mercredi 31 mai 2006

What a wonderful stage !


Alors qu'à certains étages se font sentir les premiers remous de la grande course aux bourses - grande sauterie typique du Laïp Siks, où l'on peut voir tour à tour léchage de scrotum et crocs-en-jambe - alors même que d'autres, indifférents aux prochaines festivités, n'en finissent pas de progresser, il est un étage qui échappe, un peu, à la monotonie des huit pauses-cafés quotidiennes sans lesquelles le stagiaire dépérit.

A cet étage, lieu mythique s'il en est, d'improbables araignées tissent leurs toiles (Web) au plafond. La moquette n'y est presque jamais foulée, aussi elle est épaisse comme une endive au jambon du self, l'odeur en moins (encore que). Parfois, on voit passer fantômatiques des stagiaires hurlants (howling trainee), courant après un pingouin en peluche, fruit d'une immigration choisie douteuse.

A cet étage, les pauses-déjeuner ne sont pas ordinaires. Il n'est pas rare que le chaland-suicidaire (suicidal barge), égaré là sur le chemin d'un toit propice à ses buts inavoués, y entende borborygmes et feulements, signes certains que Bubu a attrapé le pingouin.
Pourtant, il est un moment où le silence unanimement se fait à cet étage, qui prend alors des allures de désert postapocalyptique - tendance PS post 21 avril. Ce moment, redouté mais attendu, est celui où l'un des maîtres des clés de l'étage fantastique va se lever lentement, droit comme un K dont on aurait coupé les papattes, pour lancer d'un air conquérant qui n'est pas sans rappeler la dernière métaphore zidanesque de notre premier ministre : "Une petite partie d'Ennemy Territory ?"


lundi 29 mai 2006

Faits d'été

Au lip6, quand on est pas en salle de pause, on aime bien lire les news insolites de yahoo.fr.
Aussi, pour rester dans le vent, et pouvoir participer avec bonheur aux conversations le midi avec les grands, il faut se tenir à la page. Ca tombe bien, c'est le but de cette rubrique :

Florent G. a encore à apprendre

Ouf !

Evidemment dès qu'ils sont un peu sympas on les retire

Ma préférée :
Heurté par un fromage

Et une vidéo pour finir

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui,
soyez sages et à la semaine prochaine.


Brève


Séisme à Java

Alors que l'aide internationale commence à arriver, C++ et .Net ont tenu à présenter toutes leurs condoléances aux familles des trop nombreuses victimes.

De nombreux constructeurs sont en instance d'import, certains ont même précisé qu'ils ne resteraient pas statiques devant un tel drame.


dimanche 28 mai 2006

La France d'en bug

Ce n'est plus un secret pour personne (même le président de l'univertsité est au courant! Du moins on l'espère fortement) le LIP6 va déménager! Le quartier du 15 ème pleure déjà cette perte de premier plan, au niveau scientifique bien sur, mais surtout au niveau des deux millions d'euros mensuel qu'il rapporte. En effet, le laboratoire, dans un juste souci d'égalité, à décidé d'aller ailleur enrichir d'autres promoteurs véreux. Les touristes ont rendu un hommage unanime ce soir sous la tour Smalltalk O Caml Eiffel où un grand feu d'artifice a clot les célébrations de la journée.


A l'issu de plusieurs mois de tracations les différents parrains directeurs de laboratoires installés au LIP6 ont convenu de la nouvelle adresse de l'établissement de recherche avec une précision de l'ordre du kilomètre. Malgré la pression intense exercée par les étudiants de M2, scandalisés à l'idée que le laboratoire puisse avoir assez d'argent pour leur payer des bourses de thèses, le choix s'est finalement porté sur le 13 ème arrondissement au détriment du 16ème déjà prit d'assaut par des entreprises prètes à payer 1000 euros les mètres même pas carrés.


Comme d'habitude les rats quittent le navire en premier. L'entreprise de restauration Bouyges Ratatouille a été la première a quitter les futurs anciens locaux du CEA, et ce à peine six mois avant le départ! Un record de vitesse bien libéral.

Cependant il n'y a pas lieu de s'inquieter quand à l'approvisionement et à la qualité des repas. En accord avec le CROUS de Paris, un pont routier de pizzas froides va être mit en place pour alimenter les chercheurs et leurs étudiants.


Bien qu'on ne connaisse pas encore de manière exacte la nouvelle adresse du laboratoire, celle ci devrait se situer à priori quelque part entre les tours du 13ème, l'hôpital St-Anne et l'entrée des catacombes. Neanmoins, l'administration a déjà réussit à trouver un restaurant acceptant de nous recevoir et est déjà en mesure de nous fournir les nouvelles cartes de cantine :


La question des locaux est donc encore ouverte. La direction dit n'écarter aucune possibilité et étudier chaque choix avec toute l'attention qui lui est du.


mercredi 24 mai 2006


Ô vertige de la buanderie béante sur l'alignement militaire des postulants incertains aux senteurs d'hyperhidrose !
Je hais les entretiens d'embauche. Peu de choses agressent l'homme comme un "Entre, tiens" d'embauche.
Pourtant, il arrive à l'issue d'études quinquennales soporifiques que l'étudiant décide de travailler. Bien sûr, il pourrait tout à fait entrer dans la fonction publique, simplement il veut travailler. Alors, de son plein gré mais à reculons il entre dans une phase de sa vie qu'il redoutait depuis tout petit, lorsque la maîtresse au cours préparatoire (NB : penser à demander "préparatoire" à quoi ?) lui demandait ce qu'il voulait faire plus tard.
La première étape de cette randonnée gonflante est la constitution du CV (Catalogue de Vacuités). L'étudiant doit donc se plier à l'exercice suivant : résumer sa vie en une page A4 en adoptant un design pattern MISSEL (Mes Informations Sociales, Scolarité, Expérience, Loisirs) - notons l'influence de l'église qui ne se contente pas de cofinancer le davincicode pour relancer sa notoriété auprès des jeunes.
Une fois extraite la substantifique moelle constitutive de ce que l'on est vraiment au fond, il s'agit de faire circuler l'information, en utilisant pour ce faire toutes les connaissances établies depuis le lycée. "Vous vous souvenez du gros qui pue au premier rang en première année ? Il est en stage chez Bidule-Machine-Woufwouf, vous pouvez le recontacter !!"

Puis, au bout d'un moment, qui peut prendre entre "rapidement" et "plusieurs mois", il arrive inévitablement que l'étudiant postulant décroche un entretien. Vous noterez l'absurde vanité de cette expression, comme s'il s'agissait d'une lune ou d'une drogue, deux entités aussi indispensables à l'humanité que, disons, le-loto-la-télé-la-bagnole. Quoiqu'il en soit et malgré le noeud marin qui lui enserre les tripes tel du fil dentaire autour d'une gingivite en phase terminale, l'étudiant ne peut qu'accepter de se rendre chez l'autre, l'ennemi par excellence, celui-là même qui a déjà un travail mais qui semble avoir totalement oublié et les études et les gingivites purulentes et le grotesque établi de cette situation qui veut que l'étudiant se vende comme s'il était, disons, une saucisse de strasbourg ou un mister freeze au guacamol avec des éclats de tortillas.

Alors on en est là. Devant cette buanderie tamisée au parfum de voiture neuve. Signe que c'est un piège, la chargée de recrutement vous fait entrer le premier, comme si elle se gardait la possibilité de vous y enfermer jusqu'à la fin certaine de vos improbables jours. La chargée de recrutement est toujours une femme - Bubu me fait remarquer que si ce n'était pas le cas, rarement un nom aura été aussi mal choisi ; de son côté, zach'gal' de Mouss' indique que seule une femme, fourbe par nature, peut tenir ce rôle hypocrite au possible du "je suis ravie de vous recevoir et vous écouter" tout en notant chacune de nos imprécisions toutes masculines.

Assis face à face en un simulacre de speed dating, uniquement séparés d'une table où trône toujours un ordinateur inutile qui vous fait penser que ce serait tellement plus simple de se parler via MSN. Peu importe, l'entretien commence.
Et voilà que l'on est forcé de se résumer, s'auto-analyser de la façon la plus aguichante possible tout en tâchant maladroitement de conserver son quant-à-soi déjà fortement ébranlé par les précédentes étapes (attente fébrile dans un fauteuil ikea rose dans lequel on s'enfonce et où notre costume prisunic fait aussi naturel qu'un cul-de-jatte dans un concours de coups de pieds au cul). Après cette phase ô combien excitante à l'issue de laquelle la chargée de recrutement a scrupuleusement noté des signes cabalistiques dans son cahier à spirales, nous passons à l'épreuve des questions. Là encore, on se sent aussi à son aise que du ketchup dans des moules marinières sans frite.
Ce sont généralement des pièges, là aussi. Du style "Comment vous voyez-vous dans l'entreprise à plus ou moins long terme ?". Il n'y a pas à tergiverser, deux méthodes seulement sont possibles, je vous les livre en exclusivité régionale :
_ Prendre trois secondes de réflexion, pour bien montrer que la question est digne d'intérêt, puiser dans ses ressources les plus profondes et mettre à profit la vision soporifique des débats politiques télévisés, pour finalement répondre : "votre société offre de véritables perspectives d'avenir pour un jeune diplômé, aussi je pense m'épanouir complètement en son sein et évoluer rapidement vers des postes à responsabilité, blablablabla".
_ La seconde solution, que je préconise notamment en fin de journée, est radicalement opposée à la précédente. Elle consiste à donner sa langue (de bois) au chat et enchaîner par la libération absolue de toutes vos forces créatrices, en lui claquant violemment la tête sur la table. La claque dans la gueule, une variante, est efficace. Ensuite, il faut se lever, quitter la pièce en refermant la porte derrière soi et quitter tranquillement les lieux.

Si vous avez préféré la première méthode arrive le test de Rorsach, grand classique de l'abrutissement collectif qui consiste à vous présenter les dernières encres de chine d'un enfant de trois ans, dans le but de dessiner à grands traits discriminatoires votre personnalité. Comme c'est un psychologue qui a inventé ce test, un jour que son fils avait plié en deux pour les ranger les aquarelles dominicales de sa petite soeur, le test de Rorsach est pris très au sérieux dans la communauté des chargées de recrutement.
L'avantage de ce genre de tests est qu'il n'y a pas de mauvaises réponses, l'inconvénient est son pendant directe : il n'y a pas de bonne réponse non plus. De ce fait, vous pouvez à loisir discerner dans ces tâches, pour peu que vous soyez gastronomes, les restes du repas de la vieille, ou encore, pour peu que vous ayez des penchants zoophiles, le derrière maquillé d'un babouin après le passage des braconniers.
De son côté, la chargée de recrutement dispose d'une palette d'outils (un Toolkit, en somme) lui permettant d'évaluer vos réponses en regard de la normalité, telle ou telle réponse pouvant indiquer un crétinisme avancé, ou bien pour peu que vous ayez aperçu un oiseau en plein vol, une volonté farouche de vous élever dans la hiérarchie sociale, ce qui est généralement considéré comme un atout dans ce genre de milieu.

L'entretien se clôt rapidement, plus vite que ce post. Il ne vous reste plus qu'à passer la dernière étape, qui consiste en une poignée de main virile mais correcte destinée à appuyer l'ensemble de vos propos de l'heure écoulée, tout en faisant passer la réelle sympathie que vous éprouvez pour la jeune femme, que vous auriez pu d'ailleurs inviter à sortir en toute circonstance moins humiliante pour vous.

Seul dans l'ascenseur qui vous reconduit au plus bas niveau, il arrive que l'étudiant songe avec nostalgie à l'époque ô combien bénie où les buanderies ne contenaient que du linge propre, chaud encore de la dernière lessive.


Le morceau du jour : I don't believe in miracles - Auteur : Colin Blunstone - Album : Ennismore


mardi 23 mai 2006

Le Lip6 innove

Le Laboratoire d'Informatique de Paris 6 est un fier batiment qui s'étalle sur 12 étages de haut en plein milieu de Paris. A chaque étage se trouve une moyenne dix chercheurs et d'autant de stagiaires. Quoi de plus normal(1) mis à part la loi des grand nombres qu'il sorte d'un tel vivier scientifique régulierment des concepts novateurs aux limites de l'informatique connue?
En effet, la grande renomée du laboratoire ne date pas d'hier. Rappelons seulement que c'est dans ces mêmes locaux qu'eu lieu en 1934 l'invention de l'apprentissage par renforcement par Pierre et Marie Turing. Concept avant-gardiste qui permit en peu de mois de doubler le nombre d'apendicites opérées avec succès. L'armée francaise en tira également de précieux enseignements en 1939 mais n'eu pas l'occasion d'en profiter bien longtemps.

Le travail de pionniers accompli au sein du laboratoire, donc, lui a toujours permit d'être au top dans la wave de la recheche. Cette semaine le laboratoire a porté un coup de fouet au domaine déliquescent des Agents grace à l'invention du paradigme Système Multi Autistes. Fruit d'une infraction majeure au cycle de développement(2) du travail acharné de T et L deux simples stagiaires, mais pas des moindres! Le concept central est similaire à celui d'un système multi-agents mais s'en demarque netement par le fait que les agents ne peuvent pas communiquer entre eux, sont incapable de prendre une initative ni de comprendre les motivations des autres. A cette fin un nouveau type d'agent(3) spécial a été mit au point : l'agent BDI : Borderline Depresive Inable. Agent plutôt facile a implementer car nécésitant une représentation extrèmement succinte de l'environement et des fonctions dialogiques réduites au minimum.

C'est de la simplicité de ce modèle qu'en découle la puissance. En effet les comportements émergent du système sont parfaitement prédictibles, et qui plus est prouvables! Ce qui n'est pas rien quand on considère que la littérature actuelle est bien en peine de fournir des résultats simillaires. Autres avantages non négligeables de l'approche : il est inutile d'utiliser une ontologie commune pour le partage des connaissances, voir même inutile d'utiliser une ontologie tout court. Nul besoin de planification non plus : un agent qui doit prendre une ressource la prends tout simplement. D'où un gain de temps considérable lors du developpement et du deploiement des agents. Nous sommes cependant confronté là à une des limites du modèle(4) : si deux agents veulent prendre en même temps une même ressource, cela résulte en un interblocage mortel aucun des deux agents ne voulant lacher le morceau.
Problème que l'équipe pense pouvoir résoudre à terme en faisant de la communication de masse sur l'insécurité en banlieu, la cellulite de Kirsten Dunst et en inventant une affaire de moineau pincon mesange corbeau liée à des comptes occultes en Thaïlande. Certains sociologues travaillant avec l'équipe de l'IRD (institution dont nous reparlerons plus tard...) pensent également pouvoir appliquer le système à la simulation de négociation syndicales et à la gestion de projets.

(1) : 1/\sqrt{2\pi}exp{-t^2/2}
(2) : la non-assistance à cahier des charges en danger est passible de un à quatre mois de débugage au frais de l'entreprise
(3) : une abstraction des agents égoïstes en fait
(4) : il n'existe pas de modèle parfait... celui là moins que les autres


lundi 22 mai 2006

Rien

Il est dans toutes sociétés certaines limittes qui ne sauraient être transgressées sous peine de faire pedre sons sens au reste : tuer un homme pour un Corse, épargner un prisonnier pour un Boudhiste, déclarer ses revenus pour un Hun, laver son blouson pour Florent G. (sérieux si tu me lit, lave le c'est une infection!!).

Hier c'est donc moi qui ai dépassé certaines limittes. Ce sont les limites du du non-sens que j'ai franchit en tentant de rediger un récit s'intitulant : "l'attaque des robots nazis d'outre espace", l'essentiel de l'action devant se dérouler dans une boite échangiste cannibale (à ce niveau là je ne suis plus à une contrainte narrative près). L'idée du récit nous était venue au Fourbissime et moi pendant après un cours d'Animat. Bien mal m'en a prit d'essayer de jeter sous forme concrète ce récit! Car, quand on en est arrivé à un tel niveau d'absurdité qu'est ce qu'on peut bien écrire d'autre de plus farfelu?

C'est pourquoi lundi soir après une brillante journée de travail (une fois n'est pas coutume) pour la première fois depuis bientôt un mois j'ai été incapable d'écrire quoi que ce soit qui se tienne et ai dont fait post blanc. Comme vous pourrez le constater dans mon post laborieux de demain, je suis sur la voie du rétablissement mais ne suis pas encore tout à fait remit de ce triste épisode.


vendredi 19 mai 2006

Fiche mémo (un peu plus) sympa : La RO, 2 ème partie

Inutile de feindre s'étonner que la recherche opérationnelle soit la seule branche informatique capable de faire des algorithmes qui tiennent la route. - ce sont les seuls à pouvoir encore travailler quand le réseau est mort et que les autres labos sont déjà partis en week-end avancé

Mais plutôt que de nous attarder sur la théorie de la recherche opérationnelle, voyons un exemple concret de sa mise en application : Jésus Christ. Nous vous livrons ici, vierge de corrections orthographiques, une interview qu'il nous a accordé il y a de cela quelques semaines à Júnin de los Andes alors qu'il s'y trouvait en vacances. Une interview exceptionelle de notre envoyé spéciau Zacharias Galouzeau de Moussaoui :

laïp siks stayleuh : M. Jésus H. Christ, bonjour.
jésus h. christ : Bonsoir.
lss : Comment trouvez vous l'Argentine?
jc : Sympa, sauf que les connexions internet sont vraiment lentes.
lss : Cela fait bientôt deux-milles ans que vous êtes partit sans laisser de message si ce n'est un post-it sur votre croix "I'll be back" et une biographie qui a plutot bien marché. On ne vous attendais plus! Pourquoi avoir choisit Júnin et le retrait du CPE pour revenir?
jc : En fait ça n'est pas la première fois que je reviens sur Terre, mais comme personne ne s'en rendait compte je restait peu. Pour le lieu, Júnin, c'est Einsenhower qui m'a refiler le tuyau. Il n'y a pas grand chose ici mais les gens sont joyeux par nature. La seule chose que l'on peut regretter c'est qu'il n'y ai pas plus de métros, c'est vraiment dommage car il y a beaucoup de choses à visiter.
lss : Vous avez déclaré : "Je doit tout à la recherche opérationnelle et aux romains", est ce bien vrai?
jc : Totalement. Quand j'étais jeune je n'étais pas comme les autres enfants, plutot que d'aller travailler à la mine, je préférais me demander pourquoi racine carrée de -1 fait i et non pas un NumberFormatException. J'ai beaucoup lu et ca m'a vraiment ouvert l'esprit. Je pense notamment au Garey & Jonhson sur la théorie de la complexité et à "Graves et Hypergraves" de C. Berge.
lss : Toi qui à 13 ans avais déjà découvert les anneaux et à 15 les groupes abéliens, qu'est ce qui t'a posé le plus de difficultés?
jc : Essentiellement les corps de Gallois et les espaces de Minkowsky, mais bon ca n'était rien à côté de programmer des agents VDL en Java.
lss : Politiquement tu n'était pas en reste non plus...
jc : Effectivement et ca m'a valut quelques déconvenues avec les autorités romaines. Il faut dire qu'à l'époque ca ne rigolait pas avec la loi (rires)! Mais moi je m'en fout je ressuscite quand je veux.
lss : Si tu étais abandonner sur un île déserte...
jc : ...j'emporterais le "Manifeste du parti communiste" d'Engels et Marx. C'est un ouvrage qui m'a beaucoup marqué, j'ai même repris quelques une de leurs idées par la suite (clin d'oeil)!
lss : En effet politiquement tu étais très précoce, sioniste à 20 ans, antisémite à 30 tu as toujours été en avance sur tes contemporains.
jc : Oui, et je doit dire que sur la question juive, je doit beaucoup à Louis Ferdinand. Bon, ca va durer encore longtemps cette interview? C'est que j'ai des truites a aller pêcher moi.
lss : Non, c'est quasiment fini il me reste une dernière question; est ce que vous pourriez dédicacer cette photo de vous pour une amie qui a le sens des affaires qui a déjà entendu parler de toi qui aime beaucoup ce que vous faites?
jc : Elle fait de la RO?
lss : Presque.
jc : Bon, Ok fait voir.
lss : Jésus, merci, on peut espérer te revoir bientôt?
jc : Faut voir; merci à toi.


jeudi 18 mai 2006

Fiches mémo (pas très) sympas : la RO, 1ère partie

La recherche opérationnelle (RO) n'est pas seulement la matière austère et ennuyeuse dont on nous parle dans quelques livres d'IA et que les plus malchanceux d'entre nous on aussi eu à suivre en classe. Non c'est beaucoup plus que ca, c'est au moins l'égale de l'équitation. La RO jouit de la part de ses liens privilégiés avec le domaine de l'économie d'une grande importance dans la marche du monde de même que l'était le cheval en son temps.

En effet la contribution de la RO au bien être mondial ne se limite pas à d'âpres équations et d'arrogantes preuves comprimées au maximum dans de fatiguants ouvrages qui peinent à contenir tant de savoir. Non, elle a fait bien plus que cela, elle a complètement changé les modes de gestion des entreprises. Exit la gestion à l'ancienne et les rituels sataniques en CA pour deviner l'évolution des cours du Marché. Grace aux techniques mathématiques de pointe mises au point laborieusement par d'obscures ingénieurs asociaux (et pour la plupart morts dans l'anonymat), on peut désormais savoir à la 10ème décimale près combien le licenciement d'un employé rapportera dans les 200 années à venir à l'entreprise. Quand à savoir par quels moyens convaincre le coupable le salarié, c'est là le domaine des sciences sociales.
En conclusion ont peut donc dire que la recherche opérationnelle est une science résolument moderne et ancrée dans son temps; et que quand des Moulinex ou des Pti' Lu se font dégraisser, c'est aussi quelque part grace à un Gauss ou un Boltzmann.

C'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois nous verrons comment la recherche opérationnelle permet également de marcher sur l'eau et de ressusciter les morts.


mercredi 17 mai 2006

Une journée, juste une journée

Que fait on quand on arrive au travail et que le monde extérieur n'est même plus pingable euh.. joignable? Que fait un informaticien geek normalement constitué quand il est privé de son rituel purificatoire et rassurant - voir indispensable pour le travail - qui consiste à aller checker ses mails (comme on dit dans les milieux autorized)?

Et bien il fait un script shell foireux qui fera clignoter les leds de son clavier en quand les réseau reviendra, "script" que voici : ping yahoo.fr | grep -L "bytes from" && while true ; do xset led 3 ; usleep 50000 ; xset -led 3 ; usleep 20000 ; done

Après quoi il peut sereinement retourner lire ses articles en attendant de lire ses mails.


Attentat à la bonne humeur sous la Tour Eiffel

Certaines personnes non autorisées mais tout de même du milieu se sont demandées d'où venait les cris et les bruits d'éboulement qui ont rythmés aujourd'hui les pauses cafés et les parties de GeneRally. Et bien nul attaque surprise du vietcong ou démontage expéditif de la tour Eiffel derrière ce vacarme. Mais une horde de supporters des deux sexes venu jouer à qui chante le plus fort à tribord (ou à babord - ca dépend de qui chante le plus fort).


La bonne entente insuportable qui regnait entre les deux groupes m'a empeché de faire fortune en prenant des photos intéressantes. Ces sales petits égoistes ont refusés de faire couler le sang, alors même que j'aurais pu faire fortune en vendant les photos et l'histoire à VSD ou à Paris Match (si possible aux deux). La vie n'est pas toujours facile, mais il faut savoir accepter humblement ce genre de croc-en-jambes qu'elle vous fait parfois. Voici tout ce que j'ai pu sauver de cette abominable déchainement de joie et de bonne humeur jovial.


Situation pour la moins surprenante venant des suporters des deux pays les plus gros producteurs d'hooligans* et d'autonomistes catalans. Bonhomie (aidé par l'alcool) provocante de la part des anglais qui se promènent à Paris de même qu'en terre conquise. Comme si nous avions oublié Trafalgar et Watarloo-Waterloo Morne Plaine! La police à peine présente n'est même pas intervenue! Tout fout le camp.

L'auteur, prudent, s'est retiré avant de mettre plus en danger son foie avec les risques désormais haut d'alcoolisme passif et s'en est retourné chez lui faire des preuves de convergence en probabilité**.

* : bien que arsenal soit un mot français le club de même nom est germain d'outre manche (sic)!
** : moi même j'aimerais bien y croire.


Les cahiers du Laïp Siks : L'Outsourcing


Aujourd'hui, le Laïp Siks vous apporte son éclairage tamisé sur l'un des événements politico-associatif de cette fin d'année scolaire : la loi sur la migration choisie.

C'est un événement indéniablement politico : en effet, quoi de plus politico qu'une loi ? D'autre part, c'est associatif car, si l'on y réfléchit un peu, qui d'autres que le gouvernement fait ainsi travailler des tas de petites et grandes associations et autres syndicats en puissance ? Personne.
Or, dans la horde de commentaires que ne manque pas de susciter cette nouvelle loi, le manque de bonne foi n'est pas sans rappeler ce rejet absurde du CPE (Camion Poubelle Emploi) ; comme le CPE, cette nouvelle loi est condamnée alors même qu'elle prend à ailes le corps la pandémie de grippe aviaire dans notre hexagone national. Cela, bien évidemment, personne ne le dit.
Alors même que l'idée de pouvoir choisir les oiseaux qui entrent dans notre pays fait son chemin dans l'opinion - manipulée rappelons-le par des mass-media abetissants et démobilisateurs - une autre idée du gouvernement est actuellement critiquée sur la toile de l'internet du web ; je veux parler ici du DAVDSI Code, qui quoi que ce soit un film à gros budget ( ce qui est toujours sujet à caution, notamment quand on voit ce que le fondateur de ce blog collectiviste absurde et de mauvais goût a viré sa cutti en quittant sma pour ro), n'en demeure pas moins une ouverture non négligeable vers l'autre, vers le partage, et le partage, comme disait Hannibal avant de traverser les Alpes avec ses éléphants, c'est super tiptop.

Bref, le début du débat est ouvert.


mardi 16 mai 2006

Inquiétantes découvertes

La perquisition réalisé aujourd'hui dans les locaux de l'UPMC rue du Capt'ain Schott suite à l'embarassante affaire révelée hier a apporté des pièces neuves dans le procés à charge contre les présumés musulmans terroristes. Le travail des enqueteurs pour trouver des faux preuves s'est révélé compliqué - toute trace d'explosifs ayant disparu durant la nuit. Ceux-ci ont néanmoins pu mettre la main sur les livres utilisés pour l'instruction des nouveaux kamikazes. Découverte difficile, car les enqueteurs de la SRPJ ont du pour cela cela remonter jusqu'aux 8 ème et 9 ème étages, où les manuels avaient étés cachés, avant de faire leurs tristes découvertes.





Les RG islamistes ont effet prit soin de dissimuler leur manuels d'entrainement militaire parmis les centaines d'arbres morts d'articles qui s'accumulent sur les bureaux - voir pire - dans les armoires des chercheurs.

D'après un corbeau des fuites, les kamikazes cherchaient à s'emparer du savoir technologique francais pour faire s'écraser un bug géant contre les ordinateurs du triangle losange pentagone.


lundi 15 mai 2006

Scandale dans le 15 ème : Découverte d'une mosquée clandestine rue du Capitaine Schott

Émotion aujourd'hui à Paris où une mosquée clandestine a été découverte à tout juste deux pas de la tour Eiffel. C'est sur la dénonciation les indications d'une honnête aryenne citoyenne que les forces de l'ordre sont intervenues cette après midi dans les locaux de l'Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) et on découvert la mosquée dissimulée dans les recoins d'un couloir du sous sol. Nicolas S. stagiaire émérite du LIP6 (où a eu lieu l'intervention) témoigne : "Lorsque j'ai lu sur Yahoo News que la police était intervenue je me suis tout de suite douté qu'il se passait quelque chose". Le local était fréquenté par le personel d'entretien des sols majoritairement issu d'Asie du Sud Ouest (peuchère!) et de confession islamiste musulmane. C'est en remarquant une activité et une concentration inhabituelle à certaines heures de la journée (notament vers 10h et 18h) que Floren G. a donné l'alerte aux service de sécurité. Il témoigne : "J'ai très à coeur le maintien de l'ordre et le respect de la loi. Même si la France à fait des progrès depuis l'arrivée de Sarkozy au ministère de la vérité de l'intérieur, ca n'est qu'un premier pas. De toute façon en 2007 tout ca va changer par ce que ca ne peut plus durer". L'étudiant revenant à sa demande sur les mouvements qui ont gravement perturbés l'année universitaire s'est déclaré choqué que certains étudiants en empèchent d'autres de travailler.


Après une fouille minutieuse des locaux, la police a trouvé dans une remise certains objets qui auraient pu servir à la fabrication de bombes. Quand on pense à la proximité du lieu avec, la tour Eiffel et le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique), on retient son souffle en pensant à ce qui aurait pu se produire si la police n'était pas intervenu à temps.


Philippe de V. a declaré à la presse qu'il était déjà au courant de tout et qu'il allait justement publier un livre prochainement sur le sujet. D'après le chantre de Puy du Fou, les islamistes voulaient mettre main basse sur certaines techniques de pointes développées dans le laboratoire de recherche, nottament sur la selection de stratégies de navigation et le insérer le sujet de stage de Lizette ici. La police a également mit la main sur un ingénieux système de transport permetant de déplacer rapidement le matériel de guerre en cas de nécésité.


Le président Chirac a déclaré à la presse qu'il était innaceptable que les plus hautes instances scientifiques françaises soient noyautées par al-Quaïda et qu'il prometait de tout mettre en oeuvre pour déterminer au plus vite si d'autres organes de l'état ont été approchés. Promesse sur la vie du prophète sallalahu 'alaihi wa sallama a précisé le président. Le quai d'al-Orsay a quand à lui promit d'ouvrir une enquète.


dimanche 14 mai 2006

Progrès

Petite révolution dans le monde des distributeurs automatique :


Bientôt au LIP6?


samedi 13 mai 2006

"télé" et "intelligent". Désormais, deux mots compatibles

Destin exceptionnel d'un homme qui a su braver les interdits de la Loi de l'Agro-alimentaire et de la Loi Audio-visuelle.

Rappelons nous l'extraordinaire parcours du Professeur P., de son travail colossal visant à élever le niveau intellectuel de nos descendants.
En 1998, lancement du goûter à l'intitulé inspiré du célèbre algorithme Min-Max.Une grande avancée en 2000 a été permise grâce à la révolution dans barres caramélisés "Carambar" qui proposaient désormais du pseudo-code des plus fameux algorithmes.


Depuis peu, l'oeuvre de sa vie a pu enfin être achevée grâce à la création de la chaîne "UE", 100% scientifique, qui proposera à nos enfants, entre autres émissions, des dessin-animés ludiques.
La cérémonie de béatification de cet illustre professeur se tiendra dans les bâtiment du LIP6 dans les jours à venir.

PS : Membres du LIP6, vous êtes invités à retirer votre bon de réduction pour bénéficier de -30% sur l'abonnement de cette chaîne.


vendredi 12 mai 2006

Biodiversité et syntax parsing

Cette semaine l'oeuvre sociale du CEA, a encore frappé par l'incroyable diversitée des menus qu'elle propose.

C'est par ce que les chercheurs ne sont pas des flipettes, qu'ils participent dans cet effort conjoint avec les cantines scolaire et les fabriques de lait pour bébé à faire disparaître les invendus d'élevages en batterie, et ce à un prix défiant toute concurance.


L'argent ainsi économisé (4% du prix du repas) est réinvestit directement dans l'achat de nouveaux accélérateurs nucléaires, ce qui permettra à terme de savoir si oui ou non le budget de l'état est soluble dans la recherche.

Quelle noble fin pour ces bêtes qui n'ont jamais vu la lumière du jour de finir, qui sait, peut être en théorème, peut être en code XML W3C compliant avec la dernière recommandation d'il y a même pas deux heures.

Les pouletons voient ainsi leur existence physique transcendée en se reincarnant comme concept; généralement sous la forme d'un bug dans du code C écrit sous EMACS. Bug qui serra à son tour ignoré par un programmeur sous payé (voir non payé pour la plupart des stagiaires) qui préfère partir plutôt que d'être exploité plutôt que de finir sa vie dans une SSII. Le galina-bug sera alors maquillé en feature par le service marketing; bloquant du même coup le pauvre mangeur de cailloux emplumé dans une étape bien basse de son cycle éternel de réincarnations (mais de tout facon comme il est par définition éternel je me demande bien à quoi ca sert de se fatiguer à passer les niveaux).


Fiche mémo sympa : les SMAs

Le paradigme SMA -Systèmes Multi-Agents- est un des paradigmes montant en IA et aussi en informatique. C'est pourquoi si vous avez la chance de ne pas savoir comment se construit un réseau de pétri mais que vous ne voulez tout de même pas être un has-been avant même d'avoir finit vos études, il vous faut une petite remise à niveau, voir même un guide. Un guide qui vous enmenera pas à pas dans le terrifiant, l'impitoyable, l'abominable monde de l'informatique et ses 10.000 standards annuels.

Les SMA sont donc outrageussement tendances. C'est même LA valeur assurée pour faire des ravages en soirée, et cela même si la nature n'a pas donnée à votre physique les contours d'un Michelange (ou d'une Vénus) et l'éducation nationale à votre langue l'aissance d'un Voltaire (ou d'un Rousseau - je veux me facher avec personne moi, surtout si c'est pour deux guignols qui bouffent les pissenlits par la racine depuis plus de lunes que... euh... plus de lunes que... Bref... Rousseau et Voltaire ne connaissant pas les SMA (quoique pour Voltaire je n'en suis pas sur) en sont vraisemblablement mort. C'est dire l'importance du sujet ainsi que d'être présent là où l'aventure humaine avance - et non pas planqué à l'arrière avec les infirmiers à attendre dans l'ignorance crasse (ou heureuse, ca depend comment on la porte) que la mort daigne enfin vous emporter espèce de parasite). Bref, reprenons.

L'extrème pauvreté des concepts avancés ne cache que très mal le vide conceptuel qui les soutendent. En effet qu'avons nous là? D'un coté un système composé de plusieurs agents qui intéragisent (parfois) entre eux et de l'autre un programmeur qui s'arrache les cheveux pour savoir 1) comment les faire intéragir pour obtenir un comportement émérgent répondant à un problème non spécifiable 2) combien de temps encore l'armée financera un truc qui de même que tous les hypes passés de l'IA (systèmes experts, logique flou, vote combinatoire..) finiront aux oubliettes de la recherche après avoir promis monts-z-et merveilles, fait la fortune de nombreux directeurs de recherche et donner le pain quotidien à leurs thésards.

Mais revenons au concept. Alors qu'il était déjà impossible de faire résoudre un problème par un agent, on a voulu d'un jour à l'autre (ou d'une année à l'autre, ca va ne chipotons pas) faire résoudre le même problème par plusieurs agents tous plus limités les uns que les autres, et ce sans aucunes connaissances suplémentaires sur le problème.


Malgré tout et alors que rien ne le laisser présager, le miracle s'accomplit. Des données typées qui n'étaient jusqu'alors que vulgairement pointées dans un tableau de structures aquirent leur existence propre et devinrent des Agents référencées dans un vecteur d'Agents. Les SMAs étaient nés. L'argent se mit à couler à flot dans les laboratoires, et le nombre des chercheurs se mit à aduller le nouveau dieu à longeur d'articles plus interminable que nombreux.

Donc chers co-stagiaires, si vous voulez gagner 10 ans d'avance sur vos futurs collègues, vous savez ce qu'il vous reste à faire : inventez un concept qui peut être creux mais se doit d'être bien vendeur (par exemple les Agents Multi-Systèmes) et matraquez de publications les confs et les revues. Avec l'usure et en touchant du bois les vendredi 13 de pleine lune, ca ne peut que marcher! Quoi c'est pas ça la recherche?

ps : certaines personne d'une mauvaise foi incroyable me font la remarque que les agents peuvent être localisés en différents lieux et intéragir de manière à résoudre de manière coordonée un problème. C'est tellement bas comme attaque que je ne prendrais même pas la peine de répondre.


mercredi 10 mai 2006

Personnages mythique du LIP 6 : Joel Alexandre B. (première partie)


Joel Alexandre Bielau, dit Jabial, est un des mythes vivant du LIP6. Vous pouvez le croisser à l'heure du déjeuner au restaurant, à la pause café à la machine a café et au heure de travail dans son bureau. Jusque là tout va bien, mais ce qui distingue Joel Alexandre B., de son vrai nom Joelstein Alexandrowic Maïmon Israël ibn Moiche Serfati von Bielosky, du commun de l'humanité n'est pas qu'il soit blanc, mais qu'il soit convaincu que Adolph Reagan était un stal à la solde de Pékin et Eva Tatcher une dure de l'utra gauche. En effet, malgré une ressemblance troublante avec Ernesto C. Guevarra (voir photo), Jabial n'en partage pas vraiment les idéaux.
Et pour cause, depuis que sa famille s'est considérablement enrichie par le biais d'une vente massive de titres 10 septembre 2001 peut avant la cloture de la bourse, sa pensée fut libérée en même temps que lui des contingences matérielles. Il peut désormais accéder à une nouvelle dimension cosmique réminiscente de l'esprit qui releguerais Kant à la bilbiothèque Verte si d'autre que lui parvenait à la comprendre. Celle ci, bien moins limitée que nos idées convetionelles et plates de justice et d'égalité où un pauvre est un pauvre dans le besoin et que l'argent doit se prendre là où il est c'est à dire dans la poche des riches, celle ci donc pronne par une succésion d'arguments d'une incroyable mauvaise foi complétement interessés non pas de taxer les pauvres pour donner aux riches (ce que je pourrais comprendre, moi même étant en train de me refaire depuis j'ai récu ma bourse sur critères universaitre je me sent de nouvelles affinité avec la bourgeoisie) mais bel est bien de ne rien faire et de laisser chacun se demerder dans sa merdre ou de se désoiyer dans sa soie. On peut, à ce point de vue la démonstration, remarquer le lien étroit entre la philosophie zen et le Jabialisme. Cependant il va encore plus loin! Et plutot qu'une terne analyse en terme de lutte des classes, bien trop étriquée pour décrire les phénomènes complexes de la société, c'est bien un paradigme de lutte de tous contre tous qu'il nous propose - et qui a du charme - surtout si on appartient aux 4% les mieux armés. C'est donc un message d'espoir qu'il est venu transmettre à tout ceux d'entre nous qui sont pris à la gorge par l'ISF et n'arrive plus à joindre les deux bout pour payer les impôts de leurs hôtels rue de la paix. Certains en arrivent même à devoir emprunter! Mais ca tombe bien car on ne prète qu'aux riches.
Bien que el Che et el Jab diffèrent dans leurs objectifs, ils n'en différent pas moins sensiblement dans les moyens pour les atteindre. La semaine prochaine nous verront donc comment sa pensée résolument avant gardiste concoit l'avenir du prolétariat, et notament certaines idées très prométeuse sur le nombre de tissoniers et le calibre des tiges.

la suite dans la partie d'après qui suit la première avant la seconde.


Les modèles probabilistes fourrés

Mercredi 10 Mai à 17:13

A la fermeture du Restaurant Lipsiss, l'indice RdLeC a chuté de 30%, ce qui était parfaitement prévisible, d'après le respecté et honorable Professeur L. bien connue de tous. "Les périodes creuses comme celles-ci reviennent périodiquement, comme le prévoit la théorie de Nieschtberg. On pourra s'attendre à une forte amélioration dans l'affluence des clients demain" affirmait-elle, devant les mines dépitées des employés du si habituellement fréquenté restaurant.
Sentiment qui au contraire, n'est pas partagé par les clients : "C'est génial, ya pas de queue à faire quand on est arrivé !" exclama une jeune stagiaire arrivée à 12h20 "On a pas réussi à arriver tôt aujourd'hui (pour justement ne pas avoir à subir la queue), mais, quelques fois, des gens nous devancent et, c'est la galère ! On ne sait jamais à queuue l'heure arriver ! Mais comme ya de moins en moins de monde, je ne demande pas mieux ! [...]"

Les cours de l'affluence des dejeuneurs d'aujourd'hui :


A lire :
Après le succès des essais "La bourse et moi" et "Comment boursicoter léger", le Docteur F. nous gratifie de son nouveau livre "Les ensembles flous et la logique des spagghetis"


mardi 9 mai 2006

Mythes et légendes du Lip6 : La machine à boissons du 9eme

C'est la plus ancienne des trois. De peu bien sûr, et le distributeur de friandise aura tôt fait de la rattrapper, mais quand même, la machine à boissons, du fait de son vénérable âge, jouit d'un statut particulier dans le microcosme des distributeurs lipsicciens et beaucoup, à commencer par sa voisine la jeune et fougueuse machine à café, aimeraient bien elles aussi atteindre un jour cette notoriété qui fait de la machine à boisson ce qu'elle est aujourd'hui.
Il faut d'ailleurs voir ses jeunes congénères se transmettre les palpitantes aventures de sa prime jeunesses. Parmi l'épisode le plus illustre, celui qui fait rougir tout distributeurprépubère, son histoire avec Dédé :
Ah Dédé ! le réparateur attitré du CEA qui venait de temps en temps prendre de ses nouvelles, la remplissait de boissons diverses l'allégeait parfois de ce lourd métal dont l'emplissent certains humains bien mal avisés. Il fallait le voir ce Dédé, la manipuler avec tant de tendresse, d'humbles caresses sur une carcasse métallique pourtant sensible, de petits mots doux glissés entre deux canettes de Coca. Elle était tellement émue par tant d'égard qu'on aurait parfois dit qu'elle en rougissait. Une fois, elle voulût signifier à Dédé son amour et sa gratitude en lui offrant la seule chose qui semblait faire briller ses yeux marrons : l'argent.
Ainsi, ni une, ni deux, elle se mit en tête de collecter plus de monnaie que de nécessaire, tout en prenant bien soin de camoufler son dessein derrière un comportement volontiers caractériel :
Ainsi à l'un qui lui donnait 10 francs (on comptait encore en francs, à cette époque) pour un Minute Maid, elle en rendait 2, là où elle aurait dû compter 5 francs, et à l'autre qui faisait l'appoint, elle "oubliait" parfois de comptabiliser une pièce ou deux, tout en assurant un fonctionnement normal la plupart du temps. Ainsi, se disait-elle, ne verront-ils pas le véritable objet de mon caprice.
Un beau matin, Dédé arriva à l'improviste, probablement qu'on l'avait appelé à l'aide alerté par le comportement étrange de la machine ces derniers temps. La machine ne cacha pas un "Driiiiz" de joie, mais se ravisa aussitôt en voyant la mine grave de son amant. Ce dernier se contenta en effet de l'ouvrir sans un mot doux ou un regard, et ne pris même pas la peine de la remplir, comme il en avait l'habitude.
Mais en farfouillant dans le réceptacle à pièces (ça la chatouillait un peu et elle adorait ça), Dédé compris que le montant du magot était bien plus important qu'il ne l'aurait dû, et son visage s'éclairait soudain de nouveau. Dans un élan d'alégresse, il étreigna la machine de toute sa force et cette dernière ne put réfréner une fuite de jus d'orange.
Cela dura encore quelques mois, pendant lesquelles la machine faisait fonctionner sa petite combine, et dédé semblait le plus heureux des hommes, et puis, un jour, Dédé ne vint plus.
A la place un jeune technicien qui la manipula sans égard, ne lui parla pas et repartit sans un regard. Bien qu'elle crû encore au retour de Dédé, les mois qui suivirent eurent peu à peu raison de son opiniatreté, et elle dû se résoudre, la mort dans l'âme à ne plus jamais revoir Dédé.
A la suite de ce terrible épisode, la machine, qu'on disait joviale, drôle et toujours de bonne humeur, devint triste et taciturne, son regard perdu dans le vague.

Depuis, on raconte que, quand il lui arrive encore d'avaler une pièce, à droite, à gauche, comme ça, sans raison apparente, c'est dans le mince espoir de revoir un jour Dédé. Et qui sait, le jour où elle tirera sa révérence, si elle le reverra enfin, au paradis où distributeurs et réparateurs peuvent vivre leur amour au grand jour ?


Esclaves modernes

La véritable force qui soutient le niveau d'élite scientifique de notre beau pays nuageux et encore plus des Uesum Statium Amerikum est la qualité déplorable du café servit dans les distributeurs automatique des laboratoires de recherche. En effet comment reprendre le travail après un bon café envoutant d'arôme (le futur précaire N me dit comment reprendre le travail tout court)? C'est là le secret de la dominance technologique occidentale sur les pays en voie d'occidentalisation, pardon en voie de développement.
Déjà il ne fait pas chaud et en plus l'après-midi ne peut être consacré à la sieste étant donné qu'une substance au pH étonamment bas est en train de nous ronger les boyaux. Alors pour faire passer le temps jusqu'à la prochaine pause (oui certains stagiaires se permetent de prendre plusieurs pauses par jour, moi aussi je trouve ca completement innaceptable, déjà c'est bien gentil qu'on leur enlève les menotes pour aller manger alors faut pas deconner merde si ca continue comme ca bientôt ils auront la semaine de 45h et les femmes le droit de vote) on travail.
Donc si on veut empecher la prochaine guerre atomique de commencer par un allah akbar bien sentit, c'est n'est pas un embargo sur l'uranium qu'il faut faire à l'Iran mais bel et bien déclarer la guerre au Brésil, le plus gros producteur mondial du véritable "or noir" (par contre ca va être plus chaud pour trouver un prétexte).


Vinez à moi lipitinenfants !


Il est peu d'endroit comme celui-là. Tôt le matin, on n'y croise guère qu'un pakistanais serpillant son rmi, au détour de couloirs déserts et froids. Passé les quelques marches qui y mènent, c'est un train fantôme dans une improbable foire du trône ; à l'accueil un ours bourru lève à peine les yeux de son sudoku quotidien, quand aimable vous lui demandez un ticket. On n'y croit pas vraiment, mais la foi nous fait tirer la porte bardée de graphitis. Sans sésame on est entré dans ce haut-lieu qu'est le rez-de-chaussée du bâtiment. Sur les quatre ascenseurs vers l'échaffaud, un seul est en fonctionnement. L'homme aux ascenseurs sans effort ouvre devant vous les portes du paradis ; ce n'est jamais la même cabine, et pourtant nul ne semble s'en rendre compte. C'est que l'homme aux ascenseur, habile magicien, se plaît à brouiller les pistes jusqu'à son antre interdite. On appuie désespérément sur le bouton du troisième, mais qui a jamais pu vérifier l'étage réel auquel on atterrit ?
Le sol, à cet entre-deux-étages, est couvert d'une épaisse moquette qui étouffe les pas. Les portes sont closes de part et d'autre du corridor et vous regardent passer. La sortie de secours, à gauche, est condamnée. Quel secours peut-on attendre en un tel endroit ? On gagne en silence la salle des réjouissances, celle-là qu'on nous a vanté comme la chambre des tortures, le must de ce spectacle mort-vivant. Il n'y a là rien quand on arrive.
La peur nait de peu de choses. L'ambiance y est oppressante, l'odeur vaguement familière de poussière rance. On s'assied, mais l'on comprend que cette odeur, au fond, est celle de notre sueur.
Des heures passent sans un bruit. Parfois l'homme aux ascenseurs envoie dans notre direction une trille effrayante, improbable cri d'orfraie dans le silence ouaté des ordinateurs ronronnants.
A douze heures moins dix, un mouvement général nous entraîne vers les entrailles du bâtiment. Enfin du monde. Des gens par dizaine qui s'entassent en une drôle de file indienne improvisée. On passe à une attraction dans l'attraction, peut-être joue-t-on un film d'horreur ici, ou un spectacle de magie. Il n'en est rien.
On reçoit une platrée de pâtes au beurre d'un drôle d'individu robotique. Il accomplit chaque jour à heure fixe les mêmes gestes infiniment répétés. On s'asseoit encore, à une table de huit jamais emplie. La foule qui fait la queue près de nous est un rempart qui nous coupe des petites gens de la cafétaria.
A douze heures vingt-deux, on appelle à nouveau l'homme aux ascenseurs, mais comme il ne fait jamais rien pour rien, il nous faut attendre qu'il vomisse un nouveau flot de gens devant nous. Cela ne cessera donc jamais ?

L'après-midi passe comme une matinée. Sans bruit. Parfois, un courant d'air froid vient faire vaciller notre détermination, et l'on reste encore peu, jusqu'à ce que, finalement, on se lève pour partir. L'homme aux ascenceurs a beau ne rien dire, on sent bien lorsqu'il nous délivre au rez-de-chaussée qu'il sait son emprise sur notre destinée. Il sait que l'on reviendra demain ; quel que soit notre volonté, on finit toujours pas y revenir. Comment pourrions-nous faire autrement, quand rien d'autre n'habille notre quotidien ?


samedi 6 mai 2006

Lip6 Breaking News : Un ascenseur aurait été remis en marche !

De notre envoyé spécial Rundjudu Rahpanatripachkan
C'est un attentat d'une rare violence qui aurait été commis dans la nuit de vendredi à samedi. D'après les premières informations, un individu serait entré par effraction dans les locaux du Lip6, cette nuit, afin de remettre en marche un ascenseur.
Si heureusement aucune victime n'est à déplorer, il n'en reste pas moins que cet événement aurait pû entraîner de graves conséquences. N, un jeune stagiaire, encore sous le choc témoigne : "C'est absolument atroce. N'importe qui aurait pu prendre cet ascenceur et seul Dieu sait ce qui aurait pu se passer. Inch'Allah, des réparateurs sont venus le remettre en panne ce matin. C'est pas demain la veille que je vais me mettre à bosser !"
Une cellule psychologique a été mise en place afin de prendre en charge les éventuels stagiaires bouleversé par ce méfait d'une violence inimaginable.
Plus d'informations bientôt.


vendredi 5 mai 2006

Un jour j'irais là-bas...

...à la machine à café du septième; il parrait que le café y est plus noir et que le sucre tombe au millieu du gobelet (et non pas sur le bord nondidju!).

Délice des palais ce midi au lhipsisseu! Première chose qui a été vérifiée en arrivant à table : d'où venait l'odeur nauséabonde qui était présente? Dans un premier temps je soupconnais ma ouiche loraine - mettant imediatement le riz et les frittes hors de cause, avant de me detourner vers les calamars frit de A. Selon T ca vennait plutot de ses brocolis. La réponse est bien entendu ailleurs : c'est un mix de tout ca. Le cuisinier est il coupable? Le serveur était il au courant? La question reste ouverte.

La conversation elle aussi n'était pas en reste. A l'arrivé cela parlait naturalisme dans la litérature du 19 ème siècle et autres auteurs post-modernes contemporains (de qui?). Au départ ca débatait passionement (des vices comparés des différentes émissions) de télé réalité. Heureusement cette fois T ne nous a pas affichés en parlant de ligue des champions à la pause café qui s'ensuivit.

Que ressort il de tout ca? Pas grand chose. Que les argentins sont des foutus papistes, que la guerre iran irak qui s'est achevée par un match nul a été une création des américains pour s'installer dans le green - euh... le golf, et enfin que dans certains millieux parler de SF ne fait pas aussi inculte que partou-z-ailleurs, ce qui n'est qu'un maigre compensation après des années d'ostracisme de la part des nantis culturel des fac de lettres et de droites.


jeudi 4 mai 2006

Qawa Superstar

Il parait qu'Einstein aurait dit : "Celui qui sert joyeusement des cafés sérés a déjà gagné mon mépris. C'est par erreur qu'on lui a donne un grand cerveau puisque un automate à états finits (de type un dans la hiérarchie de Chomsky) suffirait amplement. On devrait éliminer sans délai cette honte de la civilisation".
Cela dit je ne suis plus tout à fait sur que ce soient précisement les garcons de cafés qu'il visait dans son couroux (coucou).

Comme chaque midi peu après avoir ingurgité notre pitence quotidienne, composée au jour d'huile de moules frites et de moultes frites, nous nous rendimes au bar du labo où l'automate à état fini qui sert les cafés a été une fois de plus témoins d'un débat d'une rare incongruité : le paradoxe einstein-podolosky-rosen a t'il une traduction possible en langage humain, et si oui, quel ontologie doit on utiliser. Très professionel il est resté cois et a eu le bon sens de ne pas intervenir dans la conversation qui s'envenima de facon irémédiable lorsque S eu marqué le premier point godwin.

Au menu : moules farcies du Queyras pour les uns et filet de perches du nil avec ses miettes de peinture d'Antonov 24 pour les zérautres.


mercredi 3 mai 2006

Sexe, crime et machine à café

Sans l'ombre d'un doute cette journée sera une des plus mémorable de cette longue, et qui touche pourtant déjà à sa fin, période de stage. Et du moment qu'elle ne touche pas à la mienne je n'ai rien à en redire.

Ah! Stages, stage, stages! Les sociales traitres sont allés se faire exploiter par de grisses entreprises dans la triste optique de se remplir plus tard les fouilles à s'en faire exploser la boutonière. Les autres, les rats, sont allés pactiser avec la horde socialo-gauchissante caviardeuse que constitue le millieu des chercheurs afin de préparer eux aussi leur petit avenir terne de fonctionnaire planqué. Ils se préparent déjà, à l'instar de B, à aller à des conférences leur corps defendant où que le devoir les appels que ce soit aux Seychelles, à Dubai ou au Costa Rica.

Quel rapports avec les bigorneaux et les machines à empoisonner les pauvres et les stagiaires, que l'on nomme plus sobrement dans le millieu les distri'8 ou autres Selecta, me direz vous? Et bien c'est simple, aucun. A moins bien sur de couper les cheveux 'achement 'achement petit et de faire subir les derniers outrages à suffisament de mouches pour une année de thèse en biologie.

Aujourd'hui donc, M (son nom a été changé à sa demande) non content d'arriver très en avance - vers 14h30 - par rapport à ses habitude, a prit sa pause kawa seulement 11 minutes 28 secondes et 40 centièmes à ma rolex (c'est une fausse, inutile d'essayer de me la voler). Que d'énergie dépensée pour au bout du compte revenir nonchalement une demi heure plus tard, oubliant ce qu'il était venu faire en ces lieux et ce qui l'avait pousser à se lever ce matin - cette après midi -.

L'événement de la journée a bien entendu été la sortie de la nouvelle citroneau excentricka ainsi que du BIG MAC quadruple cheese - cad du dernier Jonnhy Hallyday et du nouveau Kyo.


mardi 2 mai 2006

lui, Burette, stagiare et caféinomane

La machine à café a étée aujourd'hui encore témoinne des exactions du bien nommé B. Non content d'ingurgiter le liquide maronnâtre qui tient lieu d'Energy Drink pour tout les stagiaires et personnels non tachycardiaque du laboratoire par le nez, il ne pu resister a une de ses de plus en plus nombreuses crises d'anxiophobie en tutoyant le cendrier qui se trouvait devant lui tout en fumant son clope par la bouche (ce qui en soit n'a rien d'étonnant). A moins que ca ne soit le contraire.

Remis en forme par la lavase caféinée, qui depuis longtemps remplace chez lui les astrocytes dans le rôle nouricier des tissus nerveux - très nerveux -, il pu s'attaquer dans les meilleurs disposition à la partie obligatoire de Quake 3 qui a lieu tout les jours ouvrables dans les locaux du laboratoire du 12eme (de 13 à 17h) et qui fut selont ses dires "endiablée" et où l'on vit une fois de plus "la victoire des vainqueurs sur les perdants".


Les réflexions de la machine à café :

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A consommer avec modération tout abus sera puni, bloguer tue et réduit la fertilité, n'oubliez pas la damepipi a l'entrée etc. etc.