX pendant les heures de repas
// ne pas balancer les techniques de rats de O et H pour être publier sans résultats
// ne pas parler du groupe de complot judéo-nazi qui m'empeche de m'exprimer librement sur ce blog
// eviter de se moquer des hétérosexuels

C'est tout pour aujourd'hui, demain nous verrons les points communs entre Chirac, les camps de concentrations et la programmation orienté Aspect en korn shell.



mardi 20 juin 2006

Apprentissage par renforcement de nono le robot



Votre médecin peut vous aider à arrêter

Pourquoi personne au lip6 ne fait de sport ?
Parce qu'on est bien renseigné.


Télé-Réalité - Stage-Lantah

Il faut dire ce qui y est, rien ne va plus au troisième. Une ambiance délétère s'est abattue sur le campement et je doute que tout le monde puisse terminer l'aventure dans les meilleures conditions. Tout a commencé à la fin de cette semaine, hier donc. Zach' Gal' de Mouss' a cru bien faire d'amener une substance jaunâtre que d'aucun aurait pu prendre pour de la pisse d'âne, mais qui était en fait du jus d'orange. Un autre aventurier a alors eu la fausse bonne idée de chiper la bouteille pendant que Zach' était en pause, et le camps des Jaunes a alors uriné dedans à tour de rôle.
Bien sûr, Zach' n'en a rien su sur le coup, mais n'empêche, ça a foutu une mauvaise ambiance. Surtuot lorsque un jeune Jaune traître a proposé d'organiser un pseudo-goûter pour sabrer le jus d'orange en question. Consternation chez les Jaunes, les Rouges, qui ne se doutent de rien, sont pour le moment très heureux dans l'aventure.

Publicité : "Comment Java ? C++ mieuw que les autres langages !"

Résumé de la première partie de l'émission : L'ambiance, au beau fixe jusqu'à hier, s'est brutalement dégradé au troisième, suite à l'urinage dans le jus d'orange perpétré par les Jaunes, les Rouges emmenés par Zach' ne se doutent encore de rien, mais un traître Jaune est sur le point de tout faire râter.
Après le goûter, Zach' avait la gueule de bois, faut dire que comme il avait prévu que quatre gobelets en plastique, c'est lui qu'a tout bu "l'excellent cidre, putain moi qui croyait que c'était du jus d'abricot que j'avais acheté", dit-il en titubant dans les couloirs du troisième.

Publicité : L'office de tourisme de Brou sur Chantereine vous accueille dans un village de toute beauté, au coeur même de Seine St Denis, et vous propose moults activités réjouissantes : concours de belote, course de déambulateurs pour les plus jeunes, bataille de flambys avec languette sous tous les pots (rapport à ce que pour démouler, ben c'est plus rigolo), atelier menuiserie sur le thème "construisez vous-même votre cercueil", etc...

Résumé de la seconde partie : Après un goûter râté, l'ambiance s'est brutalement dégradée au sein des deux équipes du troisième. Certains parlent de quitter l'aventure et, pire, Zach' a été vu ivre dans les couloirs.
Aujourd'hui mardi, on s'attendait à ce que le climat s'améliore. Hélas, Zach' est d'humeur massacrante suite à sa gueule de bois. Les Rouges ont décidé d'installer une Webcam pour surveiller les faits et gestes de Jaunes, accentuant un peu plus le fossé culturel entre les deux équipes. Se sentant traqués, observés, les Jaunes décident de quitter l'aventure prématurément ce mardi et reviendront mercredi, avant l'arrivée des Rouges, pour préparer leur revanche.

La semaine prochaine, vous verrez comment Rouges et Jaunes ont su faire front commun contre le huitième étage et ses hordes de calculs répartis qui ralentissent tous les ordis.


Saloprilopette

Ce que j'aime au lip6 c'est avant tout son restaurant et sa caisière. Toujours agréable et de bonne humeur, elle sait mettre intuitivement les gens à l'aise et faire oublier les petits soucis de la vie. Et ce n'est là pas un hasard, mais bel est bien l'oeuvre d'une personne qui a tout compris à la vie et sait faire la part entre les choses importantes et faire attendre les gens pour un putain de ticket de merde que personne ne regarde tout en agressant déjà la personne suivante d'un "Il faudra mettre de l'argent la prochaine fois monsieur" qui ressemble fort à un "je vais t'arracher la tête avec le dents fils de singe".

Bien tout ca pour vous dire que je déteste la caisière et que la webcam nouvelle est arrivée : http://dinhquangninh.free.fr/lip6/.


lundi 19 juin 2006

La vie de Bubu, dernier épisode : la fin

Bubu, cet être extraordinaire né d'un croissement entre enenmy territory et trackmania, a toujours montré une grande motivation indéfexible pour la recherche. Ses premiers mots n'étaient ils pas d'ailleurs MNSR? C'est cette grande foi en l'université et à la beauté de la recherche pour la recherche qui le conduisit quand il était plus jeune à "caser du taupin" (je cite) à la sortie des lycées. Mais voilà qu'aujourd'hui - à la veille du jour qui aurait du voir sa consécration - alors même que certains, qui avec un mois de retard (Alain B.), qui avec deux (Florent H.) déboulent en stage et voient malgré tout leurs candidature à des allocations ministérielle soutenues par des "Excelent, Très bon, Très bon" alors même qu'ils viennent au plus un jour sur trois pour vérifier si mozilla marche toujours et n'ont pas non plus lu l'abstract de l'article qui leur tient lieu de sujet; alors même que ceux-là, disais-je, seront rémnunérés plus de 1000 euros net pour empecher les honnetes stagiaire de stager*, Bubu lui voit sont classement chuter de sept places à cause d'un "incident technique" dans un bureau de 3ème et du même coup voit s'éffondrer ses derniers espoirs d'obtention d'une bourse du ministère (qui a plus de classe quoique est moins bien payée que n'importe quel autre type de bourse).

Je pense sincérement qu'il est criminel de ne pas donner sa chance à cet homme pret à donner son corps à la science pour faire de la recherche**. Mais on peut tout de même se demander qu'est ce qu'il est aller se mettre dans un labo où tout problème à trois solution : un algorithme générique, un controleur neuronal ou de l'apprentissage par renforcement (ont peut également mélanger les trois approches, par exemple en apprenant par renforcement les paramètres d'un générateur évolutioniste de controleurs neuronaux). Sachant, loin de moi l'idée de balancer, que le dernier thésard en date à avoir soutenu à plancher pendant deux ans sur un sujet déjà résolu et dont les résultat existaient sous forme papier sur le bureau de son directeur depuis déjà avant - et de fait - ayant été résolu par quelqu'un du même laboratoire quelques années auparavant***.

Tout ca pour te dire mon cher Bubu que malgré les deux zones qui nous séparent moi je crois fortement en toi et que j'attends toujours que tu m'invite dans ton palais versaillais me faire une démonstration de Buzz Machine.

* : ceci est une astérisque, le mot vient du latin astericus qui vient lui-même du grec asterikos qui signifie « petite étoile ».
** : La recherche scientifique se caractérise par l’ensemble des actions entreprises en vue d’améliorer et d’augmenter l’état des connaissances dans un domaine scientifique. (cf. Wikipedia)
*** : Die Spanische Wand ist eine zusammenlegbare und überall Heil aufstellbare Wand, die Got mit Uns zum Schutz gegen Wind Deutchland über Alles auf Balkonen und Gärten und in Arbeit mach Frei Räumen als Sichttrenner dient


A la recherche du serveur de MP3s perdu

D'aucuns se souviennent encore des légendes des anciens (stagiaires) qu'ils racontaient l'après midi au coin de la machine à café concernant un disque dur perdu contenant plus de 200 Go de mp3, vestige d'une époque où les stagiaires étaient encore joyeux et bien payés.

Et bien après une courte recherche rigolote il a été retrouvé pas plus tard que ce soir. Son nom commence par w et est imprononcable, il ne s'agit donc pas du nom secret de dieu pour les Juifs qui lui est parfaitement prononcable : יהוה*. Je vous laisse cependant à titre d'exercice faire vous aussi la double boucle for magique qui tient lieu d'invocation pour le retrouver (le disque).

Une anecdote a noter dans un coin : bien que l'on connaisse les consonnes du nom-secret-de-dieu-pour-les-Juifs on n'en connait pas les voyelles. Ce qui pour cinq voyelles et 4 consonnes fait 54 (environ 625 +/- 100) prononciations différentes possibles.

Connaisant les sensibilités du côté de la croix de certains ne nos brillant lecteurs-auteurs-compositeurs-interprètes j'arreterais pour ma part ici les blasphèmes pour aujourd'hui**.

* : malgré les apparence, ca ne se prononce pas BUBU mais YHVH
** : avez-vous remarqué que pour dire cela nous sommes amener à faire l'hypothèse de l'existence de dieu?

La semaine prochaine nous enleverons un peu de la bourqha de mystère qui entoure le distributeur de bouteilles d'eau et les fameux numéros 62, 63, 44 et 132.227.204.114:/mnt/musique.


"Jésus est un con" - Extrait d'un livre à paraître

« Prenons les choses au commencement, voulez-vous ?
_ Oui »
Silence.
« Comment vous appelez-vous ?
_ Mon nom ne vous dirait rien.
_ Comment ça ? Il me dirait forcément quelque chose, si vous êtes bien qui je crois.
_ Justement. Il pourrait vous induire en erreur. Au pire, vous ne me croiriez pas.
Silence pesant. Une mouche cogne contre le carreau. L'atmosphèrest lourde et moite, d'une moiteur poisseuse qui s'infiltre partout. Je glisse un index dans le col de ma chemise pour la décoller un peu de mon dos. L'homme devant moi, assis de l'autre côté de la table, a les mains posées à plat sur la nappe en plastique ; plusieurs fois je me surprend à compter les six doigts de sa main gauche. Ses deux majeurs, longs et fins, paraissent identiques dans les moindres détails ; mes souvenirs de l'université me disent qu'il s'agit là d'une forme de polydactylie particulièrement rare.
_ Où êtes-vous né ?
_ Je l'ignore. Cela n'a pas d'importance, du reste.
Mes questions ne semblaient pas vraiment l'ennuyer, mais il se dégageait de toute son attitude une nonchalance qui me mettait profondément mal à l'aise. M'étais-je fourvoyé ?
_ Où avez-vous passé votre enfance, puisque vous ne savez où vous êtes né ?
_ J'ai beaucoup voyagé, vous vous en doutez. Mes parents ...
_ Vous avez donc des parents !
_ Bien sûr. Pas vous ?
_ Si..., si bien entendu. Parlez-moi d'eux. Que faisaient-ils ?
_ Ils étaient de droite.
Un filet de sueur me glissa le long des omoplates. Son visage impavide était d'une pâleur mortelle tandis qu'il me racontait comment ses parents, riches et puissants, lui avaient permis de fréquenter les plus hautes sphères durant toute son enfance, comment il avait pu, après un baccalauréat scientifique, entrer en payant dans une école d'ingénieur prestigieuse.
_ Quand avez-vous décidé de faire de la recherche ?
_ La recherche m'a toujours attiré. Et puis, il est tellement facile, quand on vient d'une école d'ingé, d'obtenir un meilleur classement que tous les bouseux qui ont fait la fac, qu'au final cela entrait tout à fait dans le cadre de mes compétences.
Je sentais que je touchais au but.
_ Vous avouez, donc.
_ Quoi ?
_ Que vous êtes le Mal incarné.
Il eut un rire sec et méprisant qui me glaça le sang. Sa voix lorsqu'il me répondit était pleine de gouaille.
_ Lorsque nous nous sommes rencontrés, je vous ai très vite reconnu : votre interview de Jessou a fait la une de certains journaux spécialisés dans le paranormal. Jacques Pradel aurait même parlé de refaire de la télé en lisant votre papier.
_ Vous êtes vraiment ignoble !
_ Quoi qu'il en soit, cela m'a beaucoup amusé de lire ce qu'était devenu ce connard de Jessou. Depuis son échec auprès du ministère pour obtenir une bourse de thèses, je me demandai bien ce qu'il était devenu.
_ Comment pouvez-vous vous moquer de lui ? Il a vécu des moments très douloureux !
Son ton ironique me mettait hors de moi, ce qui le réjouissait visiblement.
_ Ca, quand Papa n'est pas là pour aider ... Déjà en 35 après lui-même, s'il n'y avait pas eu son daddy - vous ignoriez qu'ils se parlent en anglais chez les Christ ? Un snobisme de gauche, sans doute – s'il n'y avait pas eu son père pour le ressusciter, on n'en serait pas là.
_ Et vous auriez assis votre domination infâme sur le monde ?
_ Allons, allons vous vous emportez bien vite, mon ami. N'est-ce pas moi qui ait inventé la Française des Jeux, le foot, la bagnole, j'en passe et des meilleurs ? Je vous signale qu'avec ce connard de hippy, vous en seriez à faire Paris-Deauville en charrettes à boeufs. Les Christ ont toujours été contre le progrès. Regardez un peu leurs églises ... Quand on voit ce que des architectes de talent ont fait à Jussieu cette année, sur mon impulsion, on se demande pourquoi les Christ n'ont pas été capable de construire autre chose que ces phallus à girouette qui sonnent pour peu qu'on tire sur une corde.
_ Vous êtes ignoble !
_ Ignoble, moi ? Et l'immaculée conception, est-ce que c'est pas une belle connerie ça aussi ? Une idée du Père, ça. Il n'aurait jamais pu avouer que sa Marie l'avait cocufié avec un blouson noir, un dénommé Bioubiou, un english lui aussi, qui habitait à Brou sur chantereine.
_ Mais vous êtes saoul ou quoi ? Brou sur Chantereine n'existe pas et n'a jamais existé. C'est une invention de votre fait pour cacher l'existence de l'Enfer.
_ Mais bien sûr. Et vous allez me faire croire que Zidane ne méritait pas sa suspension contre le Togo ? Allez donc demander à Jessou combien la France va perdre. Vous allez voir qu'il va me mettre ça sur le dos... Après tout ce que j'ai investi pour créer de belles infrastructures en Allemagne, spécialement pour la Coupe du Monde ...

("Lucifer : ma vie, mon oeuvre" - Entretiens avec Z.G.de M. , Editions LaipSiks - tout droit de reproduction et à gauche après le virage)


jeudi 15 juin 2006

Jussieu mon amour !

Suite de notre grand dossier estival : "Les noms de rues à la con - apprenons en nous amusant" : aujourd'hui, Jussieu.

En tout autre lieu que ce blog, on pourrait à juste titre se demander ce qui pousse un maire à choisir, pour une rue, une avenue, un boulevard ou une place, un nom aussi moche et glissant que Jussieu. Et bien, contrairement à Jean-Paul, qui vient de putscher la place Notre-Dame, (sur proposition d'un maire socialo-homo-miterrandien, après vous viendrez pas me dire que tout ça n'est pas cul et chemise avec le Vatican), contrairement à Jean-Pôledeux disais-je, le nom de Jussieu pour la place et la campus de Paris 6 et 7 (13) est à la fois extrêmement bien trouvé, mais aussi d'une unité artistique étonnante. Jugez plutôt : combien de fois après une petite pluie printanière n'avez -vous pas vu quelque tout neuf accidenté de la route en béquille perdre maladroitement l'équilibre sur le parvis, glissant en hommage à l'assonance en "s" qui est la marque de Jussieu.

Le nom de Jussieu vient probablement d'une famille de botanistes, Antoine, Bernard, Joseph, Adrien, etc... qui, non contente d'avoir voulu fonder la première secte héréditaire uniquement consacrée à l'étude des plantes en pot, a profondément marqué cette place. Je me contenterais ici d'une courte anecdote, véridique comme toujours, qui relate assez bien je crois, et sous la forme d'une parabole biblique que St Jean dans sa Lettre aux Corinthiens n'aurait pas renié, encore que, qui relate assez bien l'insoutenable légèreté de l'être.

Il est presque 11h00 en ce matin de mai. le joli mai en barque sur la seine faisait pleurer les platanes riverains. Arrivent sur la place, tels les frères Earp débarquant à OK Corral, la famille Jussieu, polos rouges et bermudas blancs, des moustaches pleins les visages et des rêves pleins la tête. Les Jussieu, botanistes-herboristes-exorciseurs-marabouts, avaient tous un diplôme de chercheur et commençaient donc leur journée de travail, ils voulaient pour cela rejoindre le bâtiment Cuvier, mais devaient auparavant passer devant la femme aux clés du bâtiment, celle-là même qu'ils surnommaient affectueusement Passe-partout, alors même que Patrice Lafont n'était même pas encore né.
La femme-aux-clés possédait un chien énorme, patibulaire mais presque, et qui avait depuis des années un compte en suspens avec la famille. C'est que les Jussieu, non content d'élever des plantes pour leurs propres intérêts, refusaient obstinément de partager leurs bégonias et forçaient le chien, un imposant St Bernard, à lever la patte dans la rue, contre les lampadaires, dont le contact humide et froid dégoûtait profondément le chien.
Celui-ci, prénommé Minet, était une bête placide et peu rancunière, simplement elle ne rêvait que de ça, aller pisser trois fois par jours sur un peu de verdure. Minet avait cherché dans tout le campus Jussieu - rappelons pour les cancres en histoire que celle-ci se passe vers 1900 et que le campus Jussieu a été construit en même temps que Notre-Dame de Paris (Victor Hugo aurait même pensé tourner son film sur le campus plutôt que dans la Cathédrale mais Quasimodo après un premier essai est tombé de la Tour centrale) - il avait fureté dans tous les coins sans trouver la moindre touffe d'herbe verte sur laquelle étancher sa soif d'uriner. Il y avait bien, ici ou là, un ou deux brins de mauvaise herbe jaune et raccornie, mais il n'avait pas à coeur de se laisser chatouiller l'intimité par de l'herbe douteuse.
Minet donc, chaque matin, profitant des horaires intensifs de la Recherche (11h00-12h00 / 15h00-16h00), filait en catimini pisser sur les bégonias, les chrysanthèmes et autres fleurs moches élevées par les frères Jussieu.

Hélas, ce matin-là, la famille était en avance. En arrivant sur les lieux, ils virent avec stupéfaction que le St Bernard Minet était en train de se soulager sur les pensées de Pascal ; Pascal Jussieu, dont le sang ne fit qu'un tour, prit l'énorme chien par les oreilles et le jeta dans la rue, avec cette phrase restée célèbre et qui eut de nombreuses conséquences par la suite, attention on entre dans la parabole à proprement parler, suivez-bien je répèterai pas :
"Espèce de petit connard de merde, tu n'as qu'à aller pisser là-bas, sur le Quai, St Bernard de merde !"

C'est ainsi que quelques années plus tard, lorsque Minet mourut d'un cancer de l'amiante, que l'on décida de donner son nom au Quai de la Seine sur lequel il avait l'habitude d'aller uriner sur les bicyclettes en stationnement.


lundi 12 juin 2006

Jabial, 2ème partie : la fin d'un mythe

Malgré les 30°C constant de la journée (parfois 31) El Jab' a osé affirmer que le réchauffement climatique n'était pas une chose prouvée et que, pire encore, c'est une invention des écologistes qui s'en servent comme fond de commerce. Cela alors même qu'il faisait à peine 20 degré celcius la semaine dernière! Si c'est pas une preuve ca!

Bon, c'est tout pour aujourd'hui (j'ai un bouquin à lire); la semaine prochaine nous poursuivrons notre étude du Jabialisme en regardant pourquoi il faut vendre sa mère quand elle n'est plus rentable et comment les indigents ont inventés la pauvreté pour toucher le RMI.


Il est venu le temps des ventilateur-eu

Alors qu'une torpeur toute estivale s'est abattu sur le capitaine Scott est apparue la nécessité d'écrire ici une biographie non officielle du grand homme qui donna son nom à l'improbable crochet du gauche qui abrite les locaux du Laip-siks.
Ce post est aussi l'occasion de s'interroger, pour la première fois en 4 ans (ou 6, les chiffres ne sont jamais clairs avec zach' gal' de mouss' - cf l'inénarrable commentaire pernycieu sur ses facultés mathématiques), sur ce que fut réellement le Capitaine Scott, un héros à mi-chemin entre Fracasse et Flamme, tous deux comme lui devenus Capitaines après un passage au sein du Master HEC (Héros et Capitaines), spécialités NDR (Noms de Rues).

Palamède Scott est né à Brou sur Chantereine, haut-lieu de villégiature pour le quatrième âge, au tout début du siècle dernier. C'est une époque très glorieuse, marquée par la future invention du stylo-plume et de la feuille de papier millimétré recto-verso. A Brou, qui lui consacre un musée intercommunale depuis 1956, date de sa mort présumée, le jeune Palamède rêve de devenir chercheur en SMA, le seul personnage un peu héroïque de ce charmant patelin étant l'agent de police Bubutchef. Seul enfant du village, Palamède se construit une enfance toute en odeur de fioul et de petits pains chauds - son père est pompiste-pompier et sa mère boulangère ; il se réfugie, si jeune !, dans l'alcool et la drogue pour évacuer le trop-plein d'énergie qui, quelques dizaines d'années plus tard, l'aurait immanquablement catalogué comme pré-primodélinquant (baromètre sarkosy-jeanpierrepernaud).
Il s'aliment en paradis artificiels (l'IA, déjà!) chez madame Bubutchef, la femme de l'agent, qui tient le bar-tabac-hôtel-de-police de la localité. Bien sûr, l'agent ignore les agissements de sa femme, sans quoi il n'aurait pas aussi souvent tatané la gueule de ce pauvre Palamède, surpris saoul et/ou défoncé dans la rue (il n'y en a qu'une à Brou, la fameuse avenue de Paris).
A 8 ans, déjà condamné huit fois pour proxénétisme, vols avec effraction, actes de barbarie sur personnes âgées et utilisation de logiciels libres, Palamède est envoyé, en désespoir de cause, à la fameuse école primaire, un type ayant eu cette idée folle un jour de l'inventer.

Chaque matin, à l'heure où blanchit la campagne et où d'autres, encore un siècle plus tôt, se rendaient sur la tombe de Léopoldine, le petit Palamède effectue pieds nus les 200 kilomètres qui le séparent de l'école primaire dans laquelle il est sectorisé. Là-bas, les frères des écoles chrétiennes le remettent habilement dans le droit chemin et développent chez lui, outre une haine toute naturelle de la religion sans laquelle il n'est pas de bonheur terrestre possible, une tendance à la mythomanie qui le conduira, à l'âge de sa majorité, à passer avec succès le test ô combien difficile d'entrée à l'université.
Dés lors étudiant en informatique - alors même que Turing en est encore à jouer avec ses couches sales, signalons à cet égard le visionnaire du jeune Scott - Palamède rencontre Fracasse et Flamme, un couple pacsé qui projette de devenir des héros récurrents de l'univers. Tous les trois deviennent, à force d'abnégations et supers pouvoirs, les premiers de leur promotion, qui comptait, excusez du peu, des gens aussi célèbres que Winston Churchill, Amadou et Mariam, Clémenceau et Périphérique (qui donneront eux-aussi leurs noms à de célèbres rues parisiennes), mais aussi Harry Poteur (qui n'anglicisera son nom que plus tard) et Francis Superman (qui partit aux Etats-Unis sitôt son diplôme en poche).
Palamède et ses deux acolytes obtinrent comme il se doit une bourse de thèse, qui leur value le surnom peu amical de demi-portions, rapport à ce que chacun n'en avait qu'une.

C'est à ce moment précis que le destin de Palamède Scott bascula dans l'heroic-fantasy. Il effectua un stage de fin d'études chez Batman (en prenant le pseudonyme de Robin, après avoir refusé la place de Batgirl pour des raisons qui lui incombent), puis partit travailler deux ans en post-doc chez Kermit la grenouille, "une drôle de batracienne".
Fors de ces expériences enrichissantes, Scott, qui n'était encore que deuxième classe, se fit engager comme milieu de terrain dans l'équipe de football de Brou sur Chantereine, qu'il emmena de la division d'honneur aux honneurs de la D1. Dés lors, plus rien ne put l'arrêter, il passa capitaine lorsque Leboeuf et Lanebaté se blessèrent, puis remporta la Coupe du Monde, qui se déroulait alors exclusivement dans le Lubéron.
Chacun est à même de se rappeler la descente des Champs-Elyséens de la petite équipe cantelbroulienne, le président Chirac brandissant la Coupe de feu au-dessus de tête en une évocation bien compréhensible de l'affiche de Star Wars 4 (A new Hope).

Retraité à vingt-deux parce qu'épuisé par ses exploits, le capitaine Scott se retira définitivement de la vie du football après le mondial râté à CastelBérignance, il prit une maison sur l'île de Ré et y passa le reste de ses jours. Comme tous les héros, il ne pouvait vivre longtemps sans activité et il trépassa juste au moment de sa mort.

Ce n'est pourtant que peu avant la Libération, que le maire de paris de l'époque, en souvenir de cette Coupe qu'il avait brandie, décida de donner son nom à une rue de la capitale, intronisant le capitaine Scott dans le cercle très fermés de celles et ceux que personne ne connait mais qui ont une rue à leur nom.

FIN

PS : A cet instant précis du post, le lecteur attentif se demandera la raison du titre de ce message. Il s'explique tout naturellement par la chaleur étouffante qui règne au troisième, et qui pousse le stagiaire amolli à s'approcher un peu trop du souffle tsunamiesque du ventilo, pour, dans un élan de moiteur toute dans le vent, apporter à ce blog une nouvelle contribution incertaine.


Des goûts et des couleurs

On pouvait naïvement penser que le mauvais goût en matière architecturale avait atteint son apogée avec la construction de Jussieu -- faut-il le rappeler, toujours en travaux depuis 1976. Notre envoyé spécial sur place Nono le petit robot a découvert jeudi dernier que les limites peuvent toujours être repoussées, y compris sur le terrain glissant des dalles de Jussieu.

Le nouveau bâtiment des 6000 (4000 ? 16000 ?, dont le nom est d'une ingéniosité sans pareille -- non, non, il ne s'agit pas du nombre d'étudiants que l'on peut y entasser, ni de son volume converti en plaques d'amiantes, mais bien du montant en dizaines de kEuros, déduction faite des pots-de-vin et autres frais annexes, qu'aura couté sa construction. Le bâtiment, disais-je donc, dont les géniaux architectes ont eu l'extraordinaire idée de peindre les murs en différentes couleurs toutes aussi attrayantes les unes que les autres. L'extérieur dans un ton qui fait déjà débat, entre ceux qui soutiennent qu'il s'agit d'un rouge vif et ceux qui y voient plutôt un orangé criard. Quoi qu'il en soit, le bâtiment se voit de loin et c'est très utile pour les étudiants qui viennent en hélicoptère à Jussieu, ou pour les CRS qui doivent tirer au missile sol-sol sur les étudiants, en cas de nouvelles manifs anti-CPE.

Fort heureusement, les architectes ont aussi pensé aux occupants des locaux. Afin de reposer leurs yeux fatigués, chaque étage a été peint dans un ton dit « pastel » : bleu pisseux, vert fluo, rose minette, etc... Je tiens ici a exprimer plubliquement ma compassion pour les futurs habitants de l'étage "rose". Il y a fort à parier que nombre d'entre eux auront des envies de meurtre le soir en rentrant, après une journée dans cette atmosphère de repos total pour la vue. J'ai décidé de ne plus rentrer en transports en communs de Jussieu : trop dangereux.

J'aurai bien voulu joindre une photo, en bon envoyé spécial que je suis, mais j'ai eu une crise cardiaque pendant la mise au point de l'appareil. Il ne me reste donc plus qu'à espérer que les nouveaux locaux du Laïp Siks sauront relever le défi architectural entammé sur le campus de Jussieu.

En direct des douves, de notre envoyé spécial Nono.


samedi 10 juin 2006

Publications, Gloire et Beauté

Cette semaine la nouvelle est tombé comme une tête de noble vers juillet 1789 : la destination des nouveaux locaux du laip 6 a encore changé! Comme quoi il n'y a pas que moi qui ne sait pas me decider et qui s'y prend 10 mois en retard...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous narroi ici mes entretiens récent. Le dialogue que j'ai eu avec le général P. aurait pu être tiré des feux de l'amour, en condenssant un peu (par ce que ca a duré dans des heures alors faut bien abréger). Voici en substance ce qu'il s'y est dit : "Ecoute Nicolas, il faut qu'on se parle... tu es quelqu'un plein de qualités - même si t'es une brèle en maths - et sache que j'aurais vraiment aimé te prendre en thèse... mais il se trouve que je ne peut pas par ce que j'ai déjà 46 thésards, des responsabilités dans 31 laboratoire que je dirige en même temps, une caserolle sur le feu et aussi par ce que t'es une brèle; et bien que ca me coûte énormément de te perdre je me suis renseigné ailleurs de longue date pour voir si tu ne pourrais pas aller m'y faire de l'air."
Bon en fait c'était intéressant de le voir se contorsioner dans le language pour me dire avec des pincettes des choses que je savais presque déjà. Il le faisait tellement bien qu'on avait l'impression qu'il me prenait.

Sinon ca n'a rien à voir avec le lip6 mais j'avais envie de le raconter - surtout pour une fois c'est vrai -, hier j'ai vu Richard Stallman himself! Je lui ai demandé de bénir mon X31 mais il n'a pas voulu à cause de repositories non-free sur mon Ubuntu! (et encore je ne lui ai pas dit qu'il y avait aussi Windows(c)(tm)(r)(mal) dessus ;) Voilà donc pour vous tous qui me lisez en cette joyeuse après midi de Mai vous savez que desormais votre nombre de Stallman est au plus égal à 2!


jeudi 8 juin 2006

L'effet LAÏP SIKS


Football et causalité - une illustration des SBR

Aujourd'hui, dans notre série "Apprenons en nous amusant", nous allons vous présenter par l'exemple les Systèmes à base de règles, autrefois appelés Systèmes Experts, un nom tombé en désuétude depuis que TF1 y consacre sa première partie de soirée tous les mardi, en déclinant le concept géographiquement : Les Experts : Miami, Les Experts ; Las Vegas, etc... On attend avec impatience que la recherche française, toujours frileuse quand il s'agit d'adapter des concepts novateurs, nous sorte enfin les déjà très attendus : Les Experts : La Courneuve, Les Experts : Clichy Sous Bois, etc...

Afin de mieux vous faire comprendre, camarade lecteur - pardon : ami lecteur (cela dit sans aucun anticommunisme primaire) - les joies des systèmes à base de règles, laissez-nous vous conter une petite anecdote savoureuse ouïe pas plus tard que y a pas longtemps, sur la chaîne susnommée. La scène se passe à St Etienne, ce qui est sans aucun intérêt puisque le concept est portable. Un journaliste sportif - ie un journaliste qui s'occupe de sport, et non un journaliste qui fait du sport, sans quoi ce serait un journaliste sportif sportif - interroge un vieux bonhomme un peu sourdingue, la peau flétrie par des années de tabagisme, d'alcoolisme et de chiraquisme ; ce vieux, que nous appellerons familièrement Jacques C., est l'expert reconnu dans le domaine (ici le football, essayez de suivre un peu, je répèterai pas).

A cet expert, le journaliste sportif pose un ensemble de questions d'une bêtise et d'une naïveté affligeantes, si l'on était pas sur la première chaîne française. Jacques C. lui répond alors non textuellement : "La vraie question n'est pas de savoir si la France sera en finale, mais plutôt de savoir qui du Brésil ou de l'Allemagne jouera contre la France. Nous avons une très belle équipe et j'y crois très fort."

Le journaliste sportif n'a plus qu'à aller trouver un informaticien lui-même expert en systèmes-expert, afin qu'il analyse les propos de l'expert pour en retirer la substantifique moelle nécessaire à l'énoncé des règles de production.
Voici, par exemple, les règles qu'en ont tiré les informaticiens experts en question :
"R1 : Si France joue le mondial, alors France gagne le mondial"
"R2 : Si France joue le mondial, alors Brésil ou Allemagne en finale"
"R3 : Si France gagne le mondial, l'expert est reconduit"
etc...

Bien entendu, ces règles sont tributaires de l'intégrité de l'expert, de ses qualités d'analyste, de sa crédibilité dans le domaine, bref il faut que ce soit réellement quelqu'un qui s'y connait ...
Hier soir, la France a la vingtième minute s'est cassée une jambe, par l'intermédiaire de l'un de ses attaquants, puis quelques minutes plus tard Zinedine Z. a glissé au moment de tirer un penalty, puis la Chine adversaire de la France a marqué elle-même sur penalty. Enfin, dans les arrêts de jeu, un défenseur chinois a eu l'excellente idée de dégager le ballon directement dans sa lucarne, redonnant l'avantage aux Bleus.

Je laisse le soin à chacun d'en tirer les conclusions qu'il faudra quant à la suite à donner au contrat de l'expert.


lundi 5 juin 2006

((Working) class).heroe

Comme de nombreux autres stagiaires consencieux je suis allé travailler ce lundi au vous savez où. Non pas, comme croit le penser Bubu, par ce que chaque jour est pour moi un jour férié mais bien par ce que j'ai un putain de retard accumulé à rattraper (ne cherchez pas, il n'y a pas de contrepètries dans cette phrase*).

L'événement marquant de la journée a été sans conteste le concours d'avions en papier qui a fait rage au troisième étage et a fait s'affronter les chercheurs du côté gauche du couloir contre ceux du côté droit, marquant ainsi le début la fin de la journée de travail.



Plus marquant encore a été la rencontre inattendu avec Leonard de Vinci himself à la machine à café. Il m'a expliqué le secret des machines à café, que je m'en vais vous dévoiler.
Avez vous remarquer que si vous mettez une pièce de cinquante centimes, l'automate, après vous avoir fait attendre suffisamment longtemps pour oublier ce fait et fait sonner son biip discret et court vous rappelant que d'autres personnes attendent leur café, se garde bien de vous avertir qu'il a toujours vos 15 centimes? Avez vous également remarqué le nom fortement typé de la machine : Sanuzzi? Simple coincidence me dir(i)ez vous? Pas du tout nous explique Léonard : en Ritalie les automates se classent uniquement en deux catégories - contrairement au reste du monde où ils se classent en quatre - : ceux qui ne vous rendent pas votre monnaie et ceux qui la font tomber et rouler par terre jusque dans un coin que seul la mafia le réparateur connait.
Quand au fameux homme de Vitruve il s'agirait en fait d'un ancien prototype de Dieu pour les italiens : deux mains pour parler, deux mains pour fouiller dans vos poches et 4 jambes pour courir. Mais ce projet a été rejeté en dernière commission au profit du modèle standard, plus discret et plus facile à clouer.

Pour clore ce post qui n'en termine plus de finir, une petite sélection d'images trouvée en dehors des heures ouvrées; spéciale dédicace au petit père des Stagiaires, le camarade CR :



* : ce qui ne m'empêche pas de faire comme l'élites et les bien-nantis en parodiant** Pierre D. (je laisse aux lecteurs attentifs le soin de retrouver la citation originale)
** : il s'agit en fait de pastiche. déf. d'après wikipédia : pastiche [pastiS] : n. m ; it. pasticcio "imbroglio" lat. pop. pasticulum -> pastis, pâtisser. "Robert, remet moi un pastiche" (La Font) - Vive Encarta!


jeudi 1 juin 2006

Stage Ouars, épisode IV : Un nouvel écumoir

Le problème de trouver des nouveau locaux pour le Lip siksh - en passe de devenir l'affaire du déménagement - n'en finit pas de rebondir. Le choix du chancelier Jean-Patrick Palpatine établi motocratiqument après consultation des astres ne fait pas l'unanimité parmi les autres sénateurs. Après lui avoir voté le fast-track, celui-ci contrôle déjà les huitième, septième étages et sithième étages. Les chevaliers Ater sont traqués dans toute la galaxie, seule une poignée a pu rejoindre la rebellion qui réorganise ses forces dans un petit bureau perdu au fin fond du neuvième étage face à l'ascensseur. La princesse Chariff-Djebbar prépare une attaque contre l'arme secrète de l'empire : le Bug de la Mort capable de détruire sans bouger les oreilles tous les programmes qui ne font de la reconnaissance de forme sous Windows. Le jeune Antoine Vador, espoir de la rebelion, a rejoint le coté pas bien éclairé de la recherche après avoir fait un rêve étrange où on lui mettait des 20 à tous ses partiels d'apprentissage et de recherche d'information. Obi-Wan Sabouret poursuit la formation du jeune Luke Opsomer, désormais le seul espoir de la rebellion.

Bien, que disais-je avant d'être interompu par moi même? Ah oui, face à -comment on l'appelle déjà- la nouvelle affaire Clearmardgate, le LSS vous propose un petit guide totalement impartial pour vous aider à choisir parmi les différentes destinations de rêve enviseagables :

Le 16 ème arrondissement :

Avantages : les locaux sont déjà disponible, le maillage de transport en commun est trop serré, coûte moins cher que de payer six mois d'ammende et le procès pour ne pas avoir rendu les locaux à temps, ne pénalise ni les chercheurs ni les étudiants aucun.
Inconvénients : Risquerait de nuire à l'image du laboratoire comme signe de soutient au nazisme zoophile d'extrème droiche (je sais que ca ne veut rien dire, mais reconnaisez que ca ne donne vraiment pas envie).

Le 15 ème arrondissement :

Avantages : on y est déjà.
Inconvénients : on ne veut plus de nous.

Le 14 ème arrondissement (catacombes) :

Avantages : l'ambiance est la même qu'au troisième étage.
Inconvénients : les couloirs sont un peu trop humide et beaucoup trop longs.

Le 13 ème arrondissement :

Avantages : En moyenne les chercheurs gagneront de 2 à 3 minutes pour venir au laboratoire. Il y a plein de kebabs et chinois autour.
Inconvénient : quand l'entreprise qui s'occupe des travaux aura finit de désamienter le Clémenceau en 2008, elle pourra enfin s'attaquer au nouveaux locaux avant d'aller désamienter les anciens (ou vice-versa) aucun.


Lisons !


Lu sur la république des livres :
Simple question de prononciation: après tout, des libraires du département de la Seine-Saint-Denis peuvent témoigner de ce qu'une génération de lycéens leur demande régulièrement «9-3» de Victor Hugo en lieu et place de son Quatre-vingt-treize.

Je sais, un rien m'amuse.


Les réflexions de la machine à café :

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A consommer avec modération tout abus sera puni, bloguer tue et réduit la fertilité, n'oubliez pas la damepipi a l'entrée etc. etc.